Otsoa artzain
Jon Etcheverry- Ainchart - Enbata du 25 novembre 1971 affichait sur sa Une: “Le pilleur de cimetières”, racontant comment trois stèles discoïdales (en fait quatre) avaient abouti depuis peu à la sous-préfecture de Bayonne après leur prélèvement aux cimetières de Mongelos et de Lantabat (St Etienne). Un encart en euskara ne faisait pas davantage dans la dentelle : “otsoa artzain”.
Le journal épinglait le sous-préfet Heim qui détournait ainsi de leur utilisation première et dans un but purement décoratif les quatre monuments, alors même que, un an avant, le préfet et l’évêque avaient écrit aux maires et aux curés pour leur demander de préserver ce patrimoine si particulier et original (l’initiative provenait de l’association Amaia ou oeuvrait déjà Mikel Duvert).