Otsoa artzain

Jon Etcheverry- Ainchart - Enbata du 25 novembre 1971 affichait sur sa Une: “Le pilleur de cimetières”, racontant comment trois stèles discoïdales (en fait quatre) avaient abouti depuis peu à la sous-préfecture de Bayonne après leur prélèvement aux cimetières de Mongelos et de Lantabat (St Etienne). Un encart en euskara ne faisait pas davantage dans la dentelle : “otsoa artzain”.
Le journal épinglait le sous-préfet Heim qui détournait ainsi de leur utilisation première et dans un but purement décoratif les quatre monuments, alors même que, un an avant, le préfet et l’évêque avaient écrit aux maires et aux curés pour leur demander de préserver ce patrimoine si particulier et original (l’initiative provenait de l’association Amaia ou oeuvrait déjà Mikel Duvert).

Construisons ensemble la Communauté Pays Basque !

BATERA - Nous vivons un moment particulièrement fort de l’histoire du Pays Basque : 70 % des communes et 74 % des élus municipaux d’Iparralde ont dit oui à la création d’une Communauté Pays Basque. Elle verra le jour au 1er janvier 2017. Moment fort dans la vie démocratique du Pays Basque, où la décision des élu(e)s converge largement avec les aspirations de la société civile.
Moment fort que Batera appelle à célébrer le mercredi 27 juillet à 19h00 à Bayonne : chants, danses, verre de l’amitié, personnalités et prises de paroles, et mise en chantier symbolique -entre toutes et tous- de la maison commune Herri Elkargoa / Communauté Pays Basque.

Podemos accroît son hégémonie en Hegoalde

Après avoir siphonné le vote indépendantiste il y a six mois, le nouveau parti de la gauche alternative espagnole mord sur l’électorat PNV. Le PP et le PSOE progressent légèrement. Tout cela au détriment d’EH Bildu qui s’affaiblit dangereusement. Au total, le vote abertzale est en chute constante.
En Espagne, Podemos ne parvient pas à ravir le leadership aux socialistes et tous deux perdent quelques points. Le PP progresse et caresse l’espoir de diriger un pays qui semble difficilement gouvernable.

Nous ne pourrons t’oublier

Par Claire Frossard du CDDHPB - C'est avec une vive émotion que nous apprenons la disparition brutale de notre ami Claude Larrieu. Toujours fidèle à l'idéal qu'il défendait sans être sectaire, actif sans être autoritaire, aimant le travail collectif sans chercher à en tirer profit, il nous avait accompagnés efficacement à la création en 1984 de notre Comité pour la Défense des Droits de l'Homme en Pays Basque, et durant de nombreuses années. C'est ainsi que nous avions déjà pu apprécier cet infatigable militant dévoué et consciencieux.
Nous ne nous étions jamais perdus de vue, le retrouvant pour des actions communes, et notamment ces dernières années au sein du Collectif Bagoaz, et à Bake Bidea, où la réussite de la résolution du conflit en Pays Basque lui tenait à coeur.

Energia eta sare elektrikoak Euskal Herriko ikuspegitik

Ingurumenean, gizartean eta ekonomian duen eragin handiaren ondorioz, energiaren gaiak garrantzi handia du azken urteotan. Energia mota desberdinen artean, gehien hazten doana, besteak beste kalitate handienetakoa delako erabilpen/manipulazio aldetik, energia elektrikoa da.
Udako Euskal Unibertsitateak Bidarteko ESTIA Ingeniaritza Eskolan uztailaren 6 eta 7an antolatzen dituen jardunaldi hauek gai hori jorratu nahi dute, Euskal Herriaren ikuspegitik bereziki. Gaur egungo egoera, proiektuak, aktoreak aztertzeaz gain, etorkizuneko aldaketei eta aukerei buruz hausnartuz.

Notre culture nous fait “autre”

L'association Lauburu est née, il y a 40 ans, de l'idée que l'homme n'est pas seulement un être économique. C’est la culture qui nous construit et nous différencie les uns des autres. Sans la culture, nous ne serions que de l'eau et un peu de fer, a dit quelqu’un. Créée à l'initiative d'Aita Marcel Etchehandy, Mikel Duvert, Jon Etcheverry-Ainchart, Claude Labat et quelques autres, Lauburu se donnait comme objectif de récupérer et faire connaître des aspects de la culture patrimoniale basque qui cédaient le pas devant l'uniformisme destructeur des nouveaux codes imposés par la société de consommation. Ainsi, l'association s'attachait au recensement et à la préservation des stèles discoïdales et des croix abandonnées ou en grand danger de vol ou destruction dans les cimetières d'Iparralde. 40 ans plus tard, où en est Lauburu?
Enbata a interrogé Jon Etcheverry- Ainchart, cheville ouvrière de l'association.

Une belle victoire de la démocratie et du Pays Basque : Mobilisons-nous pour la célébrer et la préserver !

La Fondation Manu Robles-Arangiz appelle la population du Pays Basque à célébrer comme il se doit le vote historique des communes d'Iparralde au sujet de la création d'une Communauté Pays Basque Herri Elkargoa.
Pour cela, nous invitons tout le monde à se retrouver lors du rassemblement festif organisé par Batera le mercredi 27 juillet à 19h00 à Bayonne.

Le préjugé ethnique pour conviction

Voici un article du chercheur universitaire Thomas Pierre, auteur d'un important travail sur les revendications institutionnelles en Iparralde dont Enbata s'est fait l'écho. L'article ci-dessous a été publié en 2013 dans la revue du CNRS Lapurdum.
Il intéressera au plus au point le/la militant-e ou porte parole abertzale confronté-e-s aux objections de nos adversaires qui rejettent nos revendications institutionnelles, linguistiques ou culturelles. Le texte de Thomas Pierre décrypte et clarifie le débat de façon remarquable et constitue un excellent outil de travail, un argumentaire de qualité qu'il est bon d'avoir facilement à sa disposition pour le lire ou le relire le moment venu.

Casse du code du travail

Le code du travail c’est “l’indice du degré de développement d’une civilisation” et sa casse c’est “Mad Max à la porte des entreprises” nous dit Gérard Filoche, retraité de l’inspection du travail, militant à la CGT et membre du bureau national du PS.
Impliqué dès le mois de janvier contre la Loi travail, l’ancien inspecteur du travail donnera, à l’invitation de Bizi!, une conférence à la Bourse du Travail de Bayonne le vendredi 10 juin à 19h. Il répond aux questions d’Alda! qui publie aussi la pétition de Bizi! demandant aux députées Capdevielle et Alaux de signer la prochaine motion de censure de gauche et écologiste contre la loi Travail.