Nouvelle-Calédonie, référendum pour rien

Largement boycotté par les indépendantistes, le dernier référendum d’autodétermination ne clôt pas les accords de Matignon, mais relance vers de nouvelles voies la question de la souveraineté du peuple Kanak.
Bien qu’elle soit une forme de décolonisation reconnue par l’ONU, cette option de libre association n’était pas prise en compte par la question, binaire, du référendum. Elle pourrait pourtant s’avérer majoritaire. (...)

La libre association, une troisième voie pour le Sahara

Face à un conflit qui s’enlise au Sahara occidental et des enjeux qui se perdent dans la diplomatie internationale, une voie réaliste, simultanément respectueuse des droits des Sahraouis et acceptable par le Maroc, serait celle d’un Etat associé, un État indépendant mais qui délègue des pouvoirs à un État de tutelle.
Il était d’autant plus hasardeux pour le Maroc de se lancer dans une diplomatie agressive que Joe Biden a remplacé Trump à Washington, même si son administration a adopté une posture assez ambigüe. (...)

Les indépendantistes aux commandes

Pour la première fois depuis les accords de Nouméa en 1998, les indépendantistes président à la fois le gouvernement collégial et le congrès de Nouvelle-Calédonie, les deux principales institutions de l’archipel.
Dans une situation sociale, sanitaire et économique délicate, les indépendantistes de Nouvelle-Calédonie jouent l’avenir institutionnel de l’archipel. (...)