Escadrons de la mort en Iparralde : un nervis avoue

Caché sous une fausse identité en Argentine depuis 46 ans, José Ignacio Fernandez Guaza commit de nombreux meurtres de militants basques dans les années 70, commandités par la Guardia civil. Débusqué par des journalistes, il avoue et ne se repent pas. (...)
Le collectif Orhoit eta sala organise à partir du 25 novembre une exposition sur le GAL au Biltxoko, 7 rue des Augustins à Bayonne. (...)

Nouvelle loi sur l’enseignement

La Communauté autonome basque (CAV) débat de la principale loi de la législature. Elle porte sur le projet éducatif et linguistique en vigueur dans le système d’enseignement pour les prochaines décennies.
Avec l’accord du PNV, le PSOE veut sauver la filière hispanophone A qui a tendance à disparaître de la carte scolaire. (...)

La tombe de Franco coûte à l’État 768 € par mois

Le dictateur est-il vraiment mort en 1975 ? Pas tout à fait, puisque l’État espagnol paye tous les mois pour sa mémoire.
Le 20 novembre prochain, cela n’empêchera pas les Basques de sabrer le champagne lors du 48ème anniversaire de sa disparition, en entonnant un chant écrit pour son bras droit qu’ETA avait précédemment expédié ad patres : « Jende lasterkatzaile krudela bera die igorri... Yup ! La-la ». (...)

Le président du conseil départemental « lasserre » l’euskara

Le conseiller départemental Iker Elizalde (EHBai) présentait le 30 octobre une motion « Pour que vivent nos langues », en faveur de la ratification par la France de la Charte européenne des langues régionales et d’une amélioration de nos droits linguistiques dans le texte constitutionnel appelé à être modifié en principe prochainement par le congrès. Le texte avait été préalablement négocié avec la majorité départemental pour susciter un large consensus.
L’élu abertzale tenait à présenter la motion dans ses deux versions linguistiques, en euskara et en français. Le président du conseil départemental Jean-Jacques Lasserre s’est opposé à la lecture du texte en langue basque parce que « cela n’apporte rien au débat (...). Vous ne parlez qu’à vous-même » lorsque vous parlez en euskara, a-t-il osé dire à Iker Elizalde. Cela donna lieu à une brève passe d’armes entre les deux élus. En faveur exclusivement de la « langue de la République accessible par tous » et qu’il impose, Lasserre persifle : « Il y a longtemps que j’ai passé le stade de la culture de mon propre plaisir ». Mais les choses ne se sont pas arrêtées là. (...)

Eurodéputée autonomiste bretonne

Lydie Massard, vient d’accéder le 24 septembre au mandat d’eurodéputée aux côtés du Corse François Alfonsi. La raison : quatorzième de la liste des Verts-ALE dont fait partie le groupe Régions et peuples solidaires (R&PS), elle siége désormais au parlement européen, du fait de la démission de la tête de liste Yannick Jadot, élu au sénat.
Âgée de 45 ans, Lydie Massard est membre de l’Union démocratique bretonne (UDB) et co-porte-parole de la fédération R&PS depuis 2022. Cheffe de cuisine dans un lycée professionnel, mère de trois enfants et candidate aux élections départementales de Pontivy en 2021, elle avait obtenu alors 12,54 % des suffrages exprimés. (...)

Réveil saint-palaisien

Saint-Palais a brillamment commémoré le 9 septembre dernier le 500e anniversaire de la réunion en cette cité des États de Navarre qui reçurent le roi.
Cette assemblée consacra la volonté de maintenir la souveraineté d’un royaume très réduit, suite à sa sanglante conquête par l’Espagne. (...)

Gabriel Rufián : ici, aucun perdant, juste beaucoup d’ignorants

Les députés de l’Etat espagnol ont débattu la 19 septembre d’un changement du règlement qui a fait du bruit : le droit pour les députés d’utiliser dans l’hémicycle une des quatre langues officielles du pays, comme cela se pratique dans plusieurs Etats, la Belgique, le Canada, la Suisse… A cela s’ajoute la publication des textes de loi en quatre langues, ils auront même force juridique.
L’avancée va bien au-delà du symbolique. (...)