Le BAB et les autres

La période pré-électorale qui s’annonce semble tenir ses promesses : de l’animation, des fâcheries, de l’emportement, des joyeusetés foutraques, des simili-trahisons, une once de perfidies, des vrais débats sans doute et des enjeux certains.
Et in fine des résultats qui s’annoncent au fil du rasoir. Surtout sur l’agglomération bayonnaise.

Hé Manu, tu descends ?

C’est assez récurrent de louer un proche que l’on ne reverra plus. On traverse le fil de la vie comme des immortels et l’on contient nos émotions et nos élans par pudeur. Notre éducation, sans doute. Récemment, le mouvement euskaltzale a rendu hommage à un grand Monsieur, serviteur de la langue basque, Jean Haritschelhar.
Un autre grand Monsieur vient de partir sur la pointe des pieds. Manu Castiella, l’urbain néo-basque, via une vie bien remplie, a lui aussi apporté sa pierre à l’édifice chancelant de l’euskara.

Qui ne dit hameau consent !

Les basques seraient-ils mal logés, mal lotis, malappris ? A croire Jean-Marc Abadie, il y aurait de multiples sortes de demeures sous les toits d’Euskal Herria. Une manière de traiter légèrement une matière éminemment sérieuse.
D’un côté, une provision éhontée de logements secondaires, de l’autre, une apathie sidérante de la population.

Ça c’est de l’info coco !

La presse hexagonale est coutumière d'articles sur le Pays Basque truffés d'approximations et de clichés.
Jean-Marc Abadie épingle l'édition estivale du Courrier International Spécial Pays Basque en s'interrogeant sur le supposé sérieux de l'hebdomadaire, propriété du groupe Le Monde.

Santé !

En pleine forme, Jean-Marc Abadie brocarde notre hôpital rénové dont pourtant nous avons tous besoin. Qui aime bien… D’autant que la critique pertinente porte à l’excellence. 
"Avec la santé, le capitalisme s’attaque à un pilier de la solidarité, à la qualité des services rendus aux patients. Nous sommes tous concernés."

Un territoire en collectif

"Abertzale et non abertzale se sont rejoints sur ce que nous pouvons appeler “le minimum syndical” pour envisager ensemble une véritable structure de proximité"
"Alors, pourquoi ne pas imaginer qu’un certain nombre de listes et de militants candidats aux prochaines municipales, peu ou prou, proches du mouvement abertzale construisent un ensemble de points à minima en vue de conditionner leur participation au sein d’une éventuelle majorité dans un certain nombre de villes et villages."

Carnet rose

Les abertzale de gauche de Bayonne, toutes tendances confondues, planchent depuis plusieurs mois sur la constitution d’une liste ouverte et un programme qui vise à emporter l’adhésion des Bayonnais.
A onze mois des élections municipales, l’innovation et tout à la fois le challenge donc, c’est de susciter de l’adhésion qui transpire Bayonne et qui invite des personnes issues de la diversité bayonnaise à participer à l’élaboration collective d’un programme d’action municipale propre à Bayonne.

Embata Zikina

C'était un autre millénaire. L’homme n’avait pas encore marché sur la lune.
Et pourtant, une poignée de femmes et d’hommes, de ce bout de terre, considéré-e-s comme des martiens, s’échinaient, à contre courant d’une société gaulliste aseptisée, à concevoir un autre idéal de vie, à faire montre d’un courage exemplaire en affirmant qu’un peuple et une langue méritaient de vivre.