Qui est Charlie ?

Depuis, le 7 janvier, la France a connu une mobilisation sans précédent et cette mobilisation a traversé frontières et continents. “Je suis Charlie”, semblait alors être devenu le symbole d’identification de tous ceux et celles qui placent la liberté d’expression au premier rang des libertés fondamentales.
Depuis, les débats se multiplient, et il n’est pas difficile de constater que les mots ne recouvrent pas toujours la même signification pour tout le monde.

2015, l’année des conversions

Lors de son discours d’ouverture de la troisième conférence environnementale, le président de la République a annoncé sa volonté de parvenir à un accord historique sur le climat. En opportunité le voilà qui se positionne sur la transition énergétique et écologique souhaitant "laisser sa trace dans l’Histoire”…
La conférence mondiale qui se tiendra à Paris fin 2015 va sans doute jeter des milliers de nouveaux convertis sur le chemin vertueux qu’ils ont soigneusement évité d’emprunter jusqu’ici !

La Cour met fin au conte

Après le document Mobilité 21 qui demandait au gouvernement de prioriser la mise à niveau du réseau ferroviaire existant, voici qu'un rapport impitoyable de la Cour des comptes met à mal le mythe de la grande vitesse à la française.
On n'y voit là que la confirmation de ce que le Cade et de nombreux élus locaux ne cessent de clamer depuis 1992.

Comme le poisson rouge

A nouveau, nous sommes plongés dans une séquence compliquée. Après le refus du gouvernement d’octroyer à notre territoire une organisation pérenne satisfaisante, la foire aux illusions bat son plein.
Le préfet des Pyrénées-Atlantiques nous offre différente s solutions qui ont toutes pour caractéristiques d’être peu réalisables ! Nous avons là un vrai choix entre la peste et le choléra, assorti d’une manoeuvre qui fait lourdement peser l’intégralité de la responsabilité sur les élues locaux! !Il est urgent de résister à cet inconvenant dilemme, urgent de poursuivre une réflexion collective et de mettre en place une mobilisation d’envergure. Nous ne pouvons être ce poisson rouge qui tourne dans son bocal et qui se heurte éternellement à la même paroi !

Merci Madame !

Au mois de juin, je prenais connaissance d’une publicité émanant de la société Delkra à Tarnos, qui pour nous fourguer un contrôle technique de bagnole s’autorisait une utilisation effarante d’un corps de femme nue. Je réagissais en portant plainte auprès du Jury déontologique de la publicité qui émettait le 4 juillet un avis à l’encontre de la société au motif que cela représentait une atteinte flagrante à la dignité de la personne. La presse s’en fit l’écho.
L’histoire aurait pu s’arrêter là mais début août, je recevais une belle lettre manuscrite d’Yvette Roudy !

Le Corso dans le tempo

La commission des fêtes de Bayonne, qui a choisi “les régions de France” comme thème du corso 2014, est vraiment pénétrée du sens de l’Histoire...
14, 13, 12 régions ou 10 comme pour le corso ? Rendez-vous en septembre quand nous sortirons de la torpeur estivale et qu’Hollande aura peut être tranché !

A côté de l’histoire

La revendication institutionnelle concernant le Pays Basque a plus de deux siècles. Mais un travail collectif des dernières années lui a donné la forme la plus aboutie de Collectivité Territoriale à statut particulier, disposition prévue dans l’article 72 de la Constitution…
Malgré l'appui d'une Coordination Territoriale Pays Basque (Conseil des Elus et de Développement, CCI, Biltzar, Batera) le gouvernement n'y a rien vu de bon et par l'intermédiaire du préfet présente ses solutions alternatives. Une expertise juridique sérieuse s'impose pour nous accompagner dans la décision.

Europe, la fin d’un rêve ?

Désincarné, étranger au plus grand nombre, instrumentalisé, le projet européen est en passe de devenir le cauchemar des démocraties du continent.
Les dernières élections ont surtout servi de défouloir et démontré qu’une consultation « hors sol », pouvait représenter un danger non négligeable.

Une carte à jouer ?

Un nouveau train de mesures institutionnelles s’apprête à déferler sur l’hexagone. Le nouveau premier ministre lance la décentralisation par fragmentation, en clair on explose le tout et on réfléchit ensuite sur ce que l’on peut faire !
De façon assez cocasse, ce serait Monsieur Valls qui viendrait à point pour nous permettre d’évoluer enfin vers une reconnaissance juridique du territoire…