Opinion

Les sans chemises et les sans culottes

La condamnation quasi unanime de ces grands médias et de nombre de politiques de deux chemises arrachées le 5 octobre du côté d’Air France laisse pantois. Quand le droitier Sarkozy parle de chienlit, emprunté à De Gaulle, le très gauche Valls, à l’image du PS qui pervertit le mot socialisme, a traité de voyous des salariés de la compagnie aérienne où l’Etat est le principal actionnaire.
Nous eussions aimé, en tant qu’hommes et femmes de gauche, qu’il s’offusque des revenus mensuels du PDG Alexandre de Juniac (62.500 euros) ou de son prédécesseur Jean Cyril Spinetta qui perçoit une retraite à vie depuis 2009 s’élevant à 400.000 euros. De même, il aurait pu s’étonner que les rémunérations des membres du CA d’Air France aient plus que doublé de 2012 (2,2 millions) par rapport à 2011 (1 million).
Opinion

Pourquoi la guerre aujourd’hui ?

« Nous ferons front ensemble pour gagner la guerre contre le terrorisme […]. Je vous le promets nous attraperons Ben Laden, mort ou vif ». Georges Bush, 2001. « La France est en guerre contre le ‘’terrorisme djihadiste’’. […] Nous allons mener le combat et il sera impitoyable » François Hollande, novembre 2015.
C’est un constat bien étrange. La rhétorique du gouvernement Hollande ressemble désormais à s’y confondre à celle du président George W. Bush, quatorze ans plus tôt après les attentats du World Trade Center. Une rhétorique d’autant plus déroutante que cette politique a mené au désastre actuel dans le Moyen-Orient.
Comprendre

I-Ener, la réappropriation citoyenne de l’énergie

Les sept provinces basques produisent seulement 8% de l’énergie qu’elles consomment. Iparralde est particulièrement vulnérable dans la mesure où son taux d’auto-suffisance énergétique dépasse timidement le seuil de 1%. I-Ener est née en octobre 2014 pour mutualiser l’épargne populaire et investir dans des unités de production d’énergie.
Enbata donne la parole à Mathieu Iriart, un des initiateurs du projet.
Tartaro

Irakurtu eta gogoetatzekoa

«Gure jendartean, lehen aldikotz, sortzen diren haur gehienak desiratuak dira. Horrek funtsesko aldaketa bat dakar: lehen, familiak haurrak «egiten zituen», gaur, haurrak du familia egiten. Gure gutizia betez, haurraren estatutua aldatu da eta gure nagusia bilakatu da: «buraso txarrak» ez izaiteko, ez diogu deus errefusatzen ahal» dio Philippe Meirieu frantziar pedagogo eta ezkerreko politikari ekologistak.
"Fenomeno hori merkatu liberalistak bereganatu du. Jendarte kontsumitzaileak, gauza ainitz proposatzen dizkigu. Haien erostea aski da gure haurren kaprizak asetzeko."
Comprendre

En Catalogne l’heure de vérité

Pour ou contre l’indépendance de la Catalogne? La question a totalement dominé l’élection du parlement régional le 27 septembre. Les Catalans ont élu une majorité absolue de députés indépendantistes (72 sur 135), mais ceux-ci représentent 47,8% des voix.
Le président Artur Mas est affaibli par une affaire de financement illicite de son parti.
Opinion

Méandres vers un EPCI

Après le succès de la manifestation Deiadar du 24 octobre à Bayonne en faveur du statut de la langue et de la communauté de communes unique pour Iparralde, revenons sur l'argumentaire des opposants au projet de l'EPCI unique pour en souligner le manque de cohérence: comment s'opposer alors qu'on était favorable à la collectivité spécifique?
Personne ne peut prédire l’issue de la séquence qui s’est ouverte durant ces deniers mois. Mais une chose est sûre, elle va produire à la fois du débat idéologique et technique, de la confrontation démocratique, de belles aventures militantes.
Opinion

Décryptage !

Difficile en cette période décisive, d’éviter le sujet primordial pour notre avenir commun, impossible de ne pas être attentif au débat qu’il provoque. Mais au fait quel débat?
Aux arguments des pro-communauté Pays Basque : nécessité de faire l’unité dans une immense région, dotation financière de l’Etat plus avantageuse, compétences accrues, complémentarités territoriales, reconnaissance institutionnelle enfin obtenue, il serait naturel d’entendre le camp des opposants formuler des contre arguments solides. Mais non !
Comprendre

COP21 : nouvelles formes de mobilisation climat en réponse à l’interdiction

De nombreux acteurs de la société civile, comme Alternatiba, souhaitent faire passer, malgré l’interdiction de manifester, leurs messages à travers des formes d’occupation de l’espace public artistique (collage sur les murs, peinture au sol, investir l’espace urbain dont les arbres, jeux sonores etc.) et de façon conviviale en petits groupes (débats sur les terrasses de café, porteurs de paroles en petits groupes, art de rue etc.).
Ce samedi 28 novembre, à la veille de l’ouverture de la COP21, le Pays Basque a l’occasion de participer de façon originale à la mobilisation mondiale de la société civile pour faire entendre haut et fort aux responsables politiques les attentes citoyennes sur l’urgence climatique et la justice sociale. Dès 15h00, Bizi! organise la projection inédite au Pays Basque nord du film de Naomi Klein «This Changes eveything » sur la crise climatique.