Réponse à « L’art de faire du neuf avec de l’ancien »

En juin dernier, Enbata a publié une « radioscopie de GKS » intitulée « L’art de faire du neuf avec de l’ancien ». L’auteur, Luis Emaldi, tentait d’y décrypter le « Mouvement Socialiste » basque composé entre autres de GKS, Itaia, Ikasle Abertzaleak, Kontseilu Sozialista, etc.
Gabi Darraspe, militant du « Mouvement Socialiste », lui répond (les sous-titres sont d’Enbata). (...)

Hommage à Bernat Etxepare à Duzunaritze-Sarasketa

Rien sur le premier écrivain en langue basque, ni dans son village, ni pour indiquer sa maison natale. Cette anomalie, voire ce scandale, viennent de cesser depuis le week-end du 16-17 septembre. A l’initiative de Naziogintza taldea, d’Euskaltzaindia, de la mairie de Bussunaritz et d’Euskal Kultur Erakundea, ont été organisées deux conférences sur l’écrivain, prononcées par les universitaires Aurelia Arkotxa et Philipe Chareyre. Une plaque a été apposée sur la maison natale de Bernat Etxepare. Enfin une statue monumentale du poète-visionnaire a été érigée à l’entrée du village, œuvre du sculpteur Piarres Erdozaintzi-Etxart. Ces manifestations se déroulaient en même temps que la fête de la vallée d’Hergarai, ayant lieu cette année dans le village.
Voici le texte de l’allocution prononcée devant la statue par l’écrivaine Edurne Alegria, déléguée de Naziogintza taldea. (...)

Maskulinitateaz…

Enbata Hilabetekariko Sar Hitza - Uda izaten da aktualitate gutiko garaia. Urte kargatu baten ondotik atsedenaldiaz gozatzeko norberak duen beharraren marka da eta ez baitezpada udan deus errateko ez dagoela. Zeren udak eman du zer eztabaidatzeko bidea: nazioartean gerlak,lehorte izugarriak eta tenperatura errekorrak, espekulazioaren aurkako borrokak, edota alokairuen mugatzearen dispositiboa gure lurraldean finkatuko dela berriki frantses etxebizitza inistroak egindako adierazpenak...
Guziek merezi dute gogoeta, baina, maskulinitatearen indarraren adierazpen beharrari eta genero indarkeriar helduko diogu. Eta berezikiago maskulinitate adierazpen gehiegikeriak bultzatzen duen gizarte ereduaz. (...)

Pastorale Sibastarrak

Patorale Champagne, féminine évidemment, qui pétille d'intelligence subtile et de beauté aérienne, jaillissant de la jeune écriture pleine de fraîcheur et de vie de Maritxu Néguéloua. La mise en scène est au diapason : vivacité là aussi, souplesse, continuité sans cassure ni coupure, qui vous embarque dans une B.D. vivante, virevoltante, chantante et dansante. Elle fourmille de trouvailles, comme les chorégraphies esthétiques des deux batailles évoquées : celle de 1914 et celle de 1937.
Voici ma réaction spontanée au soir de la représentation du 30 juillet 2023. J’ai beaucoup aimé. L’analyse attendra, comme d’habitude. (...)
Une des réalisations d'I-Ener.

Les jours heureux

L’Edito du mensuel Enbata - Refonder l’abertzalisme en Iparralde, c’est l’objectif du processus Bagira. L’abertzalisme s’est déjà réinventé plusieurs fois. Après la disparition du régime foral, Sabino Arana proposa aux Basques un récit national, celui d’une nation moderne du XIXème siècle dotée de tous ses attributs (drapeau, hymne, etc.). Le nationalisme basque évolua durant le franquisme, en s’ouvrant aux luttes ouvrières et sociales, en adoptant une conception volontariste de la nation, et en se définissant comme un mouvement de libération nationale. Et en Iparralde, c’est la charte d’Itxassou qui définit en 1963 un cadre de référence qui donna une cohérence aux multiples combats des abertzale.
Au Sud comme au Nord, l’abertzalisme doit à nouveau se réinventer. Dans un contexte où le réchauffement climatique et la chute de la biodiversité menacent l’Humanité, personne ne peut raisonnablement espérer que les abertzale rassemblent une majorité sociale au nom du respect du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes sans proposer de réponse à ces défis. Nous devons intégrer ce contexte à notre récit national. (...)

« Douze personnes se réunissent à Madrid et décident comment nous devons parler chez nous »

Le Tribunal constitutionnel espagnol refuse aux mairies basques la possibilité d’utiliser dans leur fonctionnement l’euskara de préférence à l’espagnol, comme langue administrative, parce que cela « amoindrit » les droits linguistiques des citoyens.
Les espagnolistes critiquent la politisation de l’usage de l’euskara. Ils l’organisent en judiciarisant le débat.