Lettre ouverte de la Cimade Pays Basque au député Vincent Bru

Monsieur le Député, La loi Immigration vient d'être votée au parlement avec votre soutien. Ce que nous déplorons fortement. Vous vous êtes abstenu pour l'article 16 du projet de Loi asile et immigration. Vous avez voté "POUR" pour le vote sur ce projet de Loi pris dans son entièreté. Nous espérions pour le moins un "CONTRE" et une abstention.
Hormis de rares avancées à la faveur de quelques rares amendements parlementaires retenus, cette loi reste essentiellement tournée vers la répression et la restriction des droits des personnes étrangères. Le doublement de la durée de rétention, le maintien de l’enfermement des enfants en rétention, les restrictions au droit d’asile, la généralisation du refoulement aux frontières, du bannissement, pour ne reprendre que ces dispositions, représentent un tour de vis supplémentaire contre les droits des personnes réfugiées et migrantes. Par votre vote vous avez approuvé et cautionné ces reculs du droit des personnes le plus fondamental. Vos collègues Mme. Florence Lasserre et Mr. Jean Lassalle quant à eux ont brillé par leur absence. (...)

Un cortège « Eux c’est nous » dans la manif du 1er mai à Bayonne

L’assemblée nationale a donc adopté le projet de loi Asile-Immigration en première lecture : cette loi de la honte piétine l’humanité, au profit de la fermeté, de la fermeture, et de l’enfermement… y compris des enfants ! Elle va désormais être débattue au Sénat pour revenir en seconde lecture à l’Assemblée Nationale.
Pour Bizi, les choses sont claires : on lâche rien ! Nous allons continuer à nous mobiliser contre ce projet de loi et ses aspects les plus dégueulasses. De nouvelles actions vont avoir lieu, et dans un premier temps, nous appelons à manifester nombreux-ses le mardi 1er mai, à 10h30, à Bayonne (rendez-vous après le Pont Saint-Esprit, côté gare) dans un cortège « Eux c’est nous ! » haut en couleurs et déterminé. C’est maintenant qu’il faut bouger, pour interpeller les députés et sénateurs locaux, et faire reculer ce gouvernement et ses politiques anti-sociales, anti-écologiques et anti-migrant·e·s ! (...)

Maiatzaren 4ean denak Baionarat!

Euskararen Gizarte Erakundeen Kontseiluak, maiatzaren 4an Seaskak deitutako mobilizazioan parte hartzeko deia egin du. Bide batez, jakinarazi nahi du Paul Bilbao idazkari nagusia bertan izango dela.
Besteak beste etorkizuna euskaldunagoa izatea ahalbidetzen duen ikastereduari mugak jartzeak ez duela inolako zentzurik adierazteko eta hizkuntza-politika egiteko eskumena aldarrikatzeko parada izanen da. (...)

“Les ikastola sont en alerte rouge”

Alors que les effectifs scolaires d'Iparralde stagnent ces dernières années, ceux de Seaska augmentent chaque année de plus de 5%. C'est dire si le modèle éducatif et le projet pédagogique des ikastola sont devenus attrayants pour des parents qui ne se reconnaissent plus dans l'organisation centralisée et uniformisante proposée par l'Education nationale française. Nombre de parents non bascophones, à qui leurs parents n'ont pas transmis l'usage de l'euskara ou simplement ne sont pas issus d'un milieu basque, optent pour le modèle immersif en euskara pour leurs enfants.
Loin d'être vécue comme un handicap, comme elle était présentée au siècle dernier, la maîtrise de l'euskara, et plus largement le bilinguisme, est à présent considérée comme une chance offerte aux enfants de mieux s'insérer dans la réalité locale et un gage de meilleure réussite dans la vie. Au moment où l'administration de l'Education nationale fait la sourde oreille aux demandes de postes nécessaires pour faire face à l'augmentation de ses effectifs, Enbata a voulu recueillir le point de vue de Paxkal Indo, président de Seaska, sur les difficultés prévisibles pour la prochaine rentrée scolaire. (...)

Lurraldearen etorkizunean engaiatzeko pausuak

300 pertsonek parte hartu dute martxoaren 28an, "Zein lurralde proiektu Euskal Elkargoarekin?" foroan. Ipar Euskal Herriko Garapen Kontseiluak antolatu ekitaldi honetan, 2 osoko bilkura eta 8 lan mintegi parte hartzaile lagun, zernahi ideia bildu dira.
Euskal Herriaren etorkizunari buruzko gaualdi honen bilduma eta Ipar Euskal Herriko Garapen Kontseluan part ehartzeko bideak jarraian aurkituko dituzue. (...)

Economie assassine

La CCI de Bayonne vient de publier son baromètre des deux derniers trimestres. Résultats positifs a quelques nuances près. Il y a eu 4,4% créations d'entreprises de plus que l'an dernier et 2,8 radiations de moins : solde positif, 1307 entreprises. Le Pays Basque compte 84.000 salariés, %2,9 de plus que l'année avant : solde positif, 2.150 emplois. Le bâtiment va bien. Le trafic de l'aéroport est en progression de 4,8 % : nous en sommes à 1.191.000 passagers. Le trafic du port, en augmentation aussi est de 2.364.000 tonnes et les perspectives d'avenir sont prometteuses avec trois laminoirs en perspective... Revers de la médaille, nous sommes arrivés à une pollution inavouable et inavouée: les mesures de la pollution sont relevées plusieurs fois par jour en quatre points du BAB. Jamais on ne les communique. Pourquoi?
Ignorerait-on à Bayonne l'accord du COP 21 de Paris sur le climat : il soulignait la nécessité urgente de prendre des mesures radicales pour sauver l'avenir de notre planète. Les bonnes nouvelles du baromètre de la CCI sont une liste d'autant d'atteintes à la survie de la terre. Quand la fréquentation de l'aéroport augmente, augmente aussi la pollution provoquée par le kérozène (détaxé!) brûlé. Quand le trafic du port augmente, augmente aussi la pollution provoquée par les bateaux et les camions qui viennent au port. Les centrales qui fourniront l'électricité aux laminoirs "propres" ne pollueront pas ici, mais bien, là où elles se trouvent. Les embouteillages en constante augmentation y ont aussi leur part. Est-ce de cette façon que la CCI prend au sérieux le cri d'alarme du COP 23, des 15.000 scientifiques qui lui ont joint leurs voix ? (...)

Manif « Eux, c’est nous ! »

L'Assemblée nationale adopte en première lecture la loi Asile-Immigration qui piétine l'humanité, au profit de la fermeté, de la fermeture, et de l'enfermement… y compris des enfants ! Le projet de loi honteux va désormais être débattu au Sénat pour revenir en seconde lecture à l'Assemblée Nationale.
Pour Bizi!, les choses sont claires : on lâche rien ! De nouvelles actions vont avoir lieu, et dans un premier temps, nous vous appelons à vous manifester nombreux-ses le mardi 1er mai, à 10h30, à Bayonne (après le Pont Saint-Esprit, côté gare) dans un cortège festif et déterminé « Eux c'est nous ! » . Nous clamerons haut et fort notre solidarité avec les migrant-e-s et les réfugié-e-s. C'est maintenant qu'il faut bouger, pour faire reculer ce gouvernement et ses politiques anti-sociales, anti-écologiques et anti-migrant-e-s ! (...)

Histoire locale des migrations

« Le peuple Basque est attaché à sa terre ». « L’enracine"ent des Basques dans cette partie de l’Europe est très ancien », « Le Basque est fier de ses racines », voici des phrases, prélevées au hasard d’interviews, de reportages ou du site d’une célèbre encyclopédie libre… toutes sont des assertions communément entendues, qui semblent bien caractériser l’image que les habitants de ce petit bout de terre renvoient à la face du monde. Loin de nous ici l’idée de négliger le lien fort qui lie les Basques à leur territoire, de balayer d’un revers de la main le caractère basque qui revêtent nos montagnes ou nos maisons, puisque les ancêtres de cette terre donnèrent un nom à chaque creux, chaque bosse, chaque espace d’herbe, de pierre ou d’eau. Cependant. Il nous faut bien, à l’aune de l’ensemble du savoir scientifique actuel, relativiser le caractère immémorial du fait basque sur cette terre.
Enbata.Info publie ici l'intervention complète qu'Antton Curutcharry, professeur d'Histoire et maire-adjoint de Saint-Etienne-de-Baïgorry, a effectuée lors du Forum "Penser l'immigration autrement, agir localement" le vendredi 20 avril dernier à Bayonne. (...)

Réfugiés climatiques

Outre ses ennuis domestiques bien réels mais non insolubles, l’Europe a deux gros soucis incontournables : d’une part le changement climatique, de l’autre l’afflux des immigrés, et les deux phénomènes sont liés.
On ne peut pas le nier, ni l’ignorer, car les faits sont là, éblouissants. (...)