Le maléfice du doute…

L’été 2018 a charrié avec lui un nombre effroyable d’évènements climatiques majeurs dont la compilation ne pourrait tenir qu’en plusieurs pages. La litanie de ces catastrophes, encore et toujours qualifiées de “naturelles”, parvient quotidiennement aux oreilles de tout le monde mais par contre au cerveau d’un nombre très limité de personnes.
Il faut réagir très vite et mettre en place un processus de résilience pour offrir à notre territoire des conditions plus compatibles de vie dans les années qui viennent. Je ne suis pas certaine que ce discours fasse un triomphe auprès des décideurs, encore empêtrés dans les vieux réflexes du siècle dernier et qui imaginent qu’avec quelques ingénieurs et un groupe du BTP on peut tout régler. (...)

Climat : le temps du sursaut

Geneviève Azam, Damien Carême, Cyril Dion, Susan George, Cédric Herrou, Christiane Hessel, Jean Jouzel, Audrey Pulvar et 17 autres personnalités ont rendu public dans le quotidien Libération un Appel collectif intitulé "La temps du sursaut" où elles appellent à la mise en route d'une "véritable métamorphose écologique et sociale permettant de garder une planète habitable".
Elles donnent rendez-vous à Alternatiba, les samedi 6 et dimanche 7 octobre à Bayonne, pour fêter ensemble le temps du sursaut, pour lancer ensemble le temps de la mobilisation générale pour le climat, la biodiversité, la solidarité internationale et la justice sociale. (...)

Lizarra-Garazik 20 urte

Enbata Hilabetekariko Sar Hitza - Irail honetan hogei urte beteko dira Lizarrako Akordioa sinatu zenetik, gerora Lizarra-Garaziko akordio gisa ezagun egin zena. Akordioko testutik harago, orduko testuingurua, giroa eta helburu orokorrak azpimarratu behar lirateke.
Urrun gaude nazio eraikuntzaren arotik, urrun EAE arbuiagarri zen eta lurralde zatiketa onartezintzat jotzen zen garaitik. (...)

Biarritz-Pays Basque

L'Edito du mensuel Enbata - Hôtel du Palais C’est à une voix de majorité que le maire de Biarritz, Michel Veunac, a obtenu de son conseil municipal, le 30 juillet dernier, le financement de la rénovation et la modification de gestion de l’Hôtel du Palais. La décision est de taille : la société exploitante, la SOCOMIX, dont la ville détient 67% des actions, se voit dotée d’un bail emphytéotique de 75 ans, lui permettant de contracter un emprunt à long terme destiné au financement de 64 millions de travaux.
Pour bien comprendre l’importance de l’enjeu municipal que constitue cet hôtel emblématique, ... il faut remonter aux années d’après-guerre. (...)

Le pays du bien dire

La France est la patrie du bien dire, championne du monde du Verbe élégant, clair et précis. Mais du bien dire au bien faire il y a un fossé, parfois un abîme qui n’est pas toujours comblé, il s’en faut de beaucoup. Souvent l’action ne suit pas le discours : l’on a bien parlé, l’on croit que ça y est, c’est comme si c’était fait.
Et si l’on passe à l’action, il n’est pas rare que ce soit en tournant le dos à ce que l’on a promis. Je pense notamment à la récente aventure de l’Aquarius, entre vaisseau fantôme et radeau de la Méduse. (...)

L’avenir de l’entreprise et de l’emploi en question

Dans le cadre du centenaire d’Eusko Ikaskuntza, un important travail de réflexion a été mené, notamment sur les relations au travail, à l’entreprise et l’évolution des emplois dans les prochaines années.
Il ressort que la technologie n'est pas une menace structurelle pour l'emploi en Euskadi. Nous avons les capacités d’en tirer profit pour satisfaire de nouveaux besoins, libérer le travail, développer les compétences. (...)

Réussir la première étape

L'Edito du mensuel Enbata - Certes, la création il y a plus d’un an de l’Agglomération Pays Basque a doté nos trois provinces d’une personnalité juridique, lui a enfin donné une existence physique et morale. Ce n’est pas rien ! Par le biais d’une intercommunalité, le Pays Basque nord peut parler d’une même voix, peut gérer le quotidien d’une large partie de nos politiques publiques, est en capacité d’élaborer des projets de développement commun à nos 300.000 habitants. Sa faculté de lever l’impôt lui assure un budget conséquent de 600 (six cents) millions d’euros et dispose d’un bon millier de fonctionnaires pour son organisation.
On pouvait craindre qu’à 230 élus, délégués des 158 communes basques, ses assemblées plénières ne se transforment en forums bavards peu efficaces. Craindre aussi que les opposants au principe même de cette structure, que les votes des conseils municipaux avaient réduits à une proportion de 25% de l’ensemble d’Iparralde, ne viennent perturber la bonne marche de cette collectivité dans laquelle ils voient les prémices d’une institution propre au Pays Basque. Pour l’essentiel, heureusement, elle marche. (...)