Culture et civilisation basques

Mikel DALBRET - "Lors de la présentation à la presse du livre "Dictionnaire de culture et civilisation basques" une des journalistes s’est étonnée de la mention de civilisation basque inscrite dans le titre".
"On peut répondre que la culture est ici la matrice d’appréciation de l’identité basque appliquée aux aspects et secteurs “culturels” qui la constituent, la civilisation étant celle des niveaux qualitatifs que l’on pourra le cas échéant comparer à ceux de différents domaines européens équivalents."

Il n’y avait pas de place pour eux

"Il n'y avait pas de place pour eux" ai-je lu dans l'Evangile de Noël. Ayant l'habitude d'actualiser l'Evangile, je n'ai pu m'empêcher de penser à nos anciens de l'ENA.
Est-ce au nom de la tradition de l'Eglise ou de la charité chrétienne auxquelles il leur plaît de faire référence ? Est-ce de par leurs décisions propres ? Il n'y a pas de place pour les ikastola dans des bâtiments communaux que l'on peut par ailleurs louer, en toute laïcité, même à un prêtre, en exercice ou pas. Seuls exclus : les ikastola.

Du Pays Basque aux Grandes Ecoles

L’éducation est au cœur de toutes les stratégies de construction de l’avenir. Elle prépare nos territoires aux mutations qui viennent, les équipe pour affronter les défis qui ne manqueront pas de se poser à eux. De notre capacité à porter les problématiques d’éducation dépend donc en grande partie l’avenir économique du Pays Basque Nord.
A la lecture des statistiques de poursuite d’études des lycéens du Pays Basque, un constat tout à fait paradoxal s’impose. Malgré de très bons résultats au baccalauréat, des résultats qui placent les lycées du Pays Basque dans le peloton de tête des résultats nationaux, le nombre des lycéens qui s’engagent dans un cursus sélectif en classe préparatoire ou en grande école est inférieur à la moyenne nationale.

Le changement, c’est pour quand ? Oui à la pollutaxe !

En suspendant l’écotaxe, le gouvernement a une nouvelle fois cédé aux exigences des lobbys industriels et routiers qui sont pourtant les premiers responsables de la crise sociale et écologique actuelle. En effet, cette suspension fait suite à l’autorisation de circulation des poids lourds à 44 tonnes accordée en compensation anticipée à l’écotaxe !
Cette écotaxe (ou plutôt cette pollutaxe) est pourtant plus nécessaire que jamais.

Berrogoi ta hamar urthez Enbata etxean astero

Les lignes qui suivent sont dictées par l'affection que je porte à ce vieil hebdomadaire lu pas à pas depuis quarante-huit ans. Pendant longtemps, j'ai pensé qu'Enbata constituait une bonne image de la question basque au nord.
Mais revenant de nombreuses années plus tard, venant vous saluer, j'ai pu constater qu'il y avait une autre vie qu'Enbata. J'avoue en avoir ressenti un certain dépit. C'est que j'avais compris le sous-titre “Hebdomadaire politique basque” au sens de “toute la vie politique basque”.

« Pau capitale du Béarn »

Nous avons largement autant d'atouts que nos voisins et amis Basques. Bâtissons, exploitons et jouons de nos différences. Nous serions gagnants dans tous les domaines : localisation du Béarn, solidarité, unité dans les décisions... Ce serait comme les retrouvailles d'une grande famille et il en résulterait une formidable envie collective de construire une société conviviale, sur la base de petites structures saines, efficaces, proches et au service des gens. Non ce n'est pas utopique un toit et du boulot pour tous ! Alors, nous n'aurions qu'une envie, nous ouvrir aux autres.
"Alors, nous, citoyens du Béarn, signataires de ce texte, appelons solennellement les gens de ce pays et particulièrement notre jeunesse magnifique, à faire émerger une mouvance pour développer enfin l'idée toute simple d'un avenir heureux ici et maintenant. Volem víver urós au pais."

Plantoun ou l’accès au logement en Iparralde

Les habitants du 26 hameau du Plantoun expliquent la légitimité de leur démarche d'installation menée depuis le mercredi 29 mai dans cette maison inoccupée. En attendant le procès intenté par le bailleur social HSA propriétaire de la maison, ce mercredi 26 juin à 9h00 au Tribunal de Bayonne, ils dénoncent le gaspillage de l'argent public à Plantoun.
"Avec les habitants de Plantoun et les acteurs liés au problème du logement, nous voulons imaginer des solutions viables pour que ces maisons vides répondent à des situations d’urgence, en tenant compte de possibilités offertes par la loi. Nous espérons que cela entraînera une véritable réflexion sur l’utilisation des logements vides dans le BAB et bien au-delà."

Et maintenant que faisons-nous ?

Par Ttotte Etxebeste, Abertzalea - "Il est évident que Paris ne cédera pas une miette tant sur la Collectivité territoriale spécifique, que sur l’officialisation de l’euskara ou même le rapprochement des preso. Le gouvernement Français est, encore et toujours, sur une stratégie de négation."
"(...) une frange large de la société civile s’implique, propose des pistes de sortie du conflit. En face un silence assourdissant ! Allons nous là aussi reculer et accepter l’inacceptable ?"