Jomo écrit à Tartaro

Pour remercier le journal de Tartaro de s'intéresser à la (dé)colonisation, Jomo lui a écrit un petit mot.
"Lorsque les premiers missionnaires sont arrivés en Afrique, ils avaient la Bible et nous la terre. Ils nous ont appris à prier les yeux fermés. Quand nous avons rouvert les yeux, nous avions la Bible et eux la terre". (...)

Près d’un tiers de nouveaux électeurs à Bayonne

KITZIK HERRI - La ville de Bayonne compte 10.000 nouveaux inscrits sur les listes électorales. Un chiffre colossal, si on le rapporte aux 32.000 électeurs de la cité et surtout à la vingtaine de petites voix qui a fait la différence lors du précédent scrutin de 2014. Soit près de 30% de nouveaux inscrits et 20% de la population totale.
Une donnée propre à défier n’importe quel pronostic. Mais encore faut-il l’affiner. (...)

Aguerre est déclaré

KITZIK HERRI - Promis juré, il jetait l’éponge. Plus jeune maire de France, élu à Luxe-Sumberraute il y a 43 ans, Barthélémy Aguerre repart finalement, mais cette fois à Saint-Palais pour remplacer Jean-Jacques Loustaudaudine. Paraît-il que le maire sortant est venu le chercher, avec neuf de ses colistiers.
Il a, pour cela, dû acheter un terrain sur la commune. Pas pour faire vitrine ; depuis belle lurette, le Lukuztar n’a que faire des apparences. (...)

L’arbre qui cache la forêt

KITZIK HERRI - Comment faire pour s’attirer les grâces de ces satanés écolos, quand sa liste électorale en est si bien dépourvue ? Rien de mieux, pour pallier à cette défection, que d’en prendre le masque.
Bayonne Ecologie - Hobeki Bizi ressemble déjà à un nom de liste et se présente sur Facebook comme un profil atypique, par sa forme, son ton et ses grosses ficelles qui semblent l’amarrer irrésistiblement vers le socialisme bayonnais. “Bayonne ville ou… verte” commente d’ailleurs un internaute, comme pour mettre fin aux spéculations qui animent les rues bayonnaises. (...)

Du lourd

KITZIK HERRI - “Une alternative de poids à Guéthary” titrait le quotidien Sud-Ouest, en décembre, pour annoncer la candidature de Dominique Ferrero à la mairie du village. Du lourd, donc, qui vaut son pesant de complexe provincial. Non que, dans l’absolu, un parisien ne pourrait être utile à la gestion d’une ville méconnue ou n’aurait son mot à dire dans l’administration de la Communauté d’agglomération Pays Basque. Ni qu’un grand patron du privé ne pourrait s’y entendre pour animer la vie publique.
Si ces deux affirmations sont déjà douteuses, il convient cependant de questionner d’abord la carrière du candidat. Et dans ce registre, il y a même du très lourd. Dominique Ferrero n’est pas un “guétharysien” ordinaire. (...)

De l’appartenance à EHBAI

KITZIK HERRI - La dernière Assemblée générale de EHBAI a le mérite de clarifier les choses.
Si le parti ne s’engage pas en tant que tel dans la bataille des municipales, mais soutien au cas par cas des listes engagées, il n’entend pas disséminer le précieux label abertzale dans la campagne. (...)

A(r)giantzak!

I-ENER (energia ekoizpen herriar sozietatea) eta ENARGIA (%100ean berriztagarria den tokiko argindar hornitzailea) gure lurraldearen transizio ekologikoa gauzatzeko herritarrak inplikatuz ari dira lanean. Aurten, bi kooperatibek, energia berriztagarri ekoizpen unitate berriak garatzen eta diruztatzen segituko dute...
Epe ertain eta luzean helburuaIpar Euskal Herrian ekoiztua den energia Enargiak saltzea da. Honen bidez, herritarren esku izanen den energiaren zirkuitu laburra sortuko dute. (...)

Ville ouverte ?

A force de présenter des “listes ouvertes” pour les élections municipales, on en oublie le sens des mots. On comprend qu’une “liste fermée” ne serait pas très engageante à l’heure de glisser un bulletin dans l’urne mais les socialistes bayonnais ont soufflé tout le monde en promulguant “Bayonne ville ouverte” avec insistance, depuis déjà la dernière échéance électorale.
Astucieux pour contrer d’éventuels candidats d’une “ville fermée” mais malheureux pour qui sait qu’une “ville ouverte” est un terme militaire qui, loin d’évoquer le partage et l’échange, signifie hier comme aujourd’hui la reddition sans combat, l’ouverture des portes à l’ennemi pour éviter la destruction. (...)