Tartaro s’est étonné…

●●● que le média d’extrême droite breton Breizh Info attaque la Redadeg, korrika locale pour discrimination et refus de vente au motif que l’achat d’un kilomètre leur a été refusé.
Les fachos favorables aux langues et identités locales ? Tu peux toujours courir ! (...)

Tartaro s’est étonné…

●●● qu'à l'occasion du passage de la flamme olympique à Bayonne, les polices nationale et municipale rivalisent d'ardeur pour décrocher tous les ikurriña disposés sur le parcours.
A quand la reconnaissance d'une discipline olympique ? (...)

Tartaro s’est étonné…

●●● que l’Union du Peuple Navarrais UPN souhaite traduire son nom en euskara. Le hic est que ça donne Nafar Herriaren Batasuna.
Une crise d’urticaire plus tard, ils garderont finalement leur nom uniquement en espagnol… (...)

Tartaro s’est étonné…

●●● lui qui se souvient du président du MEDEF récemment décédé comme l’un des adversaires les plus convaincus de la création de la communauté d’agglomération du Pays Basque, de lire dans La Semaine du Pays Basque l’hommage de Peio Etxeleku, président du PNV Iparralde, à Philippe Neys : « Nous avions beaucoup de convergences de vue, notamment sur nos regrets face à certaines orientations de l’Agglo ».
Ceci expliquant cela ?  (...)

Tartaro s’est étonné…

●●● de voir Bruno Le Maire entrer en désobéissance civile en refusant de mettre fin à l’avantage fiscal accordé aux loueurs de meublés de tourisme, pourtant aboli par la loi de finances 2024.
Le verra-t-on bientôt s’enchaîner aux Airbnb frappés par la compensation pour en empêcher le retour à la location à l’année ? (...)

Tartaro s’est étonné…

●●● et attristé d’apprendre que Laurent Inchauspé, maire de Saint-Jean-Pied-de-Port, ait refusé aux Artisans de la paix l’autorisation de tenir un stand d’information sur le procès de Louhossoa dans sa commune, où ont pourtant été signés les fameux Accords de Lizarra-Garazi.
Laurent semblerait plus se situer dans l’héritage familial que municipal… (...)

Tartaro s’est étonné…

●●●  que le dépôt de lisier et de pneus devant deux hypermarchés palois par la FNSEA et les JA coûte pour leur enlèvement entre 20.000 et 30.000 euros, plus entre 100.000 et 150.000 euros de remise en état des sites. Pas de demande de dommages et intérêts aux fauteurs de troubles. Ailleurs la SNCF exige 159.000 euros des Artisans de la Paix qui se sont enchaînés à une voie ferrée.
« Laisser s’exprimer la colère » mais seulement pour les agri-managers…  (...)

Tartaro s’est étonné…

●●● que dans les hommages unanimes adressés à Robert Badinter, on oublie qu'alors président du Conseil constitutionnel, il annula l'article du statut corse promu par Jospin, affirmant que le « peuple corse » est une « composante du peuple français » parce que « la France est une république une et indivisible ».
La guillotine constitutionnelle marche encore. (...)