Violence au sommet

Violenceausommet
Dans le campement du contre-sommet, à Urrugne. Les partisans du coup de poing ont été empêchés par ceux qui défendaient leur organisation.

Cela devait être dit. Voici une restitution de l’ambiance tendue entre organisateurs et participants du contre-sommet G7 où de nombreux militants ont été pris en tenaille entre tenants ou pas de la non-violence. La “voie du milieu”, prônée par d’autres, n’est pourtant pas satisfaisante dès lors qu’un camp empiète sur les plates bandes de l’autre. Un malentendu qui a plombé une implication déjà molle. 

Et pan sur le bec ! C’est la formule toute en autodérision du Canard enchaîné lorsqu’il s’emmêle les palmes dans ses propres infos. En affirmant que les organisateurs du contre-G7 ont négocié avec les autorités le bon déroulement de la Marche des portraits —organisée par Bizi, Alternatiba et ANV-COP21— contre l’annulation de la manifestation Arc-en-ciel —décidée puis annulée par d’autres organisations—, l’hebdomadaire de référence perd quelques plumes de crédibilité mais attise surtout un feu de campement qui aurait dû être circonscrit à la corniche basque.

A qui profite le crime ? “Aux autorités !” clament à l’unisson les différentes parties accusées de ce torpillage. Mais l’affirmation erronée du palmipède porte aussi les germes du marigot où elles ont été méthodiquement élevées, dans ce même campement d’Urrugne où s’étaient rassemblés 4.000 opposants au G7, avant de contaminer les réseaux sociaux, facteurs bien connus d’épidémies. Déjà, les “pacifistes” y étaient traités de “collabos”, les organisateurs accusés de ne pas en faire suffisamment et lorsque le dimanche 25 août, au lendemain d’une occupation policière massive du Petit-Bayonne qui a anéanti toute velléité de manifestation sauvage, les portraits retournés de Macron, piqués dans les mairies de l’hexagone, défilent dans les mêmes rues sans l’ombre d’une matraque, certains clament déjà la connivence en dénonçant sur les réseaux sociaux “deux poids, deux mesures”.

Car les débats qui ont animé le contre-sommet, au coeur du campement comme à la lisière des ateliers et des conférences, portaient avant tout sur les stratégies de luttes, clivant, au passage, les partisans de la non-violence et ceux de la castagne au pied d’un véritable mur de police et créant une ambiance délétère en recyclant un simple malentendu en bataille fratricide. Bataille alimentée, il est vrai, par les autorités qui se sont empressées de distribuer les bons points aux gentils pacifistes, ce qui a fini d’énerver les énervés.

Police partout, contre-sommet nulle part

Cette confusion vient d’abord de ceux qui ont cru prendre la formule “all inclusive” pour leurs vacances militantes au Pays Basque. Les plateformes G7 EZ et Alternatives G7 ont proposé un programme a minima, fournissant hébergement, logistique, débats, conférences et une grande manifestation familiale et pacifique qui a rassemblé, à Hendaye, 15.000 personnes.

La manifestation arc-en-ciel, finalement annulée, devait également constituer une action de désobéissance civile en occupant sept points de rassemblements autour de Biarritz. Pour le reste, il appartenait à chaque organisation, collectif ou groupement spontané, de dérouler librement ses propres manœuvres, en fonction de ses revendications et de ses stratégies. Certes, en rase campagne et à une trentaine de kilomètres du point G7, avec une armée de 13.200 policiers et gendarmes dans les pattes. Mais les cartes étaient distribuées bien avant l’arrivée des participants au camping. Or, à part quelques manifestations improvisées et justement, l’action emblématique des portraits, il ne s’est rien passé. Car rien d’autre n’avait été organisé. C’est même le nœud de ce malentendu militant que les bombages résumaient par un lapidaire “Police partout, contre-sommet nulle part”.

Convergence des luttes

Si le débat s’est crispé sur les stratégies de luttes, violentes ou non-violentes, c’est que les partisans du coup de poing ont été empêchés par ceux qui défendaient leur organisation. Pas “empêchés de casser les banques”, ni même de “prendre Biarritz par les collines”, comme le regrettent aujourd’hui sans rire certains sites guerriers, mais de le faire sur leurs plates-bandes.

Ces valeureux pousse-au-crime n’avaient pas de plan B et faute de banques ont enflammé la toile, regrettant, comme ces Gilets Jaunes, d’avoir été “branchés sur des manières de lutter qui ont 20 ans”. Comme si le caillassage des légions romaines ne datait pas d’Hérode.

Les temps ont changé

A décharge, il faut reconnaître que les temps ont changé et si les plus érudits savent qu’au cours du XXe siècle les stratégies non-violentes ont été deux fois plus payantes que les stratégies violentes(1), le seul début de mandat du président Macron pulvérise ces statistiques en faisant de deux mouvements sociaux d’ampleur des victoires sur les barricades. La Zad de Notre-Dame-des-Landes a été défendue jusqu’à la victoire et les Gilets Jaunes ont fait sauter la banque, faisant cracher au gouvernement 10 milliards d’euros.

Convergence des luttes”, “complémentarité”, “socle commun”, “voie du milieu”, posent donc pudiquement les stratèges du XXIe siècle, en regardant vers Hong-Kong, laboratoire idéal en direct de cette contestation hybride, capable de souffler le chaud et le froid pour gagner la démocratie, la baston insurrectionnelle et l’action non-violente la plus radicale.

Un défilé d’inventivité, comme ce papier cellophane tendu à travers rues pour désarçonner les voltigeurs à moto et qui aurait bien fait marrer les Bayonnais sur les bords de la Nive. Car de ces discours de contre-sommet et de contre- contre-sommet, on retiendra que la violence d’une manifestation est communément ramenée à la violence du système et que la violence sociale subie ne s’épanche même plus en fracassant une banque. La tolérance de la société à la révolte semble augmenter. Et les conquérants de cette nouvelle “voie du milieu” en déduisent une arrogante légitimité.

Pour autant, s’il est dit que, dès qu’il s’agit de rosser les cognes, tout le monde se réconcilie, la partie nécessite néanmoins de profiter de troupes déjà mobilisées. Une action directe qui a la désinvolture de l’acquiescement implicite et l’allure alambiquée du nématomorphe, façon ver gordien qui finit par piloter le cerveau de l’insecte qu’il parasite. En l’occurrence ici, une bonne grosse manif familiale et pacifiste.

Non violence

Sauf que la non-violence n’est pas un dogme, ni une posture de béni oui-oui, encore moins une posture en clin d’oeil pour faire mine avec les autorités, mais une stratégie cohérente qui ne souffre d’aucune violence. Un seul pavé dans cette mare compromet toute la partie. Dans l’agora du campement d’Urrugne, un homme avec ses mots semblait emporter l’adhésion à l’applaudimètre en argumentant sur la stratégie et les choix des organisateurs qui n’appartenaient pas aux nouveaux arrivants ni à ceux qui avaient raté les réunions de préparation. Un bon sens qui aura échappé aux plus concernés, occupés au même moment à taguer le campement, comme ce massif “Witch bloc” dans les toilettes communes, signature de féministes anonymes et non-mixtes dont le but était peut-être d’éprouver la parité hommes-femmes chez les bougres qui devraient nettoyer les lieux.

Dans cette ambiance, la marche des portraits, organisée par Bizi, Alternatiba et ANV-COP21, a été perçue comme une leçon clinquante par ceux qui s’étaient laissés enfermer la veille, comme des bleus, dans leur apéro du Petit-Bayonne.

Les militants non-violents étaient, eux, organisés et ne laissaient guère d’alternatives glorieuses aux forces de l’ordre, bien plus à leurs aises pour renvoyer les coups que pour courser des tableaux empaquetés, éparpillés façon puzzle dans les ruelles de Bayonne et les médias du monde entier. La matraque est toujours moins leste face à des désobéissants civils.

Ce qui explique que ces trois organisations, chantres de la non-violence, ont concentré les critiques alors même que seul Bizi a pris part à l’organisation du contre-sommet, notamment à partir de juin quand les dés étaient déjà jetés.

Tsunami
Couverture du numéro de septembre d’Enbata : Le G7 s’est tenu à Biarritz du 23 au 26 août.

 

Pays Basque fantasmé

Il aurait été plus juste de s’en prendre à Sortu, Lab, Eh Bai ou Aintzina, militants de la gauche abertzale qui, ironiquement, ont sans doute aussi des idées bien plus claires pour organiser une kale borroka réussie ou faire sauter des banques, sans que celles-ci ne longent une manifestation que les organisateurs ont choisie pacifique. C’est peut être même l’autre déception de militants venus d’ailleurs rencontrer un Pays Basque fantasmé par leur appétit guerrier. Les remarques sur la toile abondent sur ce sujet, certains s’indignant que les Basques n’aient pas réagi alors que “le franquisme était de retour dans la rue”. Un Etat policier, toutes proportions gardées, dont on sait cependant qu’il pliera bagage un 26 août. Et pour avoir goûté ce jeu durant de nombreuses décennies, les fameux bataillons basques préféraient sans doute finir l’été aux fêtes de Bilbao.

La mobilisation basque a d’ailleurs été molle, pour un contre-G7 sans lendemain, qui aurait demandé une implication importante en écrasant au passage les nombreux chantiers en cours. D’autre part, la fréquentation de ces contre-sommets n’est désormais plus celle du début du millénaire. 300.000 personnes s’étaient rassemblées à Gênes en 2001 pour le G8 et seulement 7.000 pour contrer le sommet de Deauville en 2011. La mobilisation était bien plus intense du côté des forces de l’ordre, à l’image de cette poignée de Gilets Jaunes qui s’est retrouvée encerclée à Bidart dans une tentative désespérée de marquer sa présence. La population de la Côte avait pris le même parti de se mettre aux abris le temps du tsunami policier. C’est d’ailleurs la plus grande résistance passive à ce sommet non souhaité.

 

(1) Why Civil Resistance Works – The Strategic Logic of Nonviolent Conflict. Colombia university press. 2011. Erica Chenoweth et Maria Stephan.

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7 réflexions sur « Violence au sommet »

  1. Merci d’avoir donné ton avis… que je ne partage évidemment pas, sauf sur un point : ta conclusion. La population locale se serait mise aux abris (j’ai eu aussi cette impression d’une disparition quasi totale des habitants) comme pour exprimer son rejet du G7 (pour des raisons vraiment très diverses) par son absence. C’est plutôt surréaliste mais néanmoins plutôt juste, il me semble. Ceci dit, quand au fond de ton article, il me fait de la peine, pour ne pas dire pire. En effet, à part casser du « casseur » en réhabilitant tes potes de Bizi qui ont été vilainement vilipendés à la marge des réseaux sociaux (qui globalement n’ont pas dit grand chose sur le sujet, empruntant en cela la stratégie du « vide » que les masses semblent vouloir adopter présentement), tu ne sais, semble-t-il, que jeter de l’huile sur des feux de bengale. Nous avons besoin aujourd’hui d’autres discours, humbles et constructifs, autocritiques et surtout clairs, nous n’avons plus de temps à perdre en vaines polémiques et guéguerres de chefaillons. Je pense que le début de redistribution des cartes auquel nous avons assisté à l’occasion de ce contre-G7 se vérifiera localement au travers de certaines alliances étonnantes pour les prochaines municipales, par exemple. Peut-être aurons-nous l’occasion d’en causer, publiquement, ou en privé. Izan ontsa, Rémi !

    1. Milesker Xan pour cette contribution et bien sûr, ouvert à discussion privée ou publique même si je ne perçois pas encore le « discours humble et constructif, autocritique et surtout clair » que tu prônes et que les questions de stratégies ou d’organisation du sommet ne me concernent pas ici. Le fond de l’article ne s’intéresse pas vraiment à la guerre des chapelles mais s’attache à des faits qui sont indiscutables. On ne peut, par exemple, pas dire que les organisateurs du contre-G7 (et encore moins en isolant simplement Bizi) protègent les banques s’ils se mettent devant sur le parcours de la manif et dans le temps de la manif. Ils protègent leur manif familiale et pacifiste. Et même en admettant —difficilement—, que les banques ne seraient attaquées qu’au passage de manifs familiales et devant des cordons de polices, se poserait une autre question. De quel droit des manifestants qui viennent de débarquer et n’ont assisté à aucune réunion d’organisation décident entre eux de la stratégie générale qu’il faut adopter ? Car c’est le fond de ce problème. Tu dis que je casse du casseur, je pense que l’article est plutôt indulgent pour ces manifestants visiblement privés de leurs cadres qui utilisent toute leur énergie à harceler les organisateurs, allant jusqu’à ramener la police dans le camp qu’ils occupent eux-mêmes. A mon avis ils tenaient leur manuel de stratégie militaire à l’envers. Mais bon, continuons à déverser que les forces de l’ordre les ont attaqués sans raison, on sait tous que la révolution est un dîner de Gala. Par charité je n’ai pas fait cas non-plus du fabuleux passage à tabac du gérant du camping d’à côté qui filmait le cortège avec son téléphone, devant sa femme enceinte et son jeune fils. Justification dans la “presse spécialisée” : il a provoqué, “un cortège n’est pas une parade”. Tout ça en paradant devant une caméra de BFM. Bref, mon sujet n’était pas là. Plutôt dans la définition de cette “convergence des luttes”, qui n’est qu’une voie parmi deux autres. Dans cette hargne pour les mouvements non-violents, qui s’est trompée de cible, avec ce paradoxe : pourquoi un mouvement qui, pour ce contre sommet, n’est pas capable de mobiliser ni d’organiser une seule action se permet de descendre Bizi qui, en seulement dix ans, a un énorme palmarès d’actions et de mobilisation ? Et enfin, ce qui m’intéresse surtout, c’est cette campagne pas du tout “à la marge des réseaux sociaux” de désinformation qui raconte sa propre légende de valeureux guerriers empêchés par la coalition des autorités et des pacifistes sans doute pour des intérêts électoraux, polluant même les colonnes du Canard enchaîné. Le problème, avec de fausses infos, c’est qu’on finit par penser faux… 

      1. Et voilà, c’est malin, j’ai refait un papier… 

  2. Remi,
    Je recherche prioritairement des articles qui donnent à réfléchir, qui argumentent, présentent des faits…
    J’aime aussi la définition que donne une philosophe -dont j’ai égaré le nom dans les méandres de ma mémoire- de la philosophie : « La philosophie c’est interroger l’évidence ».
    Tes écrits recèlent tout cela.
    Je n’adhère pas forcement à tout et même je ne comprends pas tout ! (C’est quoi « nématomorphe ?)
    Mais ce qui me plait c’est de gamberger ! Et tu y réussi à chaque fois !
    Un grand merci pour cet éclairage, non dénué d’humour, qui me grandit !
    Segi zazu hola !

    1. Milesker Jean-Marc
      Pour les évidences, il y a donc la philosophie. Pour les trous de mémoire, il y a google. Et tiens, ça me rappelle que Roland Barthes, qui était Bayonnais comme toi et moi, a balancé cette phrase géniale qui colle tout aussi bien : “la non-violence a des limites”.
      Ikus arte !

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