Enrayer la stratégie du choc

L’Édito du mensuel Enbata - L'importance de la société civile pour notre résilience collective face aux chocs à venir est de plus en plus évidente au Pays Basque Nord. Et cette évidence crée du consensus politique, comme on vient de le voir à Bayonne avec la liste d'union inédite...
Cette aptitude à bâtir des consensus sur certains sujets, qui ne gomme pas de fortes divergences par ailleurs, est un bien commun construit au fil des décennies par des dizaines de collectifs citoyens. Elle sera essentielle dans les prochaines années où des arbitrages difficiles devront être rendus. (...)

Géopolitique municipale

L'Edito du mensuel Enbata - Les rencontres municipalistes organisées par EHBai le 22 mars ont réuni plus d'une centaine de militant.e.s de tout le Pays Basque nord afin de réfléchir aux meilleurs moyens d'activer l'échelle communale pour nous affranchir de nos dépendances subies, qu'elles soient énergétiques, alimentaires, culturelles, linguistiques, etc.
Des élu.e.s de tout Euskal Herri, engagé.e.s depuis quelques années déjà dans des démarches innovantes, ont partagé leur expérience. (...)

PKK, l’adieu aux armes ?

Abdullah Öcalan, leader du PKK, a appelé à la fin de la lutte armée et à la dissolution de son mouvement, marquant un tournant dans le conflit avec la Turquie.
Cet appel intervient dans un contexte politique complexe, entre tensions internes en Turquie et enjeux en Syrie. (...)

Le revirement de la France au Sahara Occidental

Le 28 juillet 2024, Emmanuel Macron a reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental, marquant un tournant diplomatique pour la France.
Ce revirement, motivé par des enjeux économiques et géopolitiques, intervient dans un contexte de pression croissante du Maroc sur ses partenaires européens, au détriment du soutien international aux droits des Sahraouis. (...)

Les lignes bougent

L'Edito du mensuel Enbata - La croyance que l'extrême droite ne pouvait pas s'implanter au Pays Basque s'est effondrée le 9 juin avec le résultat des élections européennes : le Rassemblement national est en effet arrivé en première position au Pays Basque, avec 23 % des suffrages. Celles et ceux qui espéraient que ce résultat puisse s'expliquer par le contexte particulier des élections européennes ont été vite déçus : le 30 juin, au 1er tour des législatives, des candidats d'extrême droite inconnus et ignorant tout des réalités locales ont recueilli 25% des voix malgré une participation record, et se sont qualifiés pour le second tour dans les trois circonscriptions du Pays Basque.
Heureusement, un autre cliché s'est effondré durant cette intense séquence électorale de quatre semaines. Pour beaucoup, les abertzale étaient encore considérés comme de bons militants de terrain, des moteurs de la société civile qui pouvaient occuper des mandats locaux ; en revanche, les "choses sérieuses" étaient l'affaire des grandes formations politiques hexagonales. Depuis l'investiture d'Alain Iriart et de Peio Dufau et l'élection comme député de ce dernier, ce n'est plus le cas. (...)