À quoi sert la culture ?

Créée en 1974 à l’initiative de Mikel Duvert et de Jon Etcheverry-Ainchart, l’association se donnait comme objectif de récupérer tous les aspects de la culture basque en voie de disparition, tels que l’histoire, l’architecture, l’ethnologie, le patrimoine matériel… A l’époque, tout devait céder le pas devant les nouveaux codes imposés par la « modernité », la société de consommation, le tourisme. A contre-courant, l’association prend la pioche, le crayon et l’appareil photo pour sauvegarder et faire connaître les stèles discoïdales et croix abandonnées dans les cimetières d’Iparralde.
50 ans plus tard, où en est Lauburu ? Enbata a interrogé Jon Etcheverry-Ainchart, cheville ouvrière de l’association. (...)

EUSKARA JENDEA. 4. atala: « Mugetan gaindi »

BIDEOA - Aro Modernoan egungo estatuak (Frantzia, Espainia) finkatzen hasi ziren: administrazioa, hezkuntza, hizkuntza-politikak… XVI. eta XVIII. mendeen artean egungo mugak erabaki zituzten Frantziak eta Espainiak. Euskaldunak, bada, bi erresumatan izan ziren bereiziak. Besteak beste erresuma biok ezarritako legeen ondorioz, hizkuntza-komunitatea galtze eta gutxiagotze-prozesuan abiatu zen.
Hala ere, mugak ere hautsi zituen hizkuntzak aro honetan. Batetik, arrantzaleen eskutik, Ternuara eta Islandiara iritsi zen eta han pidginak sortu. Bestetik, euskara testu idatzietan agertu zen lehenengoz (Etxepare, Leizarraga, Axular…), erlijio testuetan batez ere. (...)

L’art funéraire basque, expression d’un peuple

LAUBURU - Stèles discoïdales, croix, tabulaires, dalles : en Pays Basque Nord, l’art funéraire se décline sous diverses formes.
S’agit-il seulement de "vieilles pierres" ? Non. Parce que ce moment s’intègre dans un paysage culturel. Il traduit une humanité, une mémoire en actes, un fait de société qui dit beaucoup du peuple basque. (...)

Les cinq types de monuments funéraires

LAUBURU - Les cimetières basques ne contiennent pas seulement des stèles discoïdales. Une bonne partie du sud du Labourd a choisi la forme tabulaire, de Haltsu à Sara, ainsi que Larresoro, Ezpeleta, Ainhoa. Puis la croix a pris le dessus. La dalle est surtout destinée aux prêtres ou aux nobles. Elle est superbement représentée à Senpere dans toute la nef de l’église, mais aussi à Azkaine et en Soule. Les jarleku pavent toute l’église de Sara, nous en trouvons également à Arbona, Ainhoa et Bazkazane.
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