Pour le président de l’exécutif corse, ces « échanges constructifs » marquent « la volonté de reprendre le processus d’autonomie » de la part du nouveau gouvernement.
Durant près de trois heures, la ministre du Partenariat avec les territoires et la décentralisation en charge du dossier corse, a dialogué le 10 octobre à Paris avec Gilles Simeoni.
Cette rencontre portait sur plusieurs thèmes.
Concernant tout d’abord la gestion de l’île : finances locales, réindexation de la dotation de continuité territoriale (DCT), problématique des déchets, transports et plus particulièrement la question des dessertes portuaires et aéroportuaires. Ce dernier domaine a fait l’objet d’une récente crise assortie du blocage des ports et aéroports, mais aujourd’hui le risque de mainmise de grands groupes privés est écarté. « Nous demeurerons sur une gestion publique », affirme Gilles Simeoni avec une pointe de soulagement. Catherine Vautrin a dit sa volonté d’aller le plus vite possible sur un transfert de tutelle par voie législative.
L’autre sujet important portait sur l’avenir institutionnel de la Corse, la révision constitutionnelle et le statut d’autonomie. Là dessus, « il y a une volonté de reprendre le processus, affirme Gilles Simeoni. C’est donc une réponse positive, y compris à l’interpellation solennelle de l’Assemblée de Corse et du conseil exécutif. Nous attendons bien sûr la réponse sénatoriale, elle ne lie pas l’avenir, mais c’est une étape importante. Nous aurons ensuite une saisine de la commission des lois. Nous savons que nous devons mener un travail de conviction pour obtenir une majorité des trois cinquièmes et nous avons quelques mois pour le faire. Nous allons nous y atteler avec toujours la même foi et la même énergie. »
Suite à la dissolution, cette reprise de contact avec le gouvernement français rend les dirigeants de l’Île de Beauté plutôt optimistes. La droitisation du pouvoir parisien et la nomination de Bruno Retailleau au ministère de l’Intérieur —très opposé à un projet d’autonomie— donnait des sueurs froides. Le gouvernement Barnier a préféré contourner l’obstacle en le dessaisissant du dossier corse confié finalement à Catherine Vautrin. D’où cette « reprise du processus » engagé hier avec Gérald Darmanin. La ministre recevra bientôt les parlementaires corses et se rendra sur l’île fin octobre.
Beaucoup d abertzale du Pays Basque Nord voient le processus d autonomie Corse comme un exemple a suivre . Il y aura quelques dotations en plus , quelques cogestions de compétences . Et pour sauver la face , les négociateurs Corse seront contraint d accepter un accord a minima , dans lequel il n y aura pas de co-officialisation du corse , ni de pouvoir fiscal , ni de pouvoir législatif !
Et au pire tous le texte sera envoyer a la poubelle le jour de la révision constitutionnelle du Congrés !
L autonomie est une impasse , pour la simple et bonne raison que les discutions ne sont pas d égal a égal , d état a état , mais plus de maitre a soumis . Que va faire l autonomiste si l état lui dit non , il rentrera chez lui pour pleurnicher . L autonomiste a toujours une corde autour du coup . L indépendantiste lui est libre .
Et voila que EHBai nous prépare a la fois un projet d autonomie pour le cercle militant , et au méme moment un projet de collectivités territoriales pour le reste de la population ??? Donc quand un candidat abertzale sera dans un débat , devra t il parler de la collectivités territoriales ou de l autonomie ? A lui de choisir ?? Selon le public ??
Autrefois nous étions craint et respecter , aujourd’hui on a pitié de nous !!!
Youtube : Zer izanen zen Nafarroa El Drogas-en gabe ?
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