Journées de Corti, le rendez-vous des souverainistes en Corse

Corti

Evolution statutaire de l’île, dossier Colonna,
situation en Guyanne, en Polynésie et au Biafra

Des souverainistes de tous horizons se sont retrouvés les 6 et 7 août en Corse, pour la quarantième édition des Ghjurnate di Corti où une délégation basque était présente. Nouveautés cette année, étaient accueillis des représentants indépendantistes venus de Kabylie, du Biafra et du Haut Karabakh en proie de nouveau aux attaques de de l’armée azerbaïdjanaise. L’indépendance a été exposée par trois peuples qui font régulièrement parler d’eux: la Kabylie, l’Ecosse et la Catalogne. Les journées de Corti ont accueilli un invité de marque en la personne de Luig Puig qui fut ministre de la culture de la Generalitat de Catalogne sous Charles Puigdemont aujourd’hui exilé en Belgique pour échapper à la justice espagnole.
Voici un aperçu de quelques uns des thèmes abordés, à partir d’interviews réalisées par Maria Lanfranchi d’Alta Frequenza.

Assassinat d’Yvan Colonna : la vérité est elle possible ? La réponse de Maître Mercinier-Pantalacci, avocat de la famille d’Yvan Colonna

Maître Mercinier-Pantalacci l’avocat de la famille d’Yvan Colonna.
Maître Mercinier-Pantalacci l’avocat de la famille d’Yvan Colonna.

Trois semaines après une violente agression par un co-détenu, le militant corse Yvan Colonna incarcéré à Arles, est décédé le 21 mars. L’affaire a suscité beaucoup d’émotion dans l’île, cela a décidé le gouvernement français à produire un rapport officiel sur les circonstances du décès. Rédigé par l’Inspection générale de la justice, il a été rendu public le 28 juillet et débouche sur des procédures disciplinaires à l’encontre de la directrice de la prison et d’un surveillant pour leurs « manquements » et leur « défaut de vigilance ». Ce sont donc les lampistes qui trinquent. Silence complet sur les nombreuses demandes de retour du prisonnier sur l’île exprimées depuis des années et qui sont restées sans réponse. Elles auraient évidemment permis d’éviter le drame. Sur cette affaire, voici l’analyse de Maître Mercinier-Pantalacci, avocat de la famille d’Yvan Colonna, et présent aux journées de Corti.

Cliquer ici pour écouter la réponse de Maître Mercinier-Pantalacci, avocat de la famille d’Yvan Colonna

La Polynésie au cœur du débat de l’internationalisation de la lutte

Polynésie

À l‘occasion des dernières élections législatives, les indépendantistes polynésiens ont remporté l’élection dans les trois circonscriptions de leur pays. Les trois élus du part souverainiste, le Tavini, sont ainsi présents à Corte à l’occasion des Ghjurnate Internaziunale. A l’heure où les souverainistes corses de Corsica Libera parlent de la nécessité de relancer l ‘internationalisation du débat et de la lutte, la présence de Moetai Brotherson, député NUPES, élu président de la Délégation des Outre-Mer au Palais Bourbon, était importante pour le mouvement. A l’heure où la Corse entame un cycle de discussions avec Paris, quel regard l’indépendantiste polynésien porte t-il sur sur ces débats et sur le futur statut qui pourrait en découler ?
Voici la réponse de Moetai Brotherson.

Évolution institutionnelle et combat pour la terre : les priorités de Jean-Victor Castor, député indépendantiste de Guyane

Guyane

Lors de sa campagne électorale pour les élections législatives, le député indépendantiste guyanais Jean-Victor Castor avait deux priorités politiques : l’évolution institutionnelle de son pays et la maîtrise foncière du territoire guyanais. Présent aux Ghjurnate di Corti pour dire la colère et les inquiétudes d’un peuple face à l’attitude de l’État français, il précise ici la situation en Guyane et le sens de son combat.
La réponse de Jean-Victor Castor.

Discussions Corse-Paris : loin d’un rendez-vous historique pour Corsica Libera

CorsicaLibera

«Revendication nationale corse et évolution statutaire: propositions pour un vrai processus historique», tel était le thème du grand débat qui a eu lieu aux Ghjurnate di Corti, juste avant le meeting de clôture. Il a abordé entre autres la question des «lignes rouges» posées par Paris, au moment où les rencontres ont démarré sur le futur statut d’autonomie de l’île. Une première réunion du «Comité stratégique pour l’avenir de la Corse » a eu lieu le 21 juillet entre le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et une délégation du courant autonomiste composée de Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de la Corse, et de Marie-Antoinette Maupertuis, présidente de l’assemblée de Corse. Les souverainistes de Corsica Libera demeurent critiques. Josepha Giacometti, conseillère territoriale à l’assemblée de Corse, évoque une simple «opération de communication de l’État», au lendemain d’une forte mobilisation populaire.

 Voici l’interview de Josepha Giacometti.

Le Biafra présent aux Ghjurnate di Corti

Partage

Pour la première fois, une délégation du Biafra est venue partager son vécu aux Journées de Corte. Ce pays se trouve actuellement sous la domination du Nigéria. L’IPOB (Indigenous People of Biafra) milite pour la renaissance d’un État indépendant, près d’un demi-siècle après la proclamation de la République du Biafra (1967-1970). Actuellement, l’IPOB mène aussi une campagne d’information internationale pour obtenir la libération de son leader, Nnmadi Kanu. Cette présence en Corse était également l’occasion de faire part d’exactions de groupes islamistes tels que Boko Haram, et d’évoquer la situation des peuples indigènes confrontés à la guerre.

Voici une interview de Chika Edoziem, chef de la direction d’État des Peuples Indigènes du Biafra.

Les indépendantistes sardes veulent un processus pour aboutir à l’autodétermination

Adriano Sollai
Adriano Sollai

Les indépendantistes sardes souhaitent aujourd’hui entrer dans un processus pour aboutir à l’autodétermination. Un processus de dialogue et d’action commune baptisé « Est Ora ! » est aujourd’hui à l’oeuvre ? Aux Ghjurnate di Corti, Adriano Sollai porte parole du parti ProgrReS (Progetu Repùblica), a abordé ce sujet, ainsi que l’enquête commune réalisée avec Corsica Libera sur la question du coût de la dépendance militaire. Voici son interview.

Sarde

Talamoni

 

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