Catalunya : le Tribunal constitutionnel admet l’amnistie des indépendantistes

Contestée par le Partido Popular (PP), la Haute Cour considère que cette loi est compatible avec la Constitution. Mais son application va encore faire l’objet d’interminables procédures.
Votée il y a treize mois, la loi d’amnistie avait permis l’élection du premier ministre socialiste Pedro Sanchez, grâce entre autres aux voix des sept députés indépendantistes de Junts. (...)

Sondage IFOP : radioscopie des revendications des peuples de l’Hexagone

62 % des habitants d'Iparralde, soit deux Basques sur trois, sont favorables à la création d'une collectivité à statut particulier du Pays Basque. Davantage encore (66%) sont d'accord avec l'enseignement obligatoire des langues régionales dans nos trois provinces historiques et 82 % pour la co-officialité. Et 32 % des habitants d'Iparralde se considèrent d'abord comme Basques.
Tels sont quelques-uns des résultats aussi surprenants qu'encourageants d'un grand sondage de l'IFOP réalisé auprès de 2000 habitants de sept régions de l'Etat français. Il a été rendu public à l'Université d'été de la fédération Régions et peuples solidaires qui a lieu en Corse du 25 au 29 août. (...)

Autonomie de la Corse : où en est le processus ?

La démarche corse s'enlise quelque peu, en partie victime de l'absence de majorité gouvernementale. Le média Corse Via Stella fait ici le point sur les prochaines étapes.
Enfin, le 2 août, François Alfonsi, ex-député européen et leader abertzale corse a publié l'analyse de la bataille en cours replacée dans une perspective historique depuis l'affaire d'Aleria (22/08/1975), acte de naissance du nationalisme corse. (...)

Escadrons de la mort en Pays Basque 

Précédant le GAL, de 1975 à 1983, diverses structures para-militaires ont semé la mort en Iparralde, mais aussi en Hegoalde, à Paris, Madrid et même en Amérique latine.
Le Batallón vasco-español est de loin le plus actif de ces groupes. Un livre d'Iñaki Egaña rappelle cet épisode assez oublié de notre histoire récente. (...)

Vilain temps et résistance

L’Édito du mensuel Enbata - Clash le 6 juin à Barcelone lors de la Conférence annuelle des présidents de régions. Isabel Diaz Ayuso, présidente PP de Madrid, quitte la salle lorsque ses homologues basque et catalan s’expriment dans leurs langues respectives.
La dirigeante de droite crache son venin : « Ils veulent chaque fois rendre davantage visible un État plurinational qui n’existe pas. La Catalogne, c’est l’Espagne, cela n’a aucun sens de mettre chez soi une oreillette [pour la traduction en espagnol]». Elle dénonce l’instrumentalisation des langues co-officielles qui vise « à nous faire sentir étrangers dans notre propre maison ». L’usage de l’oreillette est « une farce séparatiste » et « une manœuvre politique ». (...)

Mémoires en question

L’exposition Memoriaren basoak, Forêts de mémoires au musée San Telmo de Donostia, questionne la façon dont les régimes autoritaires construisent les traces de leur action pour asseoir leur pouvoir de contrôle social. Comment l’empreinte et les traumatismes qu’ils laissent façonnent-ils nos sociétés, suscitent des tensions, hier comme aujourd’hui ?
Des artistes s’en emparent et révèlent des phénomènes qui nous traversent. (...)