Semaines décisives

Les négociations entamées entre les gouvernements catalan et espagnol traverseront début février une phase décisive. A même moment, douze dirigeants catalans seront jugés par la cour suprême.
Le premier ministre espagnol espère obtenir aux forceps le soutien des députés souverainistes pour faire approuver le budget 2019 de l’État. S’il y parvient, il sera en bonne position pour contrer la montée de la droite aux élections municipales, autonomiques et européennes du mois de mai. (...)

Cela nous fait une belle jambe

La Cour européenne des droits de l’homme considère qu’Arnaldo Otegi condamné à six ans de prison et interdit de fonctions électives jusqu’en 2021, n’a pas bénéficié d’une justice impartiale de la part des tribunaux espagnols. La décision arrive bien tard et n’aura aucun effet concret.
Suite à l’affaire catalane et ses errements, une grave crise s’embrase et ronge le pouvoir judiciaire de la péninsule, dans un contexte d’ingouvernabilité du pays. (...)

Le temps du politique

L’arrivée inopinée au pouvoir en Espagne du socialiste Pedro Sanchez ouvre des perspectives intéressantes pour les nationalistes catalans et basques qui détiennent les clefs de la majorité gouvernementale. Cette dépendance devrait limiter la surdité et l’arrogance espagnoles.
Le nouveau ministère de l’Intérieur prépare un rapprochement des preso en fin de peine, âgés ou malades. (...)

Le nouveau président catalan ne lâche rien (2/2)

Elu par le parlement, Quim Torra nomme des ministres incarcérés ou en exil. Il maintient la pression sur l’Espagne qui s’enferre dans sa logique répressive bafouant les règles élémentaires de la démocratie. Le PNV apporte son soutien au gouvernement de Rajoy bien que le statut d’autonomie des Catalans soit suspendu.
Sous la menace du calibre 155 braqué sur sa tempe, le nouveau président ne gouvernera pas vraiment, mais il maintiendra vivant le message exprimé lors du référendum d’autodétermination. Suite et fin de la première partie. (...)

Le nouveau président catalan ne lâche rien (1/2)

Elu par le parlement, Quim Torra nomme des ministres incarcérés ou en exil. Il maintient la pression sur l’Espagne qui s’enferre dans sa logique répressive bafouant les règles élémentaires de la démocratie. Le PNV apporte son soutien au gouvernement de Rajoy bien que le statut d’autonomie des Catalans soit suspendu.
Sous la menace du calibre 155 braqué sur sa tempe, le nouveau président ne gouvernera pas vraiment, mais il maintiendra vivant le message exprimé lors du référendum d’autodétermination. (...)

L’Allemagne s’en mêle (2/2)

L’incarcération puis la libération de Carles Puigdemont en Allemagne brise le face à face hispano-catalan. L’extradition semble hypothétique, c’est un tournant. La gifle est très mal vécue par l’Espagne. Le débat politique commence à s’européaniser. Revenant sur tous ses engagements de solidarité pro-catalane, le PNV vote le budget de Mariano Rajoy assuré ainsi d’achever sa législature jusqu’en 2020.
Suite et fin de la première partie datée du 14 mai dernier.