Mes nouveaux yeux…

«Le véritable voyage ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages mais d’avoir de nouveaux yeux». C’est en cherchant un titre pour ces quelques lignes que je suis tombé sur cette citation de Marcel Proust.
Elle résume en quelques mots et on ne peut mieux le sens des sentiments que je souhaite exprimer ici.

Avant l’heure, ce n’est pas l’heure…

En 2013, par la voix du Premier Ministre d’alors, le Gouvernement déclinera, sans plus d’arguments ou de propositions, le souhait clairement exprimé par notre territoire en faveur d'une collectivité territoriale. Telle était la situation jusqu’au 27 juin dernier, date à laquelle le Préfet des Pyrénées Atlantique s’est fait le porte parole de propositions tenant à l’organisation du Pays Basque.
Faut-il que nous doutions à ce point de notre projet pour être tenté de nous engouffrer dans celles que nous propose, sans plus de concertation, le Préfet ? Faut-il que nous doutions à ce point de nos forces pour imaginer une seule seconde que ces propositions auraient été faites si notre projet n’avait pas éveillé quelques craintes au niveau gouvernemental ?

Amorcer le dialogue

"Devant une telle insistance de la société civile et des élus basques, l'Etat peut-il continuer à ignorer ces requêtes ?"
Au lendemain de la manifestation ayant réuni plusieurs milliers de participants en faveur de la résolution du conflit et de la paix, la question est évidente au point d'être repris en sous-titre d'un article du principal quotidien d'Iparralde.

La lecture inférentielle

J’ai écrit ces quelques lignes en rentrant d’Herri Urrats. Je voulais comprendre comment un même texte, en l’occurrence la circulaire préfectorale, pouvait être interprété aussi différemment par les uns et par les autres.
Lors des prises de paroles officielles de la 31e édition d’Herri Urrats, là où la majorité des interventions y ont vu des freins, des blocages, des rappels à la loi, Frantxoa Maitia y a vu des avancées mais aussi, la nécessité de trouver un cadre juridique.

C’est quelque chose que j’ai vécu…

Les dernières élections ont amené leurs lots de consécrations, de surprises, de satisfactions, de déceptions. Les conseils municipaux se sont organisés et sont aujourd’hui en ordre de marche. Les conseils communautaires leurs emboitent le pas.
Pour de nombreux nouveaux élus, et particulièrement pour ceux qui le sont pour la première fois, une fois l’euphorie de l’élection passé, c’est humain, chacun, en fonction de son caractère va être confronté à des sensations et des ressentis différents. Pour d’autres candidats à ces élections municipales il y a eu la déception. La déception de ne pas être élu. La déception de n’avoir pas su convaincre.

Un train pour Logroño

Aujourd’hui voyager, organiser un voyage, est quasiment devenu un jeu d’enfant. Le développement d’internet permet d’avoir accès à quasi toutes les compagnies de transport, ainsi qu’à une multitude d’agences de voyage… On peut choisir un voyage suivant divers critères,...
Mais là, j’avais juste le projet d’aller à l’autre bout du Pays Basque, à Logroño en train. Et là les choses se compliquent. Impossible de réserver par internet. Pour le site de la SNCF Logroño n’existe pas. Et pour la RENFE ce n’est pas possible.

Apolitique… ah bon ?

Les élections municipales se profilent. En vue du scrutin des 23 et 30 mars les listes se mettent en place, s’organisent, se définissent.
Même si elles ne seront officielles qu’au soir du 6 mars prochain, date de clôture des candidatures, il est d’ores et déjà possible de constater que dans bon nombres de villages ce ne sont pas moins de 3 ou 4 listes qui seront en compétition… Parmi elles, il est surprenant de constater que beaucoup se déclarent ‘apolitique’.

35 x 100 = 3500

Dès la fin de la manifestation organisée par Batera à Mauléon, les organisateurs annonçaient la participation de plus de 3500 personnes, chiffre confirmé (à 500 près) par les services de la Gendarmerie... Plus tard, l'article Sud-Ouest annonçait «Mauléon : plusieurs centaines de manifestants Batera dans les rues».
Certes, 3500 c'est aussi "plusieurs centaines" (35 exactement), mais on n'induit pas la même idée...

La langue basque n’est pas en danger…

Mais quand est-ce qu'on peut dire qu'une langue est en danger ? On se souvient tous de la question 'à peine ' provocatrice du Sous-Préfet lors de son entretien avec les médias du Pays Basque. Avec un peu de recul (c'est vrai qu'on n’en prend pas assez) et un peu de dérision, je crois que je peux essayer (juste essayer) d'apporter des éléments de réponse.
En fait tout dépend de la langue, mon bon Monsieur...