35 x 100 = 3500

Dès la fin de la manifestation organisée par Batera à Mauléon, les organisateurs annonçaient la participation de plus de 3500 personnes, chiffre confirmé (à 500 près) par les services de la Gendarmerie... Plus tard, l'article Sud-Ouest annonçait «Mauléon : plusieurs centaines de manifestants Batera dans les rues».
Certes, 3500 c'est aussi "plusieurs centaines" (35 exactement), mais on n'induit pas la même idée...

La langue basque n’est pas en danger…

Mais quand est-ce qu'on peut dire qu'une langue est en danger ? On se souvient tous de la question 'à peine ' provocatrice du Sous-Préfet lors de son entretien avec les médias du Pays Basque. Avec un peu de recul (c'est vrai qu'on n’en prend pas assez) et un peu de dérision, je crois que je peux essayer (juste essayer) d'apporter des éléments de réponse.
En fait tout dépend de la langue, mon bon Monsieur...

Il fallait y être !

Tout a été dit sur la réussite des journées Alternatiba.
Tout ou presque a été entendu, tout a été écrit, à travers les comptes rendus des divers médias... Mais il faut le reconnaitre, malgré le talent des journalistes et des reporters, malgré les mots utilisés, choisis sans doute pour retranscrire le plus fidèlement possible l’événement, aucun des articles n’a réussi à me faire «revivre» ou «ressentir» les impressions ressenties en ce dimanche d’Alternatiba.

A la limite de l’acceptable

Au Pays Basque nous sommes arrivés à la limite de l’acceptable. Ici aussi la taille du porte-feuille de l’acheteur ne doit plus être le seul critère permettant la transaction. L’achat ou la vente d’un bien immobilier doit être encadré afin d’échapper à toute logique spéculative.
Posséder une maison secondaire, ou être propriétaire d’une maison inoccupée, devra devenir plus compliqué, plus contraignant. La nécessité de casser les logiques de la spirale spéculative devient inéluctable. Acheter un terrain ou un bien devra devenir plus compliqué pour ceux qui n’ont pas d’attache.

Un Ministère sous influence…

Il aura tout de même fallu trois jours d’occupation du local bayonnais du Parti Socialiste, quelques interventions au sein du Conseil de Développement pour «agacer» le Sous Préfet, et l’assurance d’un président de Région, d’une sénatrice et d’une députée pour décrocher le principe d’une réunion de travail à Paris, à l’Assemblée Nationale...
Le représentant de l’Etat, ou du Ministère de l’intérieur, on ne sait plus, confirmait, dans l'émission "Ahoan Bilorik Gabe", en termes diplomatiques et avec des mots choisis, que «le gouvernement ne considère pas qu’il doit s’engager dans un processus de paix, notamment parce qu’il considère que la France n’a jamais été en guerre», «qu’il n’y a pas de solution concernant la loi Falloux qui empêche l’investissement public dans les ikastola» et «que le Gouvernement a plusieurs fois dit qu’il n’accordera pas l’institution demandée par la majorité des élus du Pays Basque»...

AG de Batera, pour maintenir le cap fixé

L’amendement déposé par Mme Frédérique Espagnac à la veille de la manifestation du 1er juin, a provoqué stupeur et incompréhension auprès de la très grande majorité des partisans de la Collectivité Territoriale Pays Basque. C’est le moins que l’on puisse dire.
Nous devons réaffirmer notre attachement au projet Collectivité Territoriale Pays Basque, projet travaillé en commun et soutenu par un large consensus social et politique du territoire. Il ne fait aucun doute que nous finirons par être entendu. Toutes celles et tous ceux qui en sont convaincus seront à l’assemblé générale de BATERA le 13 juillet prochain à Espelette.