Ces Basques qui vendent

Les Basques ne sont ni plus ni moins vertueux que les autres peuples.
Les élus qui martèlent tel un mantra que “ce sont les Basques qui vendent” veulent surtout se dédouaner de leur manque de courage politique et de volonté d’encadrer plus fortement le marché du foncier et de l’immobilier. (...)

Un jour de colère

A l’aune d’une grande manifestation le 20 novembre et au sortir de l’été, il est temps de réaffirmer ce que doit être le tourisme dans notre pays si attractif, respectueux de son environnement comme de son économie, en plaçant les besoins de la population en premier plan.
Les abertzale sont pour un tourisme équilibré, par lequel les touristes sont appelés à découvrir un pays et ses gens tels qu’ils vivent réellement. Un tourisme qui serait au service du pays et non un pays au service du tourisme. (...)

Résidences secondaires (2) : Relancer la machine

L’imagination et la volonté politiques permettent d’agir pour limiter le nombre de résidences secondaires et inciter leurs propriétaires à les louer à l’année.
La surtaxe sur les résidences secondaires recèle en réalité un bien plus fort potentiel qui pourra être prochainement activé, dès la fin du processus de disparition de la taxe d’habitation. (...)

PLH, le grand bond en arrière

Certains propos tenus lors du Conseil communautaire de la CAPB, tendant à minimiser l’importance à accorder au PLH inquiètent.
Oubliant la hiérarchie des normes en matière d’urbanisme, cette attitude revient également à minimiser l’essence même de la Communauté Pays Basque et la nécessaire vision collective du territoire. (...)

Résidences secondaire (1) : Relancer la machine

Le nombre de résidences secondaires en Iparralde pèse lourdement sur la situation locale du foncier et du logement. Si ce constat commence à faire consensus, il faut en faire le préalable du PLH en cours de discussion, afin de pouvoir produire du logement sans avoir besoin d’en construire.
Le droit d’avoir un logement passe avant celui d’en avoir deux, mais le devoir de préserver son pays et sa planète passe également avant le privilège d’en jouir en simple consommateur.(...)

Pays Basque et immigration (II)

“Vivre au pays” n’est pas que s’y loger, et on ne souhaite à personne de trouver un logement sans autre perspective que d’y rester cloîtré. Vivre, c’est aussi travailler, disposer des services essentiels, d’accès à la culture, aux sports et aux loisirs, à la nature, à des relations sociales diversifiées.
Dans ma chronique du mois dernier, je souhaitais aborder la problématique du PLH par son entrée démographique, afin de rappeler qu’à mes yeux les besoins en logements ne doivent pas être analysés par le prisme d’une immigration qui serait néfaste à ce pays. Au contraire, non seulement cette immigration peut être considérée comme consubstantielle de l’histoire de ce territoire de passage et d’échange, mais en outre il y existe déjà à l’heure actuelle assez de logements existants pour accueillir tout le monde, à condition que ces derniers soient utilisés de manière équilibrée. Mais je concluais en avertissant qu’il ne fallait pas pour autant tomber dans l’angélisme, cela demandant quelques explications, non exhaustives. (...)

Pays Basque et immigration (1)

Les débats en cours autour du PLH de l’Agglomération Pays Basque prennent pour point d’appui un diagnostic implacable : notre territoire subit une forte augmentation de sa population, qui n’est pas due à sa natalité –le solde naturel étant négatif– mais à son attractivité qui entraîne un solde migratoire largement positif, cela augmentant d’autant le besoin en logements.
Si les faits sont incontestables, il convient toutefois de bien prendre garde aux lectures que l’on en fait, au risque de se tromper de combat voire de finir dans une ornière idéologique. (...)