L’art de faire du neuf avec de l’ancien
Luis Emaldi Azkue - Un spectre hante Euskal Herria depuis quelques années. Sur les murs de Baiona, de Donibane Lohizune ou Bilbo, on retrouve des affiches avec une esthétique aux allures avant-gardistes russes des années 20. Dans les rues, des cortèges de jeunes avancent derrière des pancartes qui dénoncent la dictature bourgeoise et arborent des drapeaux rouges. Les chants, slogans et tracts distribués sont en euskara, mais pas de trace d’un ikurriña.
Dans nos conversations, tout le monde entend parler ici et là de GKS, Itaia ou du Kontseilu Sozialista. Mais de quoi s’agit-il vraiment ? (...)