Amateurisme et mépris de Paris, mobilisation de Mauléon

Demande d’une collectivité territoriale sans réponse argumentée, menaces sur les ikastola et les antennes des services publics, ratification de la charte des langues régionales, avec du plomb dans l'aile… Tous les dossiers du Pays Basque sont bloqués à Paris.
Face à cette situation de blocage, mépris et discrimination, nous devons apporter une réponse immédiate en étant nombreux et nombreuses le 30 novembre prochain à Mauléon.

Un contrat, sinon rien !

Si résistance il doit y avoir, ce n’est qu’à partir des outils comme le conseil des élus et de développement qu’elle pourra s’organiser et produire des effets.
Il est évident que si nous n’avons pas obtenu un nouveau contenant, nous sommes à la tête d’un riche contenu fruit du travail collectif des deux assemblées. Nos interlocuteurs si laudateurs sur le "pays" Pays Basque ne pourront donc que souscrire à la volonté d’un contrat ambitieux!

Financements publics, le piège

A l'heure où l'Etat français réduit les investissements dans les grandes infrastructures en raison de déficits abyssaux, les partenariats public-privés pour financer LGV ou grands stades sont appelés à la rescousse.
Entrepreneur, élu consulaire, Pantxoa Bimboire pointe les faces cachées de ces PPP. Il revient également sur la stratégie à adopter face au refus du gouvernement de concéder une Collectivité territoriale au Pays Basque.

Face à la bourgeoisie d’Etat

Le reniement de Mitterrand, l’esquive de Jospin et à présent le refus méprisant du gouvernement Hollande, jamais deux sans trois.
Que faire face à l’idéologie jacobine autoritaire des politiques français convaincus de nous avoir à l’usure ? Jean-Louis Davant, historien et essayiste, amorce une solution.

Une raison d’Etat cynique et violente

Situation bloquée, mais Xabi Larralde n’entend pas pour autant que la gauche abertzale fasse marche arrière. Elle doit s’inspirer des modèles Flamand, Ecossais et Catalan.
"Ce qui est en train de se passer en Ecosse, en Flandre ou en Catalogne nous démontre que nous nous situons à un moment clé de l’histoire dans lequel l’activation de dynamiques sociales puissantes assises sur une accumulation des forces large ne nous a jamais autant rapproché de l’obtention du droit à l’autodétermination de nos peuples"

Quelle stratégie gagnante pour la collectivité?

Paris ne veut pas d'un cadre institutionnel pour le Pays Basque Nord par peur qu'il ne renforce le sentiment d'appartenance au Pays Basque, germe de "séparatisme" et par peur qu'il ne permette de tisser des relations structurantes avec les institutions du Pays Basque sud, germe de "réunification".
Si demain, par manque d'une institution spécifique à Iparralde, des élus, notamment des élus non abertzale, et des responsables socio-économiques se mettaient à rechercher certains accompagnements nécessaires du côté d'une institution nationale basque, alors là, oui, les signaux rouges s'allumeraient pour de bon du côté de Paris.

Le SCoT de l’agglomération de Bayonne et du sud des Landes

Le 13 mai 2013, le Conseil syndical regroupant les délégués des six intercommunalités (EPCI) membres a voté le projet de Schéma de cohérence territoriale (SCoT) de l’agglomération de Bayonne et du Sud des Landes.
Le projet de SCoT sera ultérieurement soumis à enquête publique avant approbation définitive. Il n’est pas possible de résumer en quatre pages un document de 128 pages. Nous avons opté pour une retranscription partielle des orientations générales du SCoT, telles qu’elles s’expriment dans le rapport de présentation accompagnant le document voté le 13 mai.

Réflexions autour du ScoT

Le SCoT de l’agglomération de Bayonne et du sud des Landes a enfin été voté. Il était temps : pour un document censé établir les logiques de l’aménagement du territoire sur tout ce bassin de vie, en autorité sur les PLU et autres documents d’urbanisme locaux – bien singulièrement votés avant lui – le retard à l’allumage aura été plutôt conséquent.
"Un pays n’est et ne doit pas être figé ; il serait dangereux de dire qu’il ne faut plus rien construire et geler le territoire. Mais tout est dans la mesure et surtout dans l’avenir que l’on souhaite pour ce pays, avenir qui demande à être dessiné par une stratégie à long terme."