24 juin : l’INAO rejette le projet de modification du cahier des charges de l’AOP Ossau-Iraty dont la FDSEA et les agro-industriels veulent affaiblir le contenu.
25 juin : Laetitia Navarron, élue abertzale de Hendaia, proteste contre le refus de la majorité socialiste de protéger de la spéculation certaines zones de la ville et le développement de résidences secondaires.
+ « La FNSEA nous tue avec la loi Duplomb », affirme le syndicat agricole ELB qui fustige « une loi rétrograde, cadeau à l’agro-industrie », réhabilitant les pesticides.
26 juin : la préfecture annonce que l’État ne versera que 100.000 euros supplémentaires à l’Office public de la langue basque (OPLB).
+ À l’Assemblée nationale, le député abertzale Peio Dufau interpelle le ministre chargé de la Santé, au sujet de la fermeture des urgences à la polyclinique de Donibane Lohizune.
27 juin : la CAPB affiche sa déception devant la pingrerie de l’État (cf le 26 juin) : l’OPLB est menacé au regard de l’ampleur de ses besoins face à l’évolution démographique d’Iparralde. Les élus appellent à la négociation.
28 juin : le conseil des ikastola choisit Donapaleu pour le site du deuxième lycée de Seaska qui ouvrira ses portes en 2027 avec 180 élèves.
1er juillet : le département vote une enveloppe de 1.898.900 euros en faveur des langues et cultures régionales, dont 695.500 pour le Béarn.
+ suite à une question de Colette Capdevielle, le gouvernement reconnaît la « contrainte » posée par la présence de la Commission départementale de Conciliation à Pau, difficile d’accès pour les locataires du Pays Basque. La balle est dans le camp du Préfet.
2 juillet : fin du grand oral du bac où les élèves bascophones ont eu la possibilité de passer l’épreuve en euskara, grâce à la mobilisation des enseignants et le soutien de Seaska, Biga Bai et Euskal Haziak.
+ 40 urtez oroituz, herritar ekimena commémore le meurtre de quatre réfugiés à l’hôtel Monbar de Baiona et demande la reconnaissance institutionnelle et politique des victimes du GAL et travaille à la transmission de la mémoire historique.
3 juillet : les jeunes du gaztetxe de Donibane Garazi manifestent devant la mairie parce que celle-ci refuse de leur accorder une autorisation pour organiser des concerts rue de la Citadelle.
4 juillet : scandale au festival EHZ à Arberatze après une performance à caractère sexuel et jugée blasphématoire, le 29 mai, sur l’autel de l’église villageoise, par l’artiste Ane Lindane.
+ Le militant abertzale Beñat Elizondo (musicien et patron du Xaia à Behobia) fait appel de la décision du tribunal de Bordeaux du 26 juin, qui le condamne à verser à la SACEM des sommes exorbitantes, alors que les artistes basques ne reçoivent quasiment rien en retour au titre des droits d’auteurs.
7 juillet : Euskal Konfederazioa manifeste devant le siège bayonnais du conseil départemental et dénonce une collusion entre l’État et le département pour limiter le soutien financier à l’OPLB. Jean-Jacques Lasserre proteste vertement.
8 juillet : le Point Accueil Jour du BAB ferme ses portes pour insalubrité. La CAPB fera des travaux mais la réouverture ne pourra se faire avant la fin de l’année.
9-13 juillet : pour les fêtes de Baiona, le gaztetxe Zizpa et Gazte Asanblada organisent un programme alternatif selon des critères euskaldun, féministe, participatif, et en opposition au modèle dominant trop consumériste.
10 juillet : décès à l’âge de 95 ans de Maite Hennebutte-Maniort, avocate défenseure des réfugiés politiques basques, impliquée dans de nombreux combats écologistes biarrots et dans la sauvegarde de la benoiterie d’Arbona.
11 juillet : la mairie d’Urruña et Bai euskarari établissent la carte de l’euskara dans la commune. 42 acteurs privés, associations et commerces s’engagent à promouvoir la langue basque.
12 juillet : la caravane Mugak zabalduz (ouvrir les frontières) en faveur des migrants fait une halte à Hendaia et lance des roses dans la Bidassoa, en souvenir des Africains noyés dans le fleuve. Elle convergera vers Paris, puis Calais et Dunkerque.
14 juillet : le collectif Uztailak 14 rassemble 200 jeunes abertzale à Ezpeleta sous le slogan “Euskal Herria Askatu”
20 juillet : Euskal Herrian Euskaraz manifeste devant le Musée basque de Baiona et ses deux futures annexes de Donapaleu et de Maule, afin que l’euskara ne soit plus dans ces locaux une langue de seconde zone, mais la première langue d’usage.