« Rendre l’expression abertzale audible à Bayonne »

Jean-Claude IRIART - "Je crois que la constitution d’une liste qui amène des abertzale engagés à travailler avec d’autres qui le sont moins ou qui ne le sont pas, les compromis que cela nécessite de la part de chacun, dans une nécessaire réciprocité, correspond bien, à ce qu’il convient de privilégier pour Bayonne, compte tenu de sa sociologie, de sa diversité culturelle et du rapport de force politique existant."
"L’agglomération a jusqu’ici trop souvent tourné le dos au Pays Basque. Nous plaidons le bien fondé d’une attitude totalement inverse : afin de contribuer à une plus forte cohérence dans le traitement des questions spécifiques au territoire Pays Basque mais aussi dans l’intérêt des politiques menées par l’Agglomération Côte Basque Adour."

Heldu diren batailak

ren Sar Hitza - 2013ko azken asteetan, Ipar Euskal Herriko ezagupen instituzionala aldarrikatzen duten sektoreak mobilizaturik egoten ziren bitartean, frantses gobernamenduaren aldetik mugimendu batzuk ikusi ahal izan ditugu, ondoko hilabeteetan irekiko den sekuentzia berria iragartzen dutenak.
Azken bi urteetan instituzio aldarrikapenak lortu duen sostengu eta mobilizazio zabalek Estatua erantzun politikoak atxemaitera behartua dute.

Pragmatisme

L'Edito du mensuel Enbata - 2014 sera aussi l’année des scrutins d’autodétermination à l’intérieur d’Etats membres, en Ecosse le 14 septembre et en en Catalogne le 9 novembre. Grande première qui pose l’éclatement de l’Union, non par le retrait d’un membre, mais éclatement par le bas par la sécession interne d’une région-nation.
D'autre part, ressuscité par le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, dans son contrat d’avenir de la Bretagne, en réponse aux Bonnets rouges, la Charte européenne des langues régionales est venue en débat à l’assemblée nationale le 22 janvier.

1914, guerre civile européenne

Avec une belle avance, nous voici déjà dans la commémoration d’un funeste centenaire : celui du déclenchement de la première guerre mondiale : “La Grande Guerre” pour les Français, avec près d’un million et demi de morts et trois à quatre millions de handicapés, sur une population de 40 millions d’habitants à l’époque.
Cette commémoration servira-t-elle, une fois de plus, à célébrer le nationalisme d’Etat qui conduisit au naufrage de l’Europe ? Ce fut en effet une guerre civile européenne, entre des pays qui avaient la même civilisation, les mêmes valeurs judéo-chrétiennes, des cultures voisines et cousines, des modes de vie et des systèmes sociaux assez semblables.

Quelle souveraineté ?

Un territoire majoritairement pétrolo-dépendant pour son agriculture, son économie, ses logements, ses transports, son aménagement du territoire fonce vers le même type de mur, de crise programmée que celle traversée actuellement pour d'autres raisons par le modèle agro-alimentaire breton.
Demander la suppression de l’écotaxe me semble donc reposer sur des logiques du passé, des logiciels dépassés. Alors que la revendication abertzale que l’on retrouve présente dans le “Vivre, travailler et décider au pays” des Bonnets Rouges est particulièrement en phase avec le monde de demain.

Ecotaxe et ras-le-bol fiscal

L’écotaxe ne devait représenter en Bretagne que 42 millions de ponction (à comparer avec les 20 milliards annuels de chiffre d’affaire du seul secteur agro-alimentaire) mais permettait à la même Bretagne de récupérer 135 millions d’euros chaque année pour l’amélioration de ses infrastructures de transport.
Le contribuable moyen est en fait lésé non par l’écotaxe mais par sa suspension ! Ce sont en effet ses impôts qui vont continuer à payer plein pot l’usure des routes engendrée par les poids lourds en lieu et place des bénéfices des entreprises de transport routier, et de leurs donneurs d’ordre.

Un choix, un droit

L’adoption d’un projet de loi anti-avortement par le gouvernement de Mariano Rajoy a sonné comme un terrible rappel de ce que les droits des femmes ne sont jamais acquis. A nouveau resurgit un passé peu glorieux où l’interruption de grossesse est soumise à un réel danger pour la vie de la mère, ou consécutive à un viol qu’il faudra prouver.
Les manifestations se multiplient dans l’état espagnol, et à nouveau les femmes vont descendre par milliers dans les rues pour défendre le droit à une maternité choisie.