Du crime au chaos

L'Irlande du Nord n'en finit pas de solder les années de guerre civile.
Le fragile équilibre politique atteint grâce à la mise en place d'un pouvoir partagé entre unionistes et républicains à la suite des accords de Saint-Andrews du 13 octobre 2006 semble vaciller à nouveau.

Ecosse : vers un second référendum ?

Le rendez-vous des Ecossais avec la création d'un Etat indépendant avait tourné court en raison de la victoire du non au référendum d'autodétermination du 18 septembre 2014. Mais est-ce la perspective d'une longue traversée du désert qui attend les tenants de la souveraineté écossaise, à l'instar de ce qui se passe au Québec depuis l'échec du référendum du 30 octobre 1995?
Rien n'est moins sûr.

Douche écossaise au Kurdistan

Le 7 juin, les Kurdes célébraient la victoire du HDP aux élections législatives turques: jamais auparavant une formation pro-kurde n’était parvenue à passer le seuil de représentativité de 10%. Pour obtenir ce succès, son leader Demirtas s’était adressé à toutes les minorités du pays ainsi qu’aux électeurs progressistes turcs.
Voici un éclairage sur la reprise des hostilités entre Turcs et Kurdes.

Kurdistan : quelles perspectives ?

Après avoir montré les changements qui traversent les mouvements kurdes de Syrie, d'Irak et de Turquie ces dernières années, et expliqué la refondation idéologique de ce dernier.
Voici l'analyse du succès obtenu par le parti pro-kurde HDP aux législatives turques du 7 juin.

Les Kurdes au secours de la Turquie

Dans ma chronique précédente je décrivais l'évolution du PKK d’une idéologie staliniste vers une forme d’écologie sociale. Sous l’impulsion de leur chef emprisonné Abdullah Ocalan, les rebelles kurdes ne cherchent désormais plus à remplacer la tutelle turque par un nouvel Etat-nation kurde. Ils prétendent plutôt vider l’Etat-nation turc de sa substance en défendant une démocratie directe de type athénien.
Voici l’évolution parallèle de la branche politique du mouvement Kurde, le HDP (Halklarin Demokratik Partisi).

Le PKK, du stalinisme à l’écologie sociale

Le PKK en passe d’abandonner la lutte armée en Turquie. Qui l'eut dit, il y a quelques années, quand Abdullah Ocalan, leader incontesté du parti indépendantiste kurde, tombait dans les filets tendus par les services secrets Turcs, aidés du Mossad Israélien.
L’abandon de la revendication d’indépendance par le PKK ne serait donc pas une concession faite à l’ennemi mais une mesure de cohérence idéologique. L’objectif est d’impulser une démocratie directe de type athénien dans les municipalités kurdes, d’unir ces municipalités dans des confédérations plus larges et de vider de sa substance l’Etat-nation turc en visant l’auto-gouvernement.

Kanaky, l’indépendance à portée de main

L’accord de Nouméa, signé le 5 mai 1998, prévoyait des transferts de compétences de la France vers la Kanaky dans de nombreux domaines à l’exception de ceux de la défense, de la sécurité, de la justice et de la monnaie, et l’organisation d’un scrutin d’autodétermination entre 2014 et 2018.
Voici un point sur l'état des lieux actuel.

Kobané, tournant des négociations entre le PKK et la Turquie

Alors que les combats font rage entre les Kurdes syriens et les fanatiques de l’Etat islamique pour la maîtrise de Kobané à la frontière turco-syrienne, les chars d’Erdogan, sagement alignés à quelques encablures, assistent en spectateurs à la destruction de la troisième ville kurde de Syrie.
Voici les enjeux de ce jeu de massacre pour les Turcs et les Kurdes.