Les abertzale progressent mais perdent la Navarre

Les élections municipales et régionales voient la progression des abertzale PNV et EH Bildu en Hegoalde. L’union des droites espagnolistes et la montée du PSOE au détriment de Podemos font perdre aux abertzale la direction de la province de Navarre et sa capitale.
En Catalogne, ERC devient le premier parti du pays. Oriol Junqueras en prison, Carles Puigdemont en exil, la candidate PNV et celui d’EH Bildu sont élus députés européens. (...)

Forte poussée abertzale et socialiste

Avec une majorité de députés abertzale (10 sur 18 élus), la Communauté autonome basque voit l’électorat de droite espagnoliste s’effacer de la carte. Seuls les socialistes résistent. En Catalogne, les républicains indépendantistes d’ERC arrivent en tête, ils sont deux fois plus nombreux que ceux de JxCAT (Puigdemont).
Le PP subit une défaite historique en Espagne où le PSOE arrive largement en tête : il aura besoin de s’allier à d’autres formations pour obtenir une majorité absolue et pourra quasiment se passer du soutien des indépendantistes catalans. (...)

Puigdemont pendu, brûlé et fusillé en Andalousie

L’effigie de l’ex-président catalan a été brûlée, pendue et fusillée sous les applaudissements de la foule, le dimanche de Pâques, dans le petit village de Coripe, au sud de Séville. Traditionnellement, a lieu ce jour-là un simulacre d'exécution d'une figure censée représenter "ce qui est négatif pour la société", baptisé "la mise à feu du Judas".
Le maire de la cité, membre du PSOE, a évoqué pour se défendre "une satire, une parodie sur un homme qui a fui la justice". Bien que l’information ait fait fureur sur les réseaux sociaux ibériques, les réactions de protestation contre cette macabre mise en scène ont été relativement faibles dans la péninsule ibérique. Voici quelques extraits de la réaction de Carles Puigdemont, toujours exilé en Belgique. (...)

Des élections pour quoi faire ?

Du 28 avril au 26 mai, quatre élections importantes auront lieu dans l’État espagnol : législatives, européennes, autonomiques et municipales dans la plupart des nationalités.
La parole rendue aux électeurs dans un contexte politique inédit devrait permettre de jeter les bases d’une nouvelle donne. Mais les peuples, leur Etat et leurs institutions ne mutent pas si facilement. (...)

Les Catalans mettent à terre le gouvernement espagnol

Les négociations entre indépendantistes catalans et socialistes espagnols ont tourné court. Faute de majorité aux Cortés pour voter son budget, le premier ministre Pedro Sanchez jette l’éponge et fixe au 28 avril les prochaines élections législatives.
Dans ce climat de crise s'ouvre à Madrid le procès de 12 dirigeants indépendantistes catalans qui devrait durer trois mois.(...)

Semaines décisives

Les négociations entamées entre les gouvernements catalan et espagnol traverseront début février une phase décisive. A même moment, douze dirigeants catalans seront jugés par la cour suprême.
Le premier ministre espagnol espère obtenir aux forceps le soutien des députés souverainistes pour faire approuver le budget 2019 de l’État. S’il y parvient, il sera en bonne position pour contrer la montée de la droite aux élections municipales, autonomiques et européennes du mois de mai. (...)

Cela nous fait une belle jambe

La Cour européenne des droits de l’homme considère qu’Arnaldo Otegi condamné à six ans de prison et interdit de fonctions électives jusqu’en 2021, n’a pas bénéficié d’une justice impartiale de la part des tribunaux espagnols. La décision arrive bien tard et n’aura aucun effet concret.
Suite à l’affaire catalane et ses errements, une grave crise s’embrase et ronge le pouvoir judiciaire de la péninsule, dans un contexte d’ingouvernabilité du pays. (...)