Le temps du politique

L’arrivée inopinée au pouvoir en Espagne du socialiste Pedro Sanchez ouvre des perspectives intéressantes pour les nationalistes catalans et basques qui détiennent les clefs de la majorité gouvernementale. Cette dépendance devrait limiter la surdité et l’arrogance espagnoles.
Le nouveau ministère de l’Intérieur prépare un rapprochement des preso en fin de peine, âgés ou malades. (...)

Le nouveau président catalan ne lâche rien (2/2)

Elu par le parlement, Quim Torra nomme des ministres incarcérés ou en exil. Il maintient la pression sur l’Espagne qui s’enferre dans sa logique répressive bafouant les règles élémentaires de la démocratie. Le PNV apporte son soutien au gouvernement de Rajoy bien que le statut d’autonomie des Catalans soit suspendu.
Sous la menace du calibre 155 braqué sur sa tempe, le nouveau président ne gouvernera pas vraiment, mais il maintiendra vivant le message exprimé lors du référendum d’autodétermination. Suite et fin de la première partie. (...)

Le nouveau président catalan ne lâche rien (1/2)

Elu par le parlement, Quim Torra nomme des ministres incarcérés ou en exil. Il maintient la pression sur l’Espagne qui s’enferre dans sa logique répressive bafouant les règles élémentaires de la démocratie. Le PNV apporte son soutien au gouvernement de Rajoy bien que le statut d’autonomie des Catalans soit suspendu.
Sous la menace du calibre 155 braqué sur sa tempe, le nouveau président ne gouvernera pas vraiment, mais il maintiendra vivant le message exprimé lors du référendum d’autodétermination. (...)

L’Allemagne s’en mêle (2/2)

L’incarcération puis la libération de Carles Puigdemont en Allemagne brise le face à face hispano-catalan. L’extradition semble hypothétique, c’est un tournant. La gifle est très mal vécue par l’Espagne. Le débat politique commence à s’européaniser. Revenant sur tous ses engagements de solidarité pro-catalane, le PNV vote le budget de Mariano Rajoy assuré ainsi d’achever sa législature jusqu’en 2020.
Suite et fin de la première partie datée du 14 mai dernier.

L’Allemagne s’en mêle (1/2)

L’incarcération puis la libération de Carles Puigdemont en Allemagne brise le face à face hispano-catalan. L’extradition semble hypothétique, c’est un tournant. La gifle est très mal vécue par l’Espagne. Le débat politique commence à s’européaniser.
Revenant sur tous ses engagements de solidarité pro-catalane, le PNV vote le budget de Mariano Rajoy assuré ainsi d’achever sa législature jusqu’en 2020. (...)

Camisole espagnole

L’arrestation de Carles Puigdemont en Allemagne et l’incarcération de cinq députés par Madrid décapitent le mouvement indépendantiste catalan. Par la suspension de l’autonomie comme par l’action de sa “justice”, l’Espagne fait tout pour qu’un gouvernement fantoche, soumis à ses ordres, dirige le pays.
Elle bloque l’émergence d’une solution politique respectueuse des règles démocratiques et conforme à la demande des électeurs. (...)

Trouver une porte de sortie

Les partis indépendantistes catalans recherchent une formule viable pour constituer un gouvernement qui permettrait de mettre fin à la suspension du statut d’autonomie et à la gestion directe du pays par l’Espagne.
L’affaire catalane aboutit à une situation de crise et de blocage, aussi bien à Barcelone qu’à Madrid. (...)

Carles Puigdemont à la manoeuvre

Destitué et exilé à Bruxelles, menacé d’être incarcéré par l’Espagne, le président catalan a gagné les élections du 21 décembre provoquées par Mariano Rajoy.
La pression espagnole demeure très forte sur les députés indépendantistes. Un quart d’entre eux, soit 18 sur 70, sont sous le coup d’inculpations pour avoir participé à l’organisation du référendum en 2017. Ils risquent la prison et l’interdiction d’exercer tout mandat électif. (...)