La justice européenne passe l’Espagne tousse

La décision de la Cour européenne des droits de l’homme qui annule la “doctrine Parot” gêne le gouvernement espagnol et suscite dans la rue la réprobation de la droite. Mais l’Audiencia nacional et la Cour suprême ont entériné la décision. Quarante et un prisonniers politiques basques sont déjà élargis au 26 novembre. D’autres vont suivre.
Le lobby espagnol si puissant à Bruxelles, au point de faire modifier en quelques années tout le droit européen en matière judiciaire et policière, semble avoir perdu de sa toute puissance.

L’Espagne fête les 30 ans du GAL

Pour cet anniversaire, elle libère le général de la garde civile Enrique Rodriguez Galindo, un des maîtres d’oeuvre du GAL, et réprime plus que jamais les militants indépendantistes.
Les successeurs d'Aznar, qu’ils soient, socialistes ou PP, n’ont pas modifié d’un iota la ligne fixée.

Diada 2013

Avec un million et demi de participants à une chaîne humaine de 400 km, l’Aberri eguna catalan a revêtu cette année une dimension particulière et ouvert la perspective d’un référendum d’autodétermination pour l’an prochain.
Voici trois siècles, en 1714, les Catalans perdirent leur souveraineté face à une coalition franco-espagnole. "Ils luttèrent avec des couteaux, des fusils et des baïonnettes. Aujourd’hui, nous avons d’autres armes : la démocratie, le civisme, l’esprit pacifique et la mobilisation. Des centaines de milliers de Catalans vont unir leurs mains pour la défense de la liberté de notre pays"

Le PNV signe avec le PSOE

En signant un accord fiscal et de relance économique avec les socialistes, le PNV choisit son allié privilégié pour gérer le gouvernement de la Communauté autonome basque.
Le parti a choisi la moins mauvaise des solutions en s’alliant avec les socialistes. Il renoue ainsi avec la cogestion en alliance des années 1986-1997. Avec toutefois une différence de taille: pas de ministre socialiste au gouvernement… dont il garde un souvenir exécrable.

Un magistrat français emprunte le « hil bide » de sa victime

«Nous autres serviteurs du droit», ainsi se présente le narrateur du dernier livre de l’écrivain François Sureau, Le chemin des morts. Il nous raconte l’histoire d’un jeune haut fonctionnaire, auditeur au Conseil d’Etat au début des années 80.
L’homme siège à la commission des recours des réfugiés, chargée d’accorder ou de refuser aux demandeurs d’asile le statut de réfugiés.

Lettre à un jeune abertzale 1-2

Manu Robles-Arangiz fundazioa et Eusko Ikaskuntza ont organisé une journée au Musée Basque de Bayonne à l’occasion des 50 ans du journal Enbata.
Lors de la table ronde qui a terminé cette rencontre, autour de Patxi Noblia, Jean-Louis Davant, Jakes Abeberry et Christiane Etchalus, la question d’un jeune abertzale est restée quelque peu sans réponse. Ellande Duny-Pétré tente aujourd’hui de lui répondre. Partie 1-2.

Lettre à un jeune abertzale 2-2

Manu Robles-Arangiz fundazioa et Eusko Ikaskuntza ont organisé une journée au Musée Basque de Bayonne à l’occasion des 50 ans du journal Enbata.
Lors de la table ronde qui a terminé cette rencontre, autour de Patxi Noblia, Jean-Louis Davant, Jakes Abeberry et Christiane Etchalus, la question d’un jeune abertzale est restée quelque peu sans réponse. Ellande Duny-Pétré tente aujourd’hui de lui répondre. Partie 2-2.

Le phénomène des réfugiés politiques basques en Iparralde du XIXè siècle à l’accueil des réfugiés de la Guerre civile (1/3)

Avec la manifestation du 15 juin à Biarritz, le collectif des réfugiés et exilés issus du conflit qui oppose le Pays Basque et l’Espagne, revient sur le devant de la scène. La présence de ces femmes et de ces hommes en Iparralde n’est pas nouvelle.
Bien qu’hier encore en grande partie réduits à la clandestinité, ils ont marqué et nourri l’histoire de nos trois provinces et celle de la revendication basque. Mais à chaque génération, à chaque défaite, le prix est très lourd à payer. Voici un regard dans le rétroviseur pour évoquer l’ampleur et les effets de ce phénomène politique.

Nouvelles vagues de réfugiés à partir des années 60 (2/3)

La répression atteindra son acmé avec la grande rafle du 3 octobre 1987. «A l’heure du laitier», 2000 policiers français procèdent à 120 interpellations qui aboutissent à 55 expulsions vers l’Espagne, 12 vers l’Algérie, 3 vers le Venezuela et 3 assignations à résidence.
La fameuse sentence du ministre de l’Intérieur Charles Pasqua: «La démocratie s’arrête là où commence la raison d’Etat», vient justifier le tout. (...) En 30 ans, et c’est là encore un trait majeur de cette affaire, à l’initiative de l’Espagne, l’offensive diplomatique, l’arsenal juridique, judiciaire, policier, ne cessent chaque année de se développer. Ils prendront une dimension colossale, tous azimuts.