Les preso, toujours

Douze ans après la disparition d’ETA, environ 150 militants basques demeurent en prison. Des otages en somme, entre les mains d’une Espagne qui refuse toujours de voir en eux des prisonniers politiques.
Relayées par la droite espagnole et certains magistrats, plusieurs associations de victimes d’ETA font pression sur les autorités pour contrecarrer les mesures d’élargissement ou même d’assouplissement de leur régime pénitentiaire conformes à la loi. (...)

Vrais-faux dossiers policiers contre les souverainistes catalans

Le commissaire José Manuel Villarejo en poste de 1993 à 2017, est l’homme de l’intox et des coups tordus. Spécialisé dans les écoutes illégales, il fut chargé par Jorge Fernandez Diaz, ministre de l’Intérieur du gouvernement PP de Mariano Rajoy, de discréditer des personnalités indépendantistes catalanes, pendant la période des référendums d’autodétermination.
Tous ses rapports aussi confidentiels qu’anonymes —telles les fameuses « notes blanches » des services de renseignement français— atterrissaient sur le bureau du premier ministre qui en était très friand. Certaines infos faisaient l’objet de fuites dans la presse de droite. (...)

EH Bildu demain en tête dans la Communauté autonome

L’Edito du mensuel Enbata - En d’autres termes, le PNV peut-il perdre le pouvoir ? L’histoire dit que non. Du moins dans des circonstances normales. Pas comme en 2009 où, les souverainistes étant interdits, une coalition espagnoliste PSOE-PP lui ravit le gouvernement de Gasteiz.
Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts de l’Urumea et du Nervión. (...)

Joseba Asirón d’EH Bildu nouveau maire d’Iruñea

Une alliance contre nature entre la droite navarriste et les socialistes avait écarté Joseba Asirón pendant plus d’un mandat. La fédération PSOE de Navarre et EHBildu ont signé un accord politique qui a permis le 28 décembre aux souverainistes basques, en alliance avec GeroaBai et Zurekin-Contigo, de diriger la capitale de la Navarre.
Ce type d’accord va s’étendre à d’autres villes. (...)