Frankismoa beti hor

Naski, Espainiako nazio menperatuen arazoa ez da frankismoarekin hasia, askoz ere zaharragoa da, baina frankismoa deitzen dugun indar metaketa horrek zinez gogortu zuen, eta delako mugimendu politikoa ez zen Francorekin batean itzali, beti hor dago boterean. 1936ko uztailean
Kebek, Eskozia, Katalunia…Kanada demokrazian bizi da, Britainia Handia halaber, Espainia ez oraino…(...)

Contre la verticalité

A chaque pas, l’on se heurte à la verticalité du pouvoir politique dominant et du système économique en vigueur. Le caractère olympien du pouvoir central tend à se renforcer de façon inquiétante à travers le monde, y compris dans des Etats en principe démocratiques : Russie, Turquie, Vénézuéla, Pologne, Hongrie, Espagne… Pour être moins brutale, cette tendance existe aussi dans la République Française, personnifiée par la figure du monarque républicain élu au suffrage universel direct, avec mandat impératif de faire des miracles dès les cent premiers jours de son règne.
Le Pays Basque fourmille d’initiatives, il est bien engagé dans la voie des solutions alternatives. Volonté, imagination, créativité, autogestion, solidarité au dedans et au dehors, voilà me semble-t-il des qualités porteuses d’avenir face aux verticalités dinausoriennes. (...)

Revenir aux fondamentaux

Comment se désintoxiquer de ces interminables présidentielles qui conditionnent toute la vie politique de France et de Navarre, remplissent l'écrasante majorité de l'espace public et prennent tant de têtes, y compris chez les abertzale ? L'irruption inattendue de Macron au sommet de l'Etat français semble faire découvrir à beaucoup de citoyens deux volets majeurs de notre situation géopolitique : d'une part le caractère libéral de l'économie mondiale, de l'autre le côté fortement monarchique quoique électif de la Ve République, et l'on dirait que le nouveau Président vient d'inventer ce nouveau système qui nous est pourtant familier depuis plusieurs décennies.
Il est temps de passer à d'autres registres, et en ce qui nous concerne de revenir à nos fondamentaux : notre esprit basque autogestionnaire, avec l'ambition de développer notre territoire et notre culture, sans pour autant ignorer nos collègues, cousins, voisins ou lointains qui vivent aussi des problèmes semblables aux nôtres. (...)

Subiraniaz bi hitz

Orokorki, Estatuaren subirania normalean absolutu bat ote da, bere lurraldean inolako bazterrik gabea?
Horretaz bi gogoeta egin gura ditut hemen, ahal bezain praktiko eta pragmatikoak, gai horretaz gehitu daitezkeen ausnarketa teoriko eta filosofikoak ni baino ausartago batzuei utziz. (...)

Europako ezkerrak ezinean

Nahi ala ez, globalizazioa hor dugu bere bi ondorio nagusiekin. Batetik mundu osoko biztanleekin konkurrentzian ezartzen gaitu, bestetik jende guzien solidario egin behar gintuzke.
Planeta bakarra dugu, eta horretan bizi behar denek, bizipideak banatuz. Berriki arte iduri zuen bazterrik gabekoak zirela lurreko ekeiak, erregaiak eta mota guzietako ondasunak. Orain badakigu zein mugatuak diren. Beste kontinenteek Europak eta Ipar Amerikak bezainbat xurgatuz, hiruzpalau planeta behar genituzke. Beraz argi dago : gizadiak iraun dezan, parte aberatsenek gutiago hartu behar genuke. (...)

Etrange dédoublement

J'ai découvert en statue du Commandeur la figure paradoxale du Français moyen qui me laisse perplexe. Imbu de principes universalistes, il est souvent un hyper-nationaliste qui s’ignore. Son raisonnement baigne dans l’universel. Il est le prototype de l’homo universalis, le cartésien et l’adepte des Lumières, l’inventeur des Droits de l’homme et du citoyen, le précurseur en tout, donc le modèle à suivre. Quand il nous dit de façon pathétique : “Mais enfin, soyez comme tout le monde”, cela signifie concrètement et naïvement “soyez comme moi”.
Dans les années 1950 une chercheuse américaine vient étudier la sociologie du village de Sainte Engrâce : elle commence par y apprendre la langue usuelle et profonde des habitants, encore très peu francisés. A la même époque un chercheur français arrive à Larrau avec le même projet : sans savoir un mot de cette même langue, il fait tranquillement une étude approfondie de la population locale. Tout est là. (...)

Frantziako monarkia nekezian

Monarkia errepublikar honek bizi politiko guzia baldintzatzen digu, azkenean izozten: V. Errepublika bere ateka motzaren burura heltzen ari dela dirudi. Hortik zelan atera daiteke?
Horren azpiko gaude zoritxarrez, eta gogora datorkit Beaumarchais XVIII. mendeko antzerki idazlearen ahapaldi hau: «Les grands nous font assez de bien quand ils ne nous font pas de mal», hots handikiek aski laguntzen gaituztela kalterik ez eginez. (...)

Macron a-t-il raison?

Au début de son règne (1830-1848) le roi Louis-Philippe se demande ce qu’il doit faire de l’Algérie, dont la conquête a commencé sous son prédécesseur Charles X par la prise d’Alger le 5 juillet 1830. Pour éclairer sa lanterne, il nomme le 7 juillet 1833 une commission d’enquête qu’il envoie sonder la nouvelle colonie encore embryonnaire. La commission, tout en restant favorable au maintien de la présence française, remettra au roi un rapport accablant...
Je ne ferai pas de commentaire à ce texte français officiel (dont un passage dit "...en un mot, nous avons débordé en barbarie les barbares que nous venions civiliser, et nous nous plaignons de n’avoir pas réussi auprès d’eux... ") qui conforte ce que je savais déjà sur la conquête de l’Algérie. Je demande seulement si le candidat Macron a eu raison de déclarer que la colonisation fut un crime contre l’humanité. (...)

Lehen urratsa?

Iparraldeko herrien elkargo bakarra euskaldunok proposatzen dugunetik urrun dago, baina lehen urrats bat izan daiteke.
Euskal Herria ofizialki hor dago Bidasoaz honainditik ere, 227 urtetako purgatoriotik lekora. (...)