Langue et souveraineté
“A l’impossible nul n’est tenu.” Certes. Mais comment vivre pour de bon sans désirer quelque part ce qui paraît impossible ? Dans notre cas, comment être abertzale, c’est-à-dire patriote, sans rechercher la souveraineté de notre nation dépourvue d’État ?
On le voit clairement ici et ailleurs : même dans le meilleur des cas, une nation sans État n’est pas pleinement reconnue. Elle dépend d’un État central qui à tout moment peut remettre en question un statut “régional” aussi favorable soit-il. (...)