Ce qui génère et ce qui dégénère (3)

Dernier volet d’une réflexion consacrée à la montée de l’extrême droite en France, cette analyse appréhende la situation au Pays Basque et appelle à la vigilance, même si notre territoire produit aujourd’hui son antidote dans l’action militante.
Face à un problème social dont l’origine est provoquée par des politiques libérales, les luttes qui ne permettent pas d’atteindre satisfaction peuvent glisser vers des conflits d’identité, de caractérisation des individus et des groupes parmi lesquels il faudrait répartir les quelques miettes encore disponibles. (...)

Ce qui génère et ce qui dégénère (2)

Après avoir pointé les ressorts de la montée de l’extrême droite en France, voici l'analyse, de cette problématique sur notre territoire, s’attachant à comprendre les mécanismes, qui contiennent, au Pays Basque, l’évolution de l’extrême droite et notamment les réponses militantes aux problématiques sociales.

Ce qui génère et ce qui dégénère (1)

Quels sont les ressorts de la montée de l’extrême droite en France ?
Dans le prolongement de la réflexion menée dans Enbata par Nicolas Goñi, voici une analyse sociologique et politique dans l’idée d’en tirer, dans un second temps, quelques enseignements pour mieux appréhender la situation du Pays Basque. (...)

Le monde d’après (2/2)

La pandémie a mis à nu les atouts et les faiblesses des différentes échelles territoriales en faisant émerger un nouvel intérêt pour le niveau local.
L’occasion également de mesurer les ressources et les fragilités de notre territoire. (...)

Le monde d’après (1/2)

La globalisation s’est avérée impuissante à solutionner ou même limiter les problèmes posés par la pandémie. D’où un retour des Etats sur le devant de la scène, mais davantage pour contrôler et réprimer que pour prévenir et assister.
Le retour du local est plus que jamais d’actualité. (...)

Orekari

Malgré les 40 ans qui nous séparaient, j’ai eu l’immense chance de partager quelques moments de militantisme avec Mixel, notamment au sein de Batera. J’ai eu l’occasion d’apprendre de tous ces moments ; mais surtout l’honneur de le compter parmi les participants à la thèse de sociologie que j’ai réalisée au sujet de la construction d’alternatives au Pays Basque Nord. Mixel nous a fait partager des éléments précieux de ses visions stratégiques et de son logiciel militant. Parmi toutes les analyses qui ont été coproduites avec les participants, il en est une qui l’a particulièrement marquée et qu’il déclarait être, pour lui, le résumé de son histoire.
Il s’agit d’une conception de la transformation sociale représentée par un fil qui prend pour point de départ l’existant et s’étend vers un horizon émancipateur sur lequel se déplace un funambule tenant un balancier dont les deux extrémités symbolisent la radicalité et le pragmatisme(*). (…)

Vers une nouvelle séquence de la CAPB

Ces derniers conseils communautaires semblent marquer un tournant pour la Communauté d’Agglomération Pays Basque. Après une longue période de gestation qui a permis de créer le premier échelon institutionnel, quelques indices laissent entrevoir une nouvelle séquence orientée vers une progressive politisation de la récente institution.
Cette dynamique impacte déjà un certain nombre d’acteurs qui s’adaptent à la nouvelle réalité institutionnelle du territoire. (...)

M22M, lutte des classes à l’UPPA

Le Mouvement du 22 Mars (M22M) est le nom que nous avions emprunté en 2016 lors de la constitution de la coalition entre étudiant·e·s basques, occitan·e·s, syndiqué·e·s de Solidaires et bon nombre d’indépendant·e·s en vue des élections étudiantes de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA).
Deux ans plus tard, à la fin de leur premier mandat, des étudiant·e·s M22M se présentent ce mardi 27 mars pour le renouvellement des sièges pour continuer à « travailler avec » les instances universitaires tout en sachant poser des oppositions de principe en rappelant toujours, à qui de droit, la mission de service public de l’UPPA. (...)