Derrière les gilets jaunes
Ces dernières semaines, l’actualité a été marquée par l’épisode dit des “gilets jaunes”, dont je dois avouer qu’il me laisse un arrière-goût désagréable dans la bouche, tant il me paraît en grande partie révélateur d’une tendance à l’individualisme d’une part et à la simplification d’autre part.
La dynamique des gilets jaunes, comme toute dynamique d’origine populaire –je n’ose dire “citoyenne” et à mes yeux cette connotation est importante–, est difficile à interpréter au plan sociologique sans un minimum de recul en particulier dans le temps, surtout quand on n’est pas soi-même sociologue. (...)