Enfin c’est l’été !

C’est la phrase la plus mécaniquement répétée ces derniers jours et nous l’avons tous et toutes plus ou moins entendue au boulot, en famille, dans la rue. Elle tourne la mauvaise page des intempéries récentes, elle est prometteuse de plaisirs simples attendus chaque année avec impatience, elle est synonyme de vacances, elle redonne le moral : enfin c’est l’été ! Comme les médailles, chaque phrase a aussi son revers, celui qu’inconsciemment on tente d’ignorer, celui qui se cache derrière cette pulsion libératoire dont nous avons tant besoin.C’est l’été et nous en arrivons à oublier que cette année il a frappé plus tôt que d’habitude, que malgré des aléas climatiques compliqués, l’élévation sournoise de la température est bien réelle et qu’elle n’apporte pas avec elle que de bonnes nouvelles.
Ce que charrie le bulletin d’informations quotidien aurait été impensable il y a seulement quelques années et même si nous revenons à d’autres dramatiques évènements comme par exemple celui des “boat people” dans les années 80, le contexte est effroyablement différent.(...)

Ez naiz “anti” bat!

Ez da oraikoa, azken denbora hauetan, hartzaren aldekoen eta kontrakoen arteko auzia minberatzen ari da. Pirineetako mendietarat berriz ekarri behar dira hartzak? Baietz diote bioainitztasunaren aldekoek. Ezetz, aldiz, uda mendian iragaiten duten artzainek.
Hona hemen ene ikusmoldea. (...)

La grande mutation

Aguxtin Errotabehere a publié aux Editions Elkar Jean Errecart La grande mutation, recouvrant la période allant de la Libération au-delà des années 70.
Cette grande mutation a forgé la physionomie actuelle d’Amikuze qui abritait auparavant un nombre record de métayers en mal de dignité, plongés dans la soumission et la précarité. (...)

Soldadutza unibertsala

Azken berrogei eta hamar urteetan zehar, jende batzuetarik, gaizki ikusia izaten zen derrigorrezko soldadutza Frantziako Estatuan, baita Europako lurralde askotan ere. Joan den mendearen hasierako nazionalismoek eratu zuten mentalitate militarista hertsi bat eta Frantziako gerla kolonialek eta 1968 urteko iraultzak "fama ona" kendu zioten urratsez urrats. Euskal Herriaren Hegoaldean ere, kontzientzia objektoreen mugimendua nahiko azkarra izan da. Horretaz oharturik haren denbora urterik urte murriztu dute Frantziako agintariek eta 1997-garren urtean azkenik betirako (?) kendu, soldadu profesionalei lekua utzirik.
Nire uste apalean hobeki litzateke errotik irakaskuntza sistema berrikustea, kontrola gehiago egitea eta lehen mailako ikasketak bukatu ondoren gazte guztiek oinarrizko gauzak jakin ditzaten neurri egokienak hartzea. Eskola irakasteko eta ikasleen aurrerapenak eta ezagutzak kontrolatzeko eta zaintzeko egina da. (...)

PME/PMI en Iparralde

La Chambre de commerce et de l’industrie du Pays Basque serait-elle en train de revoir sa conception du développement économique pour privilégier la qualité sur la quantité ?
L’alternative croître ou rester n’est pas exclusive, il peut y avoir, en même temps, une poursuite de type qualité susceptible par ailleurs d'avoir une conséquence positive sur le chiffre d’affaire. (...)

Le Président se trompe

Je ne peux laisser sans réagir un récent propos jacobin du Président de la République qui m’étonne d’ailleurs de sa part, étant donné que ses déclarations sont en général d’esprit girondin.
Le 20 mars à l’Institut de France il disait : “Au fond nous sommes le seul pays de la Francophonie qui ne vit qu’en français... Il n’y a que les Français qui n’ont que le français...” D’abord le Président se trompe...(...)

Egalité formelle ou réelle ?

Inscrite dans la devise de la république, et grande passion des Français, l’égalité est plus facile à décréter qu’à promouvoir réellement.
Et ceci est vérifiable dans de multiples domaines; tout aussi passionné par le fait législatif ce pays multiplie les textes en faveur d’une égalité supposée mais rechigne à combattre efficacement les discriminations qui minent outrageusement encore la société en 2018. (...)

Ongi etorri !

Alors que le délinquant financier Cahuzac échappe à la prison par une peine globale toute timorée vis-à-vis des faits de fraude fiscale et blanchiment, quatre militants syndicalistes d’Air France, dont un avait été relaxé en première instance, ont été condamnés en appel le 23 mai pour violences (deux chemises déchirées) à des peines de trois à quatre mois de prison avec sursis.
Çà fait cher la chemise ! Les cheminots, eux, cheminent dans une grève perlée face au mur intransigeant de ce gouvernement vraiment bien installé à droite. Et c’est assurément au pied de ce mur qu’on voit le Macron ! (...)