The Voice(s)

Chut ! Ne le dites à personne, il nous arrive de regarder TF1 en famille. Enfin uniquement “The Voice”. Bon c'est TF1, certes avec ses pubs -moins nombreuses en replay- mais c'est con à dire : on se laisse prendre au jeu. Comme on adore le chant, que l'émission est bien construite et que les quatre “coachs” ne sont pas des beaufs en puissance (1), on n'a pas raté une émission depuis 12 semaines ! Surtout que cela reste entre nous ! Qué vergüenza !(2)
Parce que la honte -pour la France en tous cas- c'est aussi en terme de “voix”, le score du FN du premier tour, déjà élevé avec 7.678.491 soutiens (21,30%), progresse encore démesurément et dangereusement en atteignant, au second tour, les 10 millions 644 mille et 118 voix (33,90% des suffrages exprimés). (...)

Desintoxikatzen

Enbata Hilabetekariko Sar Hitza - Frantziako agenda politikoak eta hauteskunde eztabaidek kutsatu dute Euskal Herria. Kasu guztietan, Euskal Herriko eztabaidak, ñabardurak ñabardura, Frantziako edozein lekutan bezalatsukoak ziren. Euskal gaiaren kutsua ageri zen batzuetan… edo ez, baina ez zen erabakigarria eztabaida horietan. Hauteskundeak estatu-nazio baten trinkotzeko eginak dira, bozemaileak batzeko (bereizketen gainetik) proiektu nazional baten ospakizuna den egun baten inguruan.
Frantzia herrialde demokratiko bat da… Frantziarentzat. Ez Euskal Herriarentzat. Demokrazia hori, frantses demokrazia da, bermatzen ditu frantziar hiritar gisa ditugun eskubideak eta betebeharrak. Euskaldun gisa ez. (...)

Le vote abertzale

L'Edito du mensuel Enbata - Spécificité de la Ve république, surtout depuis l’inversion du calendrier liée à la création du quinquennat, les législatives prolongent et solidifient le choix de la présidentielle. Seule inconnue, l’ampleur du résultat. D’autant qu’en l’espèce, la force politique du nouveau président est toute neuve, quasiment sans députés sortants et, pour l’essentiel, composée de citoyens sans mandat, issus de ce que, par commodité, l’on nomme société civile. Tout serait-il joué avant même l’ouverture de la campagne? En France peut-être, en Pays Basque sûrement pas...
Les trois candidats Euskal Herria Bai devraient bénéficier d’une notoriété découlant de leur reconduite du scrutin législatif de 2012 dans un paysage de plus en plus façonné par nos valeurs.
Déjà il y a cinq ans, EH Bai était la troisième force politique avec 9,78% derrière les deux grands partis français de gouvernement, le Parti socialiste et l’UMP... Cela nous oblige tous à la mobilisation pour coller les affiches, tracter sur nos places, être assesseurs dans les bureaux de vote, assister aux réunions publiques, réveiller ceux qui sont d’accord mais ne bougent pas… (...)

Logement et circulation ont leur propre solution !

Parmi les mesures qu’EH Bai propose dans la 6ème circonscription (Biarritz-Cambo), il en est une qui n’a surpris personne, et une autre que l’on n’attendait pas. Toutes deux ont reçu un excellent accueil.
Résidences secondaires dans le domaine du logement, poids-lourds dans le domaine des mobilités… au nom de l’impact social, économique et environnemental que produit un phénomène, on le sollicite pour aider au financement des politiques publiques qu’il contribue à entraver. (...)

Vote utile

En quoi le vote Euskal Herria Bai peut-il être utile aux habitants d'Iparralde ?
La question mérite d'être posée et la réponse argumentée aussi bien en direction des abertzale souvent tentés par l'abstention que de tous ceux et celles qui nous regardent avec sympathie sans franchir le pas et particulièrement dans cette séquence électorale française ouverte fin 2016 avec les primaires où chacun-e a agi en suivant plutôt ses défiances que ses préférences. (...)

Blancs bonnets et bonnets blancs ?

L'émergence d'Emmanuel Macron a le mérite de clarifier le panorama politique hexagonal. Après près de 35 ans de politiques menées au nom de la “compétitivité”, la France est-elle devenue plus “compétitive” ? Avec 15 ans de déficits successifs de la balance commerciale difficile de répondre par l'affirmative à cette question.
Pour Iparralde, l'enjeu du vote abertzale consiste à faire entendre la voix des luttes et du travail de terrain mené ici depuis près de 40 ans. (...)

De l’abstention abertzale

Si les élections présidentielles Françaises ne laissent pas de place à l'expression politique abertzale, les législatives qui s'en suivent, par leur organisation par circonscription, sont un espace où le mouvement abertzale s'investit depuis des décennies.
Penser que voter ne sert à rien, ou ne pas se donner les moyens de contribuer au choix des politiques publiques, c’est oublier les conséquences que cela peut potentiellement avoir pour soi-même ou pour ses proches dans les moindres aspects de sa vie quotidienne.Le jour où nos abstentionnistes se verront refuser l’accès aux soins sous prétexte qu’un ultralibéral aura été élu sur un programme social à l’américaine, on verra s’ils pensent que voter ne sert à rien. (...)

Et revoilà la LGV !

La ligne repointe son nez… à grande vitesse et s’inscrit au menu des débats de la Communauté Pays Basque.
Lors du dernier conseil le 8 avril, il ressortait de l’examen des documents que l’ex Acba avait consigné une somme de 4,5 millions au budget 2017, concernant l’engagement de financer le tronçon Tours-Bordeaux, ce qu’avait refusé pour sa part l’agglomération Sud-Pays Basque. (...)