Retour sur la Cop21

L'accord Cop 21 signé au Bourget par les 194 pays participants laisse une impression plus que mitigée. Certains n'y voient que poudre aux yeux et hypocrisie, d'autres le début d'une prise de conscience de la gravité du réchauffement climatique.
Tout reste à faire et pourtant rien ne sera comme avant.

Une victoire historique

On imaginait que ce serait un score étriqué, ou, encore une fois, un bon résultat mais sans la "gagne". Jamais, même dans nos rêves, on n'avait pensé possible de progresser de vingt mille voix entre deux tours, de 32.000 à 52.000 électeurs. Ces milliers de Corses ont, en ce 13 décembre 2015, écrit une page glorieuse de l'histoire de la Corse.
Cette poussée de l'électorat nationaliste entre les deux tours est un phénomène politique d'une ampleur rare et considérable. Il va bien au-delà d'une union réussie de deux démarches nationalistes.

Fin damnée

On ne s'est pas ennuyé en 2015. Il y a bien sûr ces actes fascistes commis par des décérébrés, en janvier ou en novembre. Et tous les autres événements, moins sanglants et moins cruels, mais parfois étonnants, risibles ou inquiétants.
Étonnants, comme ces mesures de gauche et écolo que vient de prendre ce gouvernement avec une complémentaire santé pour tous les salarié(e)s, une nouvelle prime d'activité, la “taxe tampon” qui passe de 20% à 5,5%, l'indemnité kilométrique vélo ou l'interdiction des sacs plastiques dans les magasins. Comme le retour de Nanard en politique. Bernard Tapie n'a pas toujours bonne presse mais s'y connaît en foot

La percée est une addition

L'Edito du mensuel Enbata - Alors que le débat des élections régionales s’animait sur le rempart dressé face à la vague du Front national dans l’hexagone, le destin de la Corse prenait par surprise l’opinion publique française, sa classe politique et médiatique. Une percée nationaliste Corse, qu’on n’aurait pas vu venir, prenait démocratiquement le pouvoir de l’institution insulaire taillée sur mesure par le Statut particulier dessiné par Joxe en 1991, revu par Jospin en 2002.
Rien de tout cela pour qui comprend la trajectoire nationale corse depuis l’acte fondateur de la cave d’Aleria, en août 1975, prise au fusil de chasse par Edmond Simeoni et les premiers abertzale dont son frère Max.

Eskualdekatze malestruka

Frantziako eskualde berriak baldarki marraztuak izan dira, presaka, adostasunik gabe, kriterio nahasiekin. Gobernuak ez du kontsentsurik bilatu. Errepublikako egitura hein horretara hunkitzen duen aldaketa batean, iduri luke gehiengo ahalik eta zabalena bildu behar litzatekeela, bereziki eskuinaren eta ezkerraren arteko zatiketarik ez dagoelarik oinarrian, eta hori kasu garbia zen dosier honetan.
Gobernuak ez du holakorik egin, hortik urrun.

Une bonne petite dictature ?

Quatre décennies durant, sciemment ou inconsciemment la société espagnole s’est efforcée d’oublier les trente-neuf années de dictature franquiste.
A l’occasion du quarantième anniversaire de la mort de Franco, le livre récemment publié par l’historien Mathieu Elgoyen, souligne le rôle joué par le repoussoir dictatorial dans l’affirmation de l’identité basque en Hegoalde.

Sur les sentiers de la liberté

Rencontre entre exilés républicains de la guerre d’Espagne et un alerte brigadiste international français qui prit les armes en 1936, à 19 ans.
Cette histoire prend une résonance particulière en ces temps de grandes migrations sur les routes de l’Europe moderne.

Comptes et mécomptes

Un article d'Iker Aranburu dans le numéro 3808 de Berria présente une analyse intéressante des comptes de l’Etat français. Il indique des recettes espérées pour 2016 de 301,7 milliards d’euros, pour des dépenses de 374,8 milliards. Le déficit généré sera donc de la différence, soit environ 73 milliards. Ce chiffre est en général comparé au PIB de la France: 2.200 milliards, soit un taux de 3.3%.
Ce chiffre bas en valeur absolue masque une réalité économique désastreuse.