Hé Manu, tu descends ?
C’est assez récurrent de louer un proche que l’on ne reverra plus. On traverse le fil de la vie comme des immortels et l’on contient nos émotions et nos élans par pudeur. Notre éducation, sans doute. Récemment, le mouvement euskaltzale a rendu hommage à un grand Monsieur, serviteur de la langue basque, Jean Haritschelhar.
Un autre grand Monsieur vient de partir sur la pointe des pieds. Manu Castiella, l’urbain néo-basque, via une vie bien remplie, a lui aussi apporté sa pierre à l’édifice chancelant de l’euskara.