Un jour, nous ferons gagner l’espoir

Dimanche soir en Iparralde, tout citoyen sincèrement de gauche était secoué par de bien étranges montagnes russes. Drôle d’itsasmendi où se succédaient brutalement l’euphorie des sommets et un désarroi abyssal. La déroute fratricide bayonnaise et l’arrivée de la droite décomplexée à Biarritz, qui s’ajoutent au triomphe écrasant de Claude Olive à Anglet.
En miroir : les superbes victoires abertzale à Ciboure, Itxassou, Urrugne, Ustaritz, qui rejoignent Biriatou ou encore Baigorri. (...)

Les dé(s)bats sont pipés : réponse à Ellande Duny-Pétré

Dans un article d'Enbata publié en ligne le 29 juin dernier E. Duny-Pétré, rédacteur attitré du journal, prétend apporter toute la lumière sur les futures élections à la présidence de la CAPB et revient sur les élections municipales à Bayonne.
Nous n'aborderons pas le premier point au fond : en effet, sous couvert de journalisme et, sans aucun doute au nom de la liberté d'expression, E. Duny-Pétré, intervient publiquement dans un débat interne du mouvement politique auquel il appartient par ailleurs. (...)

B.A.B. : 460 bizikletarik estreinatzen dituzte mundu berriko bizikleta bideak.

Igande honetan, uztailaren 5ean, 460 bizikletarik estreinatu dituzte BAB etorbideko eta RD810eko koronapista deitu behin behineko bizikleta bideak, bai eta ere Bizi! eta Txirrind’Ola elkarteek eraman hainbat mobilizazio eta aldarrikapenen fruitua den Baionako Paulmy etorbidean den behin betiko bi-norabideetako bizikleta bide berria.
Bizi! eta Txirrind’Ola elkarteek iraileean beran, BABko auzapezekin eta Mugikortasunen Sindikatuaren lehendakariarekin topatzerat galdegiten dute Bizikleta Planari buruz bai eta bizikleta elkarteen eta gai horretaz ari diren zerbitzu ezberdinen arteko elkarlana hobetzeko plantan emaiteko prozedura bati buruz elkarrizketatzeko. (...)

France Inter ou l’art de faire bégayer l’Histoire

Txomin Heguy - En mai 2019, lors de sa visite préparatoire au fameux G7 bunker de Biarritz, le président Macron, par l’une de ses envolées lyriques dont il a le secret,+ déclarait: “Le Pays basque est pour moi un exemple de résolution de conflit et de sortie des armes... Le devoir de l’Etat est d’accompagner le mouvement. Nous ne devons pas faire bégayer l’Histoire, il faut l’accompagner.”
Samedi 27 juin 2020, journal de 19 heures sur France Inter, service public de l’information, deuxième titre annoncé par le présentateur Yves Decamp: “Une chaîne humaine de 600 personnes en plein centre de Saint Jean de Luz, sympathisants de l’ex-ETA, les manifestants voulaient protester contre le sort réservé aux détenus de l’organisation séparatiste aujourd’hui dissoute.” Plus loin, lors du développement de l’information en question, dans la bouche du même journaliste, les “sympathisants de l’ex-ETA” deviennent “les militants ou sympathisants de l’ex-organisation séparatiste ETA”, puis encore, “les manifestants se sont installés en se tenant la main au centre ville de Saint Jean de Luz...” (...)

Toutes et tous à la grande vélo inauguration le dimanche 5 juillet !

Bizi et l’Atelier Vélo Txirrind’ola appelent à soutenir les pistes cyclables provisoires du BAB et à demander leur extension et leur transformation postérieure en pistes définitives à haut niveau de service.
Les deux associations organisent une grande vélo inauguration pour découvrir les pistes cyclables du BAB en groupe, le dimanche 5 juillet à 10h30, une fois qu’elles seront définitivement installées et sécurisées ! (...)

Muga gainetik, Euskal Herria

Joseba Aurkenerena - Ekainaren 20an, larunbatarekin, gaueko 11etan sua piztu zuten Iparraldeko mendietan, Artzamendin, Beltxun, Baiguran, Erebin, Oilandoin, Kalbarioan, Arranomendin, Arradoin, Zualmendin, Ursuian, Santa Barbaran, Mendibilen, Soihartzen…, euskal presoak beti gogoan ditugula aldarrikatzeko. Udaburuaren bezpera zen, gau magikoa beraz, eta mendi gailurretan piztutako su-meta haiek, aldarria izateaz gain, bazuten nolabaiteko lotura gure amalurrarekin eta gure sinesmen zaharrekin.
Eta igandea argitu zen, zeru ateri-ateria, txoriak nonahi kantari… Bezperan, gauerdian, arrotzek mugetan hiru hilabete luzez ezarritako barrikadak eta gainerako oztopoak kendu zituzten. Pausuko zubian, bai Lapurdin eta bai Gipuzkoan, jendea zen aiduru. Une horietan izan ziren irrintzinak Bidasoaren gaineko zubian, eta baita kantuak eta anai-arreben arteko besarkadak ere. Ibaiaren bi ertzetatik jaurtitako su-ziriek gaua zuten alaitu eta berria inguruetako herrietara zabaldu. (...)

« Etchegaray incarne ce dont Bayonne et le Pays Basque ont besoin »

Gabi Mouesca intervient dans la campagne électorale bayonnaise. Après avoir passé 17 années de sa vie en prison, l'ancien militant d'Iparretarrak a été responsable national du programme prison à la Croix Rouge Française, puis président de l'Observatoire International des Prisons (OIP – section française) et Chargé de mission à Emmaüs France. Il est aujourd'hui directeur d'une nouvelle structure oeuvrant dans le social, l'agro-écologie et l'insertion. Militant infatigable des droits fondamentaux, cette personnalité de la gauche abertzale défend l'élection du centriste Jean-René Etchegaray contre le candidat socialiste Henri Etcheto, en reconnaissant au maire sortant « un haut degré de responsabilité et d'humanisme » qui « transcende tout autre critère ».
Pour Gabi Mouesca, M. Etchegaray dépasse « les considérations idéologiques au profit de l'intérêt commun » quand M. Etcheto « entretient un discours et pose des actes qui aujourd'hui encore sont de nature à humilier et à blesser une partie conséquente de la population vivant et travaillant au Pays Basque », alimentant ainsi « la logique du maintien de conflit. » (...)

Marie Cosnay : Jean-René Etchegaray a eu ce courage-là

L'écrivaine bayonnaise Marie Cosnay, engagée en faveur des migrants, rappelle ici les "actes qui parlent" d'un maire atypique dans un dossier des plus sensibles.
"Un des enjeux majeurs en ce début du XXIe siècle est en effet la manière dont on accueille l’étranger. Bayonne est depuis deux ans le plus important point de passage des migrations venues d’Afrique de l’ouest. Notre frontière n’est pour autant, jusque-là, pas devenue le point hystérique qu’est celle avec l’Italie, par exemple, ou le Calaisis. Pour qu’elle ne le devienne pas, il faut que les politiques publiques, intelligentes et humaines, restent à la hauteur de l’enjeu. C’est ce qui guidera mon choix au deuxième tour." (...)