Bilbao : manifestation historique

Ce samedi 11 janvier 130 000 manifestants se sont mobilisés (110 000 selon la police municipale) à Bilbao en faveur des droits humains et de la paix.
Cette manifestation avait été appelée la veille par les partis politiques et syndicats majoritaires en Pays Basque (PNV, Sortu, Alternatiba, EA, Aralar, Geroa Bai, ELA et LAB) à la suite de l’interdiction par le juge Eloy Velasco de la manifestation annuelle en faveur des droits de prisonniers qu’avait organisée l’initiative Tantaz Tanta.

Lettre à Madame Taubira

Le mouvement Herrira a organisé le samedi 14 décembre une marche à Lannemezan où 200 personnes se sont mobilisées. Chants, danses et pique-nique ont accompagné les prises de parole.
Une délégation composée de la présidente d'Herrira (Garbiñe Eraso), un membre de la famille du prisonnier politique basque Ibon Fernandez Iradi, et Joana Haranburu (fille du prisonnier politique basque Txistor Haranburu) a été reçue par le directeur adjoint de la maison centrale. Elles lui ont transmis une lettre destinée à Madame Taubira, ministre de la justice.

L’Europe libère les Preso

La décision prise le 21 octobre par les juges de STRASBOURG a provoqué une petite révolution en Espagne. Saisis par les avocats de la militante de ETA Inès DEL RIO pour une détention prolongée du fait de «la doctrine PAROT», ils ont déclaré celle-ci illégitime. Le lendemain Inès DEL RIO sortait de prison.
Il reste trente-six cas à régler. La doctrine PAROT a vécu.

Procès en rafale

La reprise des procès démontre que les Espagnols n’entendent pas lâcher prise.
Seule note d'espoir, la décision très attendue de l’Europe : la Cour européenne des droits de l'homme de Strasbourg a exigé de l'Espagne qu'elle abandonne la doctrine Parot.

La France condamnée

Il arrive ainsi que les Etats se fassent sanctionner sur la gestion de leur justice.
Deux preso basques, membres présumés d’E.T.A., viennent de bénéficier d’une décision de la Cour Européenne des Droits de l’Homme de STRASBOURG.

Marée humaine à Bilbo en faveur d’Herrira et des droits des preso

Des dizaines de milliers de personnes (65 000 selon Gara) ont répondu à l'appel de plus de cinquante organisations sociales et politiques pour dénoncer l’opération de la police contre Herrira et pour défendre le travail du mouvement pour la défense des droits des prisonniers basques.
Ces organisations ont annoncé de nouvelles mesures et engagements, « un effort collectif», pour le retour des prisonniers et des réfugiés.