Pour qui roule le train ?

La décision de l’Union européenne de participer au financement de la LGV en Aquitaine semble bien déconnectée des besoins réels en mobilités douces de la population et des effets délétères que cette ligne à grande vitesse ne manquera pas d’avoir sur les difficultés du territoire…pour gagner 25 minutes.
Selon The Economist, la politique du tout TGV aurait pour conséquence d’aggraver la fracture d’« une France à deux vitesses » symbolisée par la crise des gilets jaunes. (...)

Y aura t-il un MeToo au Pays Basque ?

La libération de la parole des femmes ne doit pas créer une confrontation de genre mais permettre d’interroger de l’intérieur le système patriarcal pour que les hommes se sentent concernés.
Les révélations en masse des victimes du patriarcat invitent à revoir nos rapports femmes/hommes, à investir l’intime, à la considération du consentement, au rapport à la masculinité et à ses privilèges… (...)

Bataille climatique, individualiser pour mieux régner

La lutte contre le dérèglement climatique est un combat de classe qu'il convient aujourd'hui de poser en ces termes pour limiter les plus grosses sources de pollution.
Cet été aura montré de façon distincte les réalités de l’injustice climatique qui grandissent d’années en années. Les petits paradis de quelques ultra riches contribuent à construire l’enfer de tous les autres. (...)

La plus value de la solidarité

Avec l’Obligation de quitter le territoire imposée à un jeune migrant bien intégré au Pays Basque, puis sa régularisation, se pose la question de la politique migratoire française et de sa pertinence, notamment dans un contexte économique favorable.
Pour concilier modèle économique neolibéral et politiques migratoires xénophobes, à ce jour, le gouvernement semble avoir trouver une solution : importer de la main-d’oeuvre étrangère à la demande. (...)

Moins de travail c’est la santé

A la faveur de la crise du Covid, les travailleurs n’hésitent plus à rejeter le productivisme et pour revendiquer leur propre bien être, opérant une “révolution silencieuse” qui trouve une réponse, dans le monde politique ou dans celui de l’entreprise, avec la proposition d’une semaine de quatre jours.
Un bénéfice pour les salariés, mais aussi pour les entreprises et pour la planète. (...)