Jean-Louis Davant, Auteur à Enbata

Marée noire en France

par Jean-Louis Davant03/07/201403/07/2014

On a parlé de séisme et de tsunami. Je ne vois qu’une marée noire. Attention, ne parlons pas de vague fascisante, en tout cas pas encore, mais plutôt de colère, car c’est aussi sa couleur. On la voyait venir de loin, en bleu ciel au départ, comme l’horizon, mais on n’a rien fait pour la ralentir.

Bien au contraire, sauf rares exceptions, les grands médias toujours en recherche de sensationnel l’ont constamment courtisée, sollicitée, choyée, célébrée comme une madone ou une Jeanne d’Arc…

Estatua, nazioa, Europa

par Jean-Louis Davant25/06/201425/06/2014

Nazionalismoa Europaren etsaia dela: egia handia diote hor espainiar eta frantziar politikariek. Haatik ez ote dira nazionalismoz tronpatzen? Segurki baietz: Europa kaltetzen duena, Estatuen nazionalismoa da, Estatuen absolutismo berekoia, duela ehun urte munduko lehen gerla piztu zuelarik bezala.

Alderantziz Estatu gabeko nazio txikien nazionalismoa Europaren alde doa, Estatuen absolutismo egoista hori ahultzen baitu.

Au-delà des étiquettes

par Jean-Louis Davant19/05/201419/05/20144

Je salue sans réserve la victoire de Michel Etchebest à la mairie de Mauléon-Licharre et celle de Jean-René Etchégaray à la mairie de Bayonne. Ces deux basquisants d’inspiration centriste ont gagné sans le soutien des abertzale officiels, peut-être même malgré ceux-ci.

L’on voit une fois de plus la difficulté du mouvement basque à se situer sur la scène politique française, et c’est normal, car celle-ci n’est pas faite pour entendre notre voix, mais pour nous faire taire, en dernier ressort en nous phagocytant.

Zer lizateke Euskal Herria pilotarik gabe ?

par Jean-Louis Davant25/04/201425/04/2014

Euskaltzale jakintsu zenbaiten arabera, pilotak euskal kulturarekin deus ikustekorik ez luke. Ez naiz aburu horretakoa.

Jendeak ez gara espiritu hutsak, izaki biologikoak gara, eta gorputzez ere kulturan parte hartzen dugu, bai haren sorreran eta mantenuan, bai haren edukian, sustantzian, forman, itxuran, espresioan eta gozamenean.

Soins palliatifs ?

par Jean-Louis Davant24/03/201424/03/20141

La France a un grave problème avec les langues : les siennes et celles des autres.

Ce mal-être lui vient de l’illusion de posséder en la langue d’oïl la langue universelle : elle aurait voulu en faire la langue unique, au dedans et au dehors de ses frontières.

Nolako bakea ?

par Jean-Louis Davant24/02/201424/02/2014

Azken denbora hauetan "Bake" hitza oso modan dugu, ene gustuko errexkiegi. Noiznahi ahobeteka dabila, gauza naturala balitz bezala. "Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil...." Bai zera !

Funtsean denek badakigu, baina dirudienez errepikatu beharra dago, egiazko bakeak oinarri sendoak behar ditu : askatasuna, justizia, giza eskubideak.

1914, guerre civile européenne

par Jean-Louis Davant03/02/201403/02/20141

Avec une belle avance, nous voici déjà dans la commémoration d’un funeste centenaire : celui du déclenchement de la première guerre mondiale : “La Grande Guerre” pour les Français, avec près d’un million et demi de morts et trois à quatre millions de handicapés, sur une population de 40 millions d’habitants à l’époque.

Cette commémoration servira-t-elle, une fois de plus, à célébrer le nationalisme d’Etat qui conduisit au naufrage de l’Europe ? Ce fut en effet une guerre civile européenne, entre des pays qui avaient la même civilisation, les mêmes valeurs judéo-chrétiennes, des cultures voisines et cousines, des modes de vie et des systèmes sociaux assez semblables.

Autogestioa politikan ere?

par Jean-Louis Davant06/01/201406/01/2014

Iragan iraileko Enbatan frantsesez aipatu dut Frantziako Estatu-burgesiaren aurka erresistentzian sartzea, Iparraldeko lurralde ofizial baterako bidean horrenganik hirugarren aldiko ezetza jasan ondoren.

Haatik haserre gorrian sartzea ez da nahikoa, ikusi behar da zer egin. Euskal erresistentziaz hona bi ohar orokor, urrunago joatera saiatuz.

Vive Napoléon !

par Jean-Louis Davant25/11/201325/11/2013

L’Allemagne, l’Italie, La Russie, ainsi que d’autres Etats européens et sud-américains, ont déboulonné leurs tyrans modernes...

Mais «LA République», universelle par définition, continue d’honorer comme son plus grand homme l’empereur Napoléon 1er, ce tyran boutefeu qui, après avoir saccagé l’Europe de Lisbonne à Moscou, laissa la France plus petite qu’il ne l’avait prise.