Ossau-Iraty : le hold-up de la FNSEA

Les élections bisanuelles pour le renouvellement du conseil d’administration de l’AOP Ossau-Iraty viennent de voir la FNSEA l’emporter sur la base d’un discours rabâché : « il faut faire évoluer le cahier des charges »… et pour ce faire, évincer bientôt les partisans d’un cahier des charges, certes contraignant, mais garant de la qualité du produit ?
A quoi bon vouloir produire comme les autres si justement l’AOP met en avant un terroir avec ses spécificités et son originalité ? (...)

Démocratie ou Technocratie ?

Autarciques, nos élevages fermiers et de plein air de volailles sont peu vulnérables au risque de contamination et de diffusion de la grippe aviaire. Pourtant, depuis 2020, toutes les volailles de France doivent être enfermées en bâtiment, de novembre à mai !
Début juillet, 600 personnes ont défilé à Saint-Palais pour défendre l’élevage en plein air et demander à l’État de renoncer à sa mesure univoque. (...)

Ossau Iraty : une qualité indiscutable

Les enjeux et retombées d’un cahier des charges rigoureux d’une Appellation d’Origine Protégée sont nombreux et importants.
On s’en rend bien compte quand on tire le bilan de ce qu’a apporté l’appellation Ossau Iraty aux paysans et aux consommateurs mais également et plus globalement à l’agriculture et au territoire d’Iparralde. (...)

Y a-t-il un pilote dans l’avion ?

C’est encore une logique commerciale qui prévaut dans la lutte contre l’Influenza aviaire, au détriment des petits producteurs et d’élevages de plein air pourtant plus vertueux.
Le syndicat ELB se bat aux côtés de la Confédération paysanne pour que nos petits modèles d’élevage soient reconnus et soient traités différemment dans cette lutte contre ces épidémies. Nous y arriverons avec le temps puisque même nos élus du Pays Basque se sont prononcés pour la sauvegarde de nos petites fermes. Mais c’est long pour que cela arrive jusque Paris ! Tellement long qu’on perd des paysans sur la route. (...)

L’agriculture, une affaire d’agriculteurs ?

C’est la question que je me pose souvent. Suite à la création d’une Zone d’Aménagement Différé (ZAD) sur une superficie de 12 ha par le conseil municipal d’Irissarry, mon village a été scindé en deux. Avec d’un côté les soutiens au maire, persuadés qu’il fallait zader ces terres agricoles afin de penser à loger nos futures générations ; et d’un autre, des villageois inquiets des conséquences d’un tel zonage sur l’activité agricole, mais aussi de voir qu’on allait encore artificialiser de la terre nourricière, sans créer un débat alternatif...
Continuons à réfléchir pour des fermes nombreuses, à taille humaine, afin de garantir la qualité, le tout au service de notre santé et celle de notre environnement. (...)

Bon sens paysan versus restructuration agricole

Le bon sens paysan est-il une espèce en voie de disparition ? Ce bon sens utilisé par nos aïeux en connexion avec les lois de la nature, lois immuables ! L’évolution de l’agriculture ces dernières décennies a modifié le schéma de nos exploitations de celles d’il y a 30 ans. Comment en est-on arrivé là ?
Le bon vieux paysan a toujours été trop gentil pour se rebeller envers ceux qui n’ont pas su —ou voulu— lui payer ses bons produits de la ferme au bon prix ; il a donc dû s’agrandir pour pouvoir payer toutes ses charges, qui elles, n’ont fait qu’augmenter. Etait-ce la solution sur le long terme ? (...)