Opinion

La bataille continue, c’est le moment de soutenir l’Eusko !

Suite à la requête du Préfet des Pyrénées-Atlantiques, la Cour administrative d'appel de Bordeaux a décidé ce vendredi de suspendre la convention entre la ville de Bayonne et Euskal Moneta. Pour l'instant, la ville de Bayonne ne peut donc pas faire de paiements en eusko. Comme il s’agissait d’une procédure en référé, la décision du juge est en effet provisoire : la convention est suspendue en attendant que l’affaire soit jugée sur le fond, pour décider si la convention est légale ou si elle doit être annulée.
« Pour montrer notre détermination, votons tous pour l’Eusko dans le cadre de l’appel à projets “Mon projet pour la planète”, c’est un moyen très simple et très rapide de montrer face à l’État notre soutien massif à ce projet pour le Pays Basque, et cela permettra en plus à l’Eusko d’obtenir un financement de 100 000 € pour se développer. Votez et faites voter pour l’Eusko sur www.euskalmoneta.org avant le 11 mai, à la veille de l'Assemblée Générale d'Euskal Moneta qui aura lieu le samedi 12 mai à 9h00 à la Salle Lapurdi d'Ustaritz ! C’est la plus belle réponse que le Pays Basque puisse donner face à l’acharnement de l’État ! » (...)
Opinion

1000 pertsonatik goitik manifestatzen dute etorkinekin eta errefuxiatuekin elkartasunez

«Haiek, gu dira! EtorkiZUna» banderolaren atzean, 1000 pertsonatik goitik manifestatu dute Baionako karriketan Bizi!ren deiari erantzunez eta ohiturazko Maiatzaren Leheneko manifestaldiaren baitan migranteekin elkartasunezko desfile handi bat eginez.
Europako atean hil diren 33 000 etorkin pasa dituen zerrenda bat lotua izan da Suprefeturako burdin hesietan Geriza-Immigrazioa legearen bidez indartu nahi den fermutasuna salatzeko. Bizi!ren bozeramaile batek deia luzatu du Estatu mailako erretentzio zentroetarako martxen antolatzeko larunbatean, uztailaren 14an, Bastilla-ren hartzea kari, bertan atxilotuak diren etorkinen tokiak hartzeko eta «errugabeendako zinezko kartzela horien» gaitzesteko. (...)
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Irlande : les accords de paix à l’épreuve du Brexit

Dans les négociations post-Brexit entre le Royaume-Uni et l'Union européenne le devenir de la frontière entre la République d'Irlande et l'Ulster est une pierre d'achoppement dont on ne voit pas bien comment elle pourrait être ôtée du chemin vers une solution.
Je partage le scepticisme ambiant sur la possibilité de trouver une solution à ce casse-tête politique. (...)
Opinion

Lettre ouverte de la Cimade Pays Basque au député Vincent Bru

Monsieur le Député, La loi Immigration vient d'être votée au parlement avec votre soutien. Ce que nous déplorons fortement. Vous vous êtes abstenu pour l'article 16 du projet de Loi asile et immigration. Vous avez voté "POUR" pour le vote sur ce projet de Loi pris dans son entièreté. Nous espérions pour le moins un "CONTRE" et une abstention.
Hormis de rares avancées à la faveur de quelques rares amendements parlementaires retenus, cette loi reste essentiellement tournée vers la répression et la restriction des droits des personnes étrangères. Le doublement de la durée de rétention, le maintien de l’enfermement des enfants en rétention, les restrictions au droit d’asile, la généralisation du refoulement aux frontières, du bannissement, pour ne reprendre que ces dispositions, représentent un tour de vis supplémentaire contre les droits des personnes réfugiées et migrantes. Par votre vote vous avez approuvé et cautionné ces reculs du droit des personnes le plus fondamental. Vos collègues Mme. Florence Lasserre et Mr. Jean Lassalle quant à eux ont brillé par leur absence. (...)
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Un cortège « Eux c’est nous » dans la manif du 1er mai à Bayonne

L’assemblée nationale a donc adopté le projet de loi Asile-Immigration en première lecture : cette loi de la honte piétine l’humanité, au profit de la fermeté, de la fermeture, et de l’enfermement… y compris des enfants ! Elle va désormais être débattue au Sénat pour revenir en seconde lecture à l’Assemblée Nationale.
Pour Bizi, les choses sont claires : on lâche rien ! Nous allons continuer à nous mobiliser contre ce projet de loi et ses aspects les plus dégueulasses. De nouvelles actions vont avoir lieu, et dans un premier temps, nous appelons à manifester nombreux-ses le mardi 1er mai, à 10h30, à Bayonne (rendez-vous après le Pont Saint-Esprit, côté gare) dans un cortège « Eux c’est nous ! » haut en couleurs et déterminé. C’est maintenant qu’il faut bouger, pour interpeller les députés et sénateurs locaux, et faire reculer ce gouvernement et ses politiques anti-sociales, anti-écologiques et anti-migrant·e·s ! (...)
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Maiatzaren 4ean denak Baionarat!

Euskararen Gizarte Erakundeen Kontseiluak, maiatzaren 4an Seaskak deitutako mobilizazioan parte hartzeko deia egin du. Bide batez, jakinarazi nahi du Paul Bilbao idazkari nagusia bertan izango dela.
Besteak beste etorkizuna euskaldunagoa izatea ahalbidetzen duen ikastereduari mugak jartzeak ez duela inolako zentzurik adierazteko eta hizkuntza-politika egiteko eskumena aldarrikatzeko parada izanen da. (...)
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“Les ikastola sont en alerte rouge”

Alors que les effectifs scolaires d'Iparralde stagnent ces dernières années, ceux de Seaska augmentent chaque année de plus de 5%. C'est dire si le modèle éducatif et le projet pédagogique des ikastola sont devenus attrayants pour des parents qui ne se reconnaissent plus dans l'organisation centralisée et uniformisante proposée par l'Education nationale française. Nombre de parents non bascophones, à qui leurs parents n'ont pas transmis l'usage de l'euskara ou simplement ne sont pas issus d'un milieu basque, optent pour le modèle immersif en euskara pour leurs enfants.
Loin d'être vécue comme un handicap, comme elle était présentée au siècle dernier, la maîtrise de l'euskara, et plus largement le bilinguisme, est à présent considérée comme une chance offerte aux enfants de mieux s'insérer dans la réalité locale et un gage de meilleure réussite dans la vie. Au moment où l'administration de l'Education nationale fait la sourde oreille aux demandes de postes nécessaires pour faire face à l'augmentation de ses effectifs, Enbata a voulu recueillir le point de vue de Paxkal Indo, président de Seaska, sur les difficultés prévisibles pour la prochaine rentrée scolaire. (...)
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Lurraldearen etorkizunean engaiatzeko pausuak

300 pertsonek parte hartu dute martxoaren 28an, "Zein lurralde proiektu Euskal Elkargoarekin?" foroan. Ipar Euskal Herriko Garapen Kontseiluak antolatu ekitaldi honetan, 2 osoko bilkura eta 8 lan mintegi parte hartzaile lagun, zernahi ideia bildu dira.
Euskal Herriaren etorkizunari buruzko gaualdi honen bilduma eta Ipar Euskal Herriko Garapen Kontseluan part ehartzeko bideak jarraian aurkituko dituzue. (...)
Opinion

Economie assassine

La CCI de Bayonne vient de publier son baromètre des deux derniers trimestres. Résultats positifs a quelques nuances près. Il y a eu 4,4% créations d'entreprises de plus que l'an dernier et 2,8 radiations de moins : solde positif, 1307 entreprises. Le Pays Basque compte 84.000 salariés, %2,9 de plus que l'année avant : solde positif, 2.150 emplois. Le bâtiment va bien. Le trafic de l'aéroport est en progression de 4,8 % : nous en sommes à 1.191.000 passagers. Le trafic du port, en augmentation aussi est de 2.364.000 tonnes et les perspectives d'avenir sont prometteuses avec trois laminoirs en perspective... Revers de la médaille, nous sommes arrivés à une pollution inavouable et inavouée: les mesures de la pollution sont relevées plusieurs fois par jour en quatre points du BAB. Jamais on ne les communique. Pourquoi?
Ignorerait-on à Bayonne l'accord du COP 21 de Paris sur le climat : il soulignait la nécessité urgente de prendre des mesures radicales pour sauver l'avenir de notre planète. Les bonnes nouvelles du baromètre de la CCI sont une liste d'autant d'atteintes à la survie de la terre. Quand la fréquentation de l'aéroport augmente, augmente aussi la pollution provoquée par le kérozène (détaxé!) brûlé. Quand le trafic du port augmente, augmente aussi la pollution provoquée par les bateaux et les camions qui viennent au port. Les centrales qui fourniront l'électricité aux laminoirs "propres" ne pollueront pas ici, mais bien, là où elles se trouvent. Les embouteillages en constante augmentation y ont aussi leur part. Est-ce de cette façon que la CCI prend au sérieux le cri d'alarme du COP 23, des 15.000 scientifiques qui lui ont joint leurs voix ? (...)