Bizi interpelle M. Olive, nouveau président de l’ACBA

BIZI! - Citoyens très soucieux d’une nouvelle mobilité en Pays Basque, nous assistons avec effarement aux manœuvres bassement politiciennes auxquelles vient de se livrer le nouveau président de l'ACBA qui a « viré » l'actuel président du syndicat des transports de l'agglo (STACBA) M. Jean-René Etchegaray pour prendre sa place.
Ce coup de théâtre n'est hélas nullement motivé par des raisons de fond, liées à l'indispensable mise en place d'une politique alternative de mobilité dans une agglomération où la majorité des émissions de gaz à effet de serre contribuant au dérèglement climatique sont causées par la question des transports. Il s'agit d'un minable règlement de comptes contre le maire de Bayonne, coupable d'être un partisan d'un EPCI unique pour le Pays Basque.

Euskal Herri Elkargo bakarrari, zergatik bai?

HELEP (Herriarteko lankidetzako erakunde publiko) bakarrari, zergatik bai? Eta, laborari bezala, zertako Euskal Herri Elkago bakarrari bai erran ere?
Badu aspaldi kolektiboki, molde desberdinetan, lan egiten dudala Euskal Herriaren burujabetzari buruz. Badu aspaldi Iparraldearen onarpenari buruz kolektiboki ta molde desberdinetan borrokatzen ari girela! Aldi huntan, lortzekotan gira HELEP horrekin! Iparraldeko lurraldea zedarrituko dugu azkenian, lurralde landuko dugu. Lurraldea zainduko dugu. Uzta emankorrak, gisa hortan ukanen baititugu.

Ne pas manquer le train

Titto BETBEDER - Concernant la langue basque, la voix du territoire n’est pas portée ni assumée. Pour la simple raison qu’elle n’est ni portable ni « assumable ». L’euskara est la langue du Pays Basque. Ce n’est pas la seule, mais par contre c’est le seul endroit où elle se vit. En ce sens l’euskara est une langue territoriale et il paraît évident que c’est au territoire d’avoir la responsabilité et préoccupation première de sa continuité.
La gare de Bayonne fut, il y a un temps pas si lointain, un des symboles des blocages absurdes entourant la question de la normalisation linguistique. Nous avons manqué un train avec le contrat territorial l’an passé, il serait inconcevable d’en manquer un autre sur le projet d’EPCI.

Unique mieux que multiple

L'Edito du mensuel Enbata - Désormais, une opposition à l’EPCI unique prend forme. Après le rejet, elle tend à s’organiser, à élaborer une contre proposition dont elle doit convaincre de sa pertinence. Mais, où est la cohérence de ceux qui s’opposent à l’EPCI unique pour sa complexité de gestion alors qu’ils proposent une strate supplémentaire au fameux mille-feuilles tant brocardé?
Et, s'il est vrai que l’EPCI unique n’est pas encore élu au suffrage universel, il s’y rattache cependant par la désignation de ses membres sur le bulletin de vote des municipales. Alors que les délégués à la fédération de nos opposants sont désignés entre élus des interco. On voit bien comment se dilue ainsi la légitimité démocratique.

Metropoli Polo Arindua, alternatiba ala statu quo-a?

Joan den otsailaren 3an, HELEP edo Herriarteko lankidetzako erakunde publiko bakarraren sortzearen kontrako auzapez talde batek bere proiektu alternatiboa aurkeztu du: Metropoli polo arindua (MPA).
Batera Plataforma jada engaiatua da Iparraldeko 158 herrien itzulia egin duen Karabana Pedagogikoa lagun jendarteari lurraldearen instituzionalizazioaren erronkaren aurkezpen lanetan. Hara Baterak MPAri buruz egin azterketaren zonbait pasarte.

Derniers remous

Le contenu de la luxueuse plaquette diffusée par les quatre maires, vice-présidents de l’Acba, dont l’objectif est de couler le projet d’EPCI unique pour Iparralde ainsi que la position du Medef Pays Basque qui, soudain, monte au créneau sont étonnants.
Tout ceci n’est qu’habillage et babillage.

EPCI unique : « Gero dionak, bego dio »

Quatre maires de l'ACBA sont en campagne contre la reconnaissance territoriale du Pays Basque Nord. Pourtant, trois constats s'imposent aujourd'hui en faveur de l'EPCI unique. Malgré cela, toutes les gesticulations sont bonnes pour éviter la première reconnaissance territoriale du Pays Basque que représenterait l'intercommunalité unique.
Face à ces maires qui ont franchi la ligne rouge d'une opposition frontale à une première reconnaissance institutionnelle d'Iparralde que vont faire les abertzale qui participent aux majorités municipales à Biarritz et à Bidart ?

Une démarche constructive pour l’EPCI unique

Alain IRIART - Aujourd’hui, sur cette question fondamentale de l’organisation institutionnelle du Pays Basque pour mettre en œuvre des politiques publiques structurantes et innovantes, nous observons deux attitudes. La première propose un projet élaboré collectivement entre toutes les sensibilités politiques du territoire, la seconde freine ou empêche ce travail en commun sans proposer d’autre alternative que le statu quo.
Un accord d'organisation et de fiscalité pour la Communauté Pays Basque est en marche.

Le quarteron des assoupis

Ainsi donc, les maires de Biarritz, Bidart, Anglet et Boucau auront au moins gagné une bataille dans leur combat d'arrière-garde contre le projet de Communauté Pays Basque : obtenir la démission de Jean-René Etchegaray de la présidence de l'ACBA.
En apparence tout au moins, car celui qui a le plus gagné dans cette histoire est peut-être le démissionnaire en question. En ces périodes de crise de confiance envers les responsables politiques, il démontre qu'existent parmi eux des personnalités privilégiant leur vision de l'intérêt collectif à leur poste de pouvoir (et leur source de revenus).