La Corse en mutation

Deux nouvelles organisations politiques apparaissent dans une île gouvernée par les autonomistes et qui peine à « fabriquer des Corses ».
L’arrivée annuelle de 4.000 habitants venus du continent inquiète beaucoup, et le FLNC donne de la voix. La notion de colonie de peuplement et l’abandon de la notion de communauté de destin sont mis en avant. (...)

Core in Fronte : « Sans solution politique en Corse, la violence resurgira »

Le parti de gauche souverainiste Core in Fronte (Coeur en avant) compte depuis 2021 six élus à l’Assemblée territoriale de Corse (12,26% des voix) et fait preuve d’un beau dynamisme militant sur le terrain avec des opérations « coups de poing », en particulier dans le domaine de la spéculation immobilière.
Il compte en ses rangs un militant historique de la Lutte de libération nationale, Paul Quastana. Son leader Paul-Félix Benedetti répond en octobre dernier aux questions du quotidien Corse matin. (...)
Wanda Mastor, constitutionnaliste et professeure agrégée de droit public, connue en Iparralde pour avoir participé aux Universités d’été d’EHBildu.

Wanda Mastor : « L’autonomie législative n’est ni un gros mot, ni un épouvantail »

48 heures après le dîner de Beauvau, Wanda Mastor, constitutionnaliste et professeure agrégée de droit public en délégation à l’Université de Corse, analyse la proposition d’écriture constitutionnelle présentée aux élus par le ministre de l’Intérieur.
Interrogée par Manon Pirelli de Corse net info, elle affiche sa confiance de voir le processus d’autonomie aboutir. (...)

François Alfonsi : faire face aux vents contraires

L’euro-député corse présente dans le journal autonomiste Arritti paru début février les obstacles qui se dressent, en France comme en Corse, face au nouveau statut d’autonomie.
Trois échéances sont au calendrier du processus vers l’autonomie de la Corse. Première étape : la présentation d’un « consensus pour l’autonomie » le plus large possible, en Corse, à partir de la délibération du 5 juillet 2023, au-delà des seuls groupes nationalistes et de Pierre Ghionga. Deuxième temps, négociation sur cette base avec le président Macron d’un texte de modification constitutionnelle à soumettre au vote du Parlement. Puis, il faudra vaincre et convaincre ceux qui, à Paris ou en Corse, restent imprégnés du moule jacobin. (...)

Le défi de l’après-Nouméa pour la Kanaky

La réforme du corps électoral, gelé depuis les Accords de Nouméa, fait l’objet d’âpres bras de fer entre les différentes composantes de la société calédonienne, et avec le gouvernement français.
Les enjeux sont particulièrement importants et conditionnent les équilibres politiques actuels et à venir de la Kanaky. (...)