Anaphore
J’aurais tant voulu que Sarkozy soit réélu président de la république française en 2012. Son gouvernement aurait naturellement pensé à faire ce même type de projet de loi travail présenté aujourd’hui par un gouvernement dit de gauche alors que ce n’est qu’une “déforme” —que l’on taxe faussement de réforme— imposée par une caste très éloignée du salariat et ne représentant qu’une partie du PS.
Mais le mal est fait : c’est “la gauche” ici qui est incriminée et qui, sans aucune concertation et alors même que ce n’est absolument pas une proposition de campagne, détricote le droit du travail en facilitant un peu plus la possibilité de licencier et en faisant primer des accords d’entreprises sur des accords de branches que sont les conventions collectives, lesquelles protègent un peu plus les salarié(e)s que le droit du travail.