Notre culture nous fait “autre”

L'association Lauburu est née, il y a 40 ans, de l'idée que l'homme n'est pas seulement un être économique. C’est la culture qui nous construit et nous différencie les uns des autres. Sans la culture, nous ne serions que de l'eau et un peu de fer, a dit quelqu’un. Créée à l'initiative d'Aita Marcel Etchehandy, Mikel Duvert, Jon Etcheverry-Ainchart, Claude Labat et quelques autres, Lauburu se donnait comme objectif de récupérer et faire connaître des aspects de la culture patrimoniale basque qui cédaient le pas devant l'uniformisme destructeur des nouveaux codes imposés par la société de consommation. Ainsi, l'association s'attachait au recensement et à la préservation des stèles discoïdales et des croix abandonnées ou en grand danger de vol ou destruction dans les cimetières d'Iparralde. 40 ans plus tard, où en est Lauburu?
Enbata a interrogé Jon Etcheverry- Ainchart, cheville ouvrière de l'association.

Une belle victoire de la démocratie et du Pays Basque : Mobilisons-nous pour la célébrer et la préserver !

La Fondation Manu Robles-Arangiz appelle la population du Pays Basque à célébrer comme il se doit le vote historique des communes d'Iparralde au sujet de la création d'une Communauté Pays Basque Herri Elkargoa.
Pour cela, nous invitons tout le monde à se retrouver lors du rassemblement festif organisé par Batera le mercredi 27 juillet à 19h00 à Bayonne.

Le préjugé ethnique pour conviction

Voici un article du chercheur universitaire Thomas Pierre, auteur d'un important travail sur les revendications institutionnelles en Iparralde dont Enbata s'est fait l'écho. L'article ci-dessous a été publié en 2013 dans la revue du CNRS Lapurdum.
Il intéressera au plus au point le/la militant-e ou porte parole abertzale confronté-e-s aux objections de nos adversaires qui rejettent nos revendications institutionnelles, linguistiques ou culturelles. Le texte de Thomas Pierre décrypte et clarifie le débat de façon remarquable et constitue un excellent outil de travail, un argumentaire de qualité qu'il est bon d'avoir facilement à sa disposition pour le lire ou le relire le moment venu.

Casse du code du travail

Le code du travail c’est “l’indice du degré de développement d’une civilisation” et sa casse c’est “Mad Max à la porte des entreprises” nous dit Gérard Filoche, retraité de l’inspection du travail, militant à la CGT et membre du bureau national du PS.
Impliqué dès le mois de janvier contre la Loi travail, l’ancien inspecteur du travail donnera, à l’invitation de Bizi!, une conférence à la Bourse du Travail de Bayonne le vendredi 10 juin à 19h. Il répond aux questions d’Alda! qui publie aussi la pétition de Bizi! demandant aux députées Capdevielle et Alaux de signer la prochaine motion de censure de gauche et écologiste contre la loi Travail.

Sacré(e) Katalina !

Remarquable initiative : une pastorale crée à Bayonne par les souletins de Bayonne. Voici le personnage central, Katalina de Erauso, femme aventurière du XVIIe siècle au destin peu commun.
Le 5 juin, la salle Lauga dressera les tréteaux de cet original théâtre populaire.

Pourquoi l’errejent ne serait-elle pas une femme ?

Jean-Marc Abadie interviewe Pantxika Urruty qui sera l’errejent de la Pastorale Bayonnaise Katalina de Erauso.
"Des centaines de personnes ont découvert pour la première fois une pastorale en juin 2014 à Bayonne. Depuis, beaucoup d'entre elles ont aussi assisté en 2014 ou en 2015 à des pastorales en Soule. Et à coup sûr, ce sera le cas encore cette année avec celle de Pitrau à Tardets."

La terre aux paysans

Ces dernières années, le rythme des ventes de terres agricoles au Pays Basque s'est fortement accéléré. Comment freiner cette spéculation? Lurzaindia, qui a pris la suite du GFAM Lurra, s'investit pour préserver la vocation première de la terre.
Voici quelques informations sur la campagne de collecte de fonds que l'organisation Lurzaindia a lancée début mars pour financer deux nouvelles acquisitions de fermes en 2016. Ces deux fermes permettront trois installations.

Herrirat itzultzean, libre izan daitezen!

"Askatasun gosez" diru bilketa kanpainak, presondegia edo erbestea ezagutu dutenak herrira baldintza duinetan itzul daitezen 7 probintzietako ekoizpenak biltzen dituen 50 €-ko saski baten manatzeko parada eskaintzen du.
Oskar Bizkai Ortzaizen familiatua den preso ohi nafartarrak presentatzen dauku elkartasun egitasmo berri hau.