Il faut lire Patria

Après l'annonce de la dissolution d'ETA, dont l'action aura occupé le champ politique du Pays Basque durant des décennies, s'ouvre la séquence mémorielle.
Non de la mémoire, mais des mémoires, bataille éminemment politique, pour qu'un récit univoque ne laisse au bord du chemin de l'histoire l'une ou l'autre des parties prenantes du conflit. (...)

Vous avez dit lobbying?

Ils sont des milliers à hanter les couloirs des institutions européennes à Bruxelles ou à Strasbourg, pour tenter d'influer sur les décideurs dans le sens des intérêts des grands groupes qui les emploient. On les appelle lobbyistes. Emprunt à l'Anglo-saxon très négativement connoté.
Pourtant, faire du lobbying auprès des élus n'est-il pas indispensable pour faire avancer les bonnes causes ? (...)

Etnozidioaren konplizeak

Enbata Hilabetekariko Sar Hitza - Nafarroa Garaian euskararen kontra egin duten manifestazioak badu, bistan da, asmo elektoral bat. Urte baten buruan Foru Erkidegoko bozak dituzte, eta UPNk, PPk eta PSNk amesten dute oraingo gobernua hortik kentzea. Beldurra piztu nahi dute euskararik ez dakitenen artean, sinetsaraziz oraingo gobernuak zailduko diela lanerako bidea, euskararik ez badakite. Nafarroa Garaiko gehiengo zabala erdalduna dela erranez, “erdaldunen eskubideen” alde ari dira.
Demagogia hutsa baino anitzez larriagoa da. Funtsean, hizkuntza gutxitu baten kontra ari dira. Gutxiengoen –hobeki erran, minorizatuen– eskubideen kontra. Eta hori onartezina da, Giza Eskubideen Europako Hitzarmenaren arabera ere. (..)

La fin d’ETA

Dans le nécessaire travail mémoriel qui s'amorce au lendemain de la dissolution d'ETA, il ne faudrait pas occulter l'apport de l'organisation indépendantiste à l'histoire du Pays Basque. Car celle-ci n'aurait pas été la même sans ETA.
En conséquence, la reconnaissance de la souffrance des victimes des deux camps du conflit est indispensable à la réconciliation. (..)

Atekagaitzak

Zein aterabide izan dezake Katalunia eta Espainiaren arteko gatazkak, bi alderdiek gisa hortan elikatzen duteno?
Epe laburrean perspektiba politiko gutti, bainan, federalismoaren bidez edo, nolabaiteko aterabidea etortzen balin bada, Oriol Junqueras bezalako norbaiten ganik etorriko da. (...)

Paradoxes et contradictions

Deux faits d’actualité récents, l’évacuation de la ZAD de Bure et l’abandon du projet Sud Mines au Pays Basque Nord ont mis en lumière des défis majeurs liés à des questions environnementales. Dans le premier cas, c’est la question des déchets radioactifs qui est posée. Dans le deuxième, celles des technologies de la transition énergétique.
Voici l’importance vitale d’une bonne justice écologique. (...)

Après ETA…

Après la dissolution d’E.T.A., le secrétaire général du syndicat ouvrier ELA, Txiki Muñoz analyse les positions des camps en présence à Madrid et à Gasteiz.
Il en tire un certain nombre de conclusions à l’heure de définir quelle stratégie souverainiste on peut et on doit mettre en place en Pays Basque Sud. (...)

Changer de voie, maintenant

Grande fête à Bayonne les 6 et 7 octobre prochains pour accueillir l’arrivée du Tour Alternatiba 2018 qui partira le 9 juin de Paris, visitera 5 Etats européens et 200 territoires différents et parcourra 5.800 km.
L'objectif : la mobilisation internationale contre les causes de la déstabilisation du climat qui menace l’humanité et imaginer des alternatives concrètes au changement climatique. (...)

Lehendakari

L'Edito du mensuel Enbata - "Ce pôle métropolitain Pays de Béarn est comme l’instrument d’un rééquilibrage territorial vis-à-vis de la Communauté d’agglomération Pays Basque”, telle est une partie du texte fondateur de l’institution béarnaise créée le 18 janvier 2018 par arrêté préfectoral. François Bayrou, maire de Pau, qui a été porté à la présidence, a rappelé en préambule la riche histoire du Béarn, État indépendant régi au XIIe siècle par les Fors de Béarn, fondements d’une démocratie unique en son genre à l’époque.
Ce nouveau pôle métropolitain regroupe sept des huit intercommunalités béarnaises et compte 327.154 habitants. Cette structure, prévue par la loi NOTRe, est une fédération d’intercommunalités qui ne perçoit pas l’impôt et dont le budget se nourrit de la contribution volontaire de ses membres. On voit ici les limites de l’exercice qui ne veut pas laisser aux seuls Basques la volonté d’une affirmation collective identitaire fondée sur une histoire et une culture singulières, mais refuse, par le choix d’une fédération d’intercommunalités existantes, l’intégration démocratique de toutes ses communes pour la gestion unique d’un destin commun. (...)